2000 euros, c’est le prix d’un épouse en Chine. Pour une comparaison, un paysan là bas gagnent 60 euros en moyenne par an, car ce sont eux qui ont le plus de mal à trouver une épouse habitant dans des lieux reculés loin de la ville. Dans un pays vidé de ses filles à cause de la politique de l’enfant unique, cet odieux trafic se banalise et les acheteurs ne manquent pas.

 

Voici un article tiré du magazine « Elle » daté de septembre 2008. Cet article a eu écho en moi car parfois on se plaint et là... :

 


« Xie Dajun, notre voisin qui travaillait dans la province du Yunnan , est revenu un jour du village avec une femme. Nous autres célibataires, étions étonnés qu’il ait réussi à se marier. Il nous a alors expliqué qu’il pouvait nous trouver des femmes, qu’il y en avait encore à acheter là-bas », raconte Xie Guang Bin, 40 ans, un paysan maigre. La phrase est dite sans gène, sur un ton anodin. Pourtant il s’agit d’achat de femmes, de trafics d’être humains. Mais, à Lengshuihe, dans les montagnes du Shaanxi, au centre de la Chine, la pratique est répandue et a assuré le mariage d’une partie de ses cent cinquante habitants, des hommes seuls en majorité. Parce que Lengshuihe s’est vidé de ses femmes : elles sont allées tenter leur chance à la ville et ont fui ce village privé de tout, que l’on n’atteint qu’après deux heures de marche depuis la route.


 

Le célibat des hommes est un problème qui mine la Chine, surtout à la campagne. La politique de l’enfant unique instaurée à la fin des années 70, la baisse naturelle de fécondité et l’évolution des techniques d’échographie ont entraînés une recrudescence des avortements sélectifs, des infanticides et des abandons de fillettes.  Aujourd’hui, il manquerait environ 4 millions de femmes en Chine. Pourquoi cette préférence pour les garçons ? Parce que les garçons auraient l’avantage de perpétuer la lignée et de s’occuper de leurs parents dans leurs vieux jours. « Il vaut mieux avoir un fils infirme que huit filles valides », dit un proverbe chinois… Apparemment, ce dicton est toujours d’actualité puisque le phénomène ne cesse de s’amplifier : le déséquilibre du ratio garçons-filles continue de s’accentuer, 120 garçons naissent en moyenne pour 100 filles, voir 130 pour 100 dans certaines régions, contre 117 pour 100 en 2000. A la campagne, les ghettos d’hommes célibataires sont légion.

 


Lengshuihe est un joli village de maisons ocre aux portes rouges, disséminées au milieu des champs de maïs et de blé cultivés en terrasses. Une rivière serpente tranquillement entre les bambous et les palmiers. Mais plus d’un homme sur trois y est célibataire, sans espoir de se marier un jour. Aussi, en août 2005, cette première épouse ramené du Yunnan a suscité jalousie et convoitise. Bon prince, Xie Dajun, l’heureux jeune marié, a donné le nom de l’intermédiaire dans le Yunnan qui l’avait aidé à acquérir sa femme.

 


Le prix d’une femme ? 2000 euros, une fortune pour ces paysans qui gagnent 60 euros en moyenne par an et un pactole pour les familles qui vendent leur fille. Imitant Xie Dajun, trois célibataires de Lengshuihe, bien décidé à se marier, ont collectés l’argent auprès de leur famille et ont contractés un gros emprunt auprès d’une banque pour partir au Yunnan, l’eldorado du mariage, l’une des provinces les plus pauvre se Chine. « L’intermédiaire m’a proposé de me montrer une fille. Si elle me convenait, je pouvais négocier avec le frère ou la belle-sœur. On m’a dit qu’elle avait une vingtaine d’années mais je pense qu’elle en avait plutôt une trentaine. », raconte Xie Guang Bin. Après un voyage de plusieurs jours de train, les trois hommes sont rentrés au village avec leurs femmes. Devant le succès de l’entreprise, d’autres célibataires ont alors pris le chemin du Yunnan. Au total, une quinzaine d’habitants de Lengshuihe ont acheté une femme. Ceux qui avaient encore assez d’argent au retour ont célébré leurs mariages au retour, les autres se sont contentés de se coucher à coté de leur épouse puis de la mettre au travail dès le lendemain. Ces femmes ont ouvert les yeux en terre inconnue, dans un village à plus d’un millier de kilomètres du leur, loin de leur famille et dans une autre ethnie.

 


« Je suis arrivée à Lengshuihe en juin 2006. Au Yunnan, j’avais rencontré quelqu’un qui m’avait proposé de gagner beaucoup d’argent. Il m’avait dit qu’il suffisait de faire semblant d’être mariée pendant une semaine pour être payée. Cet homme m’a donc emmenée ici en promettant qu’il reviendrait me chercher. Mais il n’est jamais venu. » sourit tristement Wu Chaofen, 26 ans. Profitant de l’absence de son amri, occupé aux champs, elle parle avec prudence. Car les femmes du Yunan sont surveillées. Quand les hommes travaillent, les mères, les sœurs et les cousines sont mises à contribution et elles sont redoutables. Depuis que trois épouses achetées se sont enfuies ensemble en octobre 2005, les autres ont l’interdiction de se réunir et doivent rester à portée de vue. Grilles aux fenêtres, portes bloquées, chien de garde… tous les moyens sont bons pour les retenir. La mère de Xie Dajun, le premier a avoir acheté une femme, a pris l’habitude de se poster, dès le lever du jour, sur un petit tabouret pour monter la garde.

 


L’achat des femmes s’est rapidement répandu. Selon les chiffres officiels, chaque année, environ 20 000 filles sont enlevées pour être vendues. Il y a quelques années, on a retrouvé au Yunnan des dizaines de femmes enchaînées dans une cave, destinées à de sordides négociations. La plupart du temps, ces filles vivaient en toute insouciance dans leur famille avant d’être bernées et vendues par un intermédiaire. Un basculement dans une autre vie qui ne prend parfois qu’une demi-heure, le temps pour le client de régler en bonne et due forme son achat. A Lengsuhuihe,  chacun garde en tête cette idée de contrat. Quand leurs épouses se sont enfuies, les maris sont allés immédiatement porter plainte à la police sans sourcilier. « Ce sont de mauvaises femmes ! »s’énerve Zhang Zhen-mei, 42 ans, la sœur d’un paysan délaissé. « Nous avons donné l’argent pour qu’elles restent au village, et elles nous ont trahis. Acheter des femmes, c’est normal, mais là, nous avons payés pour des menteuses ! » Point de solidarité entre femmes…

 


Ce commerce s’est même diversifié. Certaines familles «  prudentes » n’hésitent pas à acheter un bébé fille, une « tongyangxi », « une épouse qu’on nourrit depuis l’enfance », pour l’élever en même temps que leur petit garçon et les marier vers l’âge de 15 ans. D’autres, qui ont le malheur de perdre leurs fils alors qu’il n’était pas marié, paient pour se procurer un cadavre de femme du même âge, qui deviendra une épouse dans l’au delà. Dans des provinces pauvres, au centre du pays, des parents peuvent dépenser jusqu’à 400 euros pour « marier » leur fils décédé et lui assurer le bonheur éternel. Mortes ou vivantes, les femmes ont une valeur commerciale en Chine. Et rien ne paraît devoir enrayer ces pratiques inquiétantes.

 


« Ma famille ne sait pas que je suis ici. Je n’avais pas prévenu mes parents lorsque j’ai passé un marché avec l’intermédiaire parce que je voulais faire la surprise de revenir une semaine plus tard avec un belle somme d’argent… Ils me manquent terriblement. J’aimerais tellement avoir de leurs nouvelles et leurs dire que je suis en vie ! » lâche Wu Chaofen en berçant son fils. Elle a bien pensé à s’enfuir comme les autres. Mais maintenant, elle est mère d’une enfant de 1 ans, et n’a ni d’argent, ni  papiers. Elle paraît lasse et résignée. Sa belle-sœur a été prévenue de notre présence par les villageois. Rondelette, les cheveux frisés, elle se dirige vers nous d’un pas ferme. Alors qu’elle se poste ostensiblement près de nous pour écouter la conversation, Wu Chaofen conclut sans conviction : « Mais je suis heureuse de cette vie. J’ai des amis à Lengshuihe et je ne veux pas vraiment partir. » Elle n’en dira pas plus. Elle risque des représailles au retour de son mari. La tradition, qui veut que la femme soit soumise à son mari, a toujours cours en Chine. De même, les hommes se montrent fidèles à la coutume qui consiste à épouser des filles moins éduquées qu’eux pour assurer une supériorité. Les paysannes pauvres ont donc du succès alors que, paradoxalement , les riches et citadines, émancipées et cultivées sont moins recherchées. Elles sont d’ailleurs nombreuses à s’inscrire sur des sites de rencontre.

 


A la campagne, le désespoir des hommes et palpable. Loin d’être des proxénètes ou des salauds, ils cherchent à fonder une famille, à trouver des bras pour les idées aux champs, et à transmettre leurs terres. Il s’agit aussi d’une question d’honneur. L’achat d’une femme leur paraît alors naturel. Un mariage traditionnel organisé aux frais du mari coûte également très cher, et les paysans tentent à confondre les deux investissements. La femme de Xie Guang Bin s’est enfuie quelques mois après son arrivée à Lengshuihe. Depuis, le malheureux dépérit. Tout sec dans ses vêtements beiges, il a l’air de grelotter, recroquevillé près du feu au fond de sa maison. On dit qu’il est tombé malade après le départ de son épouse. « J’ai tout perdu, mon argent et ma femme. Je rêvais de me marier et d’avoir une famille mais je n’y crois plus maintenant. Plus personne ne viendra et je vais mourir seul ici », se lamente-t-il d’une voix étouffée.

 


Ces paysans esseulés vont se multiplier : les démographes avancent le chiffre de 30 millions de Chinois célibataires en 2020, faute de femmes. Les  Chinoises, elles, vont être de plus en plus convoitées, négociées et achetées. Des organismes et des associations comme la Fédération des femmes de Chine, Global Alliance Against Traffic in Women ou l’Organisation internationale du travail tentent de venir en aide aux jeunes filles des régions pauvres pour qu’elles soient moins vulnérables, en misant sur l’éducation, la connaissance des lois, le soutien financier… Et le gouvernement a annoncé la mise en place d’un plan national, le premier d’une durée de cinq ans pour lutter contre le trafic des femmes et des enfants. Des mesures qui impliquent plusieurs ministères pour plus de surveillance, de sensibilisation et un meilleur suivi des victimes. Mais, pour l’instant, pas question de revenir sur la politique de l’enfant unique.

 


J’ai trouvé cet article vraiment intéressant car c’est là qu’on voit la liberté que nous possédons avec le droit au divorce, à la pilule, à l’avortement, aux respects de nos droits, de choisir tout simplement notre vie et notre futur compagnon ou compagne. Car le choix sexuel est libre et nous avons cette chance de tenir  notre vie entre main et d’en choisir nous même le chemin.

 


Et dire qu’il y a peu
c’était la journée de la Femme… !
Par Lady Ariciaa
Dimanche 15 mars 7 15 /03 /Mars 16:23

Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

On pose un collier à un soumis comme on le fait à un chien. Mais considère-t-on les soumis comme des chiens ?


Plus ou moins finalement d’après ce que je lis sur divers forums et blogs. Que fait-on avec un chien, on lui met un collier, on lui met une laisse, on lui met une muselière,  on le fait dormir à nos pieds, on le fait manger dans un bol à terre, on le punit s’il nous obéit pas… Cela ne me fait pas penser un homme mais bien un chien. Pourtant d’après ce que je lis beaucoup de Domina(nts) font la même chose, en remplaçant la muselière par le bâillon et parfois même pas car des muselières pour humain existent. Je ne peux le concevoir ainsi car l’autre reste un homme est non un animal, mais ce n’est que mon avis, ma vision.


Au début lorsque j’ai découvert le milieu bdsm, j’avais un peu de mal avec cette comparaison car pour moi un soumis est avant tout un homme est certainement pas comparable à un chien. Ce que je peux lire, je le mets très peu en pratique car je ne me vois pas faire dormir à terre un soumis par exemple… Peut être parce que je pense trop aux ressentis de l’autre mais aussi je pense qu’il y a fantasme et fantasme. Le fantasme chez la plupart des hommes est de se faire dominer et non de se transformer en animal à quatre pattes.


Oui effectivement, on dit « soumis avec collier » ou « soumis sans collier ». Sur un site où je suis, les soumis c’est « des minous » et finalement c’est peut être plus cela. Car le chat est un animal indépendant mais aimant aussi sa Maîtresse ou son Maître. Disons que si on veut faire une comparaison avec un animal, je dirais que c’est un croisement entre le chat et le chien. Car le chien, on lui pose son collier et la laisse, on l’éduque et le chat est un animal indépendant. De toute façon, on ne peut pas vraiment comparer homme et animal, je pense.


Disons que surtout que le collier est un signe d’appartenance pourquoi forcément vouloir faire un rapprochement avec un animal. Nous sommes des mammifères donc des animaux, mais des animaux évolués. Enfin cela dépend pour certains ;- )


Il est vrai qu’à mes débuts, j’avais du mal avec l’idée de la laisse et du collier. Cependant, j’aimais mettre le collier à celui que j’allais m’occuper. Le clic que produisait le collier en se fermant sur le cou du soumis provoquait chez moi comme une vague de plaisir. Mais j’ai eu un peu plus de mal avec la laisse. Maintenant, il est vrai que j’aime mettre le collier à mon chéri surtout que ce n’est plus un simple collier acheté en animalerie. C’est un collier de cuir avec son surnom gravé sur une plaque de métal. Je pense aussi que c’est le temps qui fait qu’on est plus à l’aise avec certaines choses et aussi le fait que maintenant ce sont des moments d/s que je vis au sein de mon couple donc plus fort et intense.


Pour en revenir, en ce moment j’ai du temps devant moi donc j’ai le temps de lire les forums et autres blogs. Ce que je vois c’est une animalisation de l’autre que soit des soumis ou soumises. Pourquoi cette volonté de rabaisser l’autre ainsi, cette volonté de faire de lui comme si il était un animal, cette volonté d’avoir une totale emprise sur lui ? Peur qu’il échappe à notre contrôle, peur qu’il aille voir ailleurs, peur de ne pouvoir lui faire ce qu’on lui fait si on réalise pendant un moment que c’est un homme et non un animal ?


Je n’ai jamais considéré mes soumis comme des animaux ou  autres. Oui, il reste des êtres humains avec leurs pouvoirs de décision et donc peuvent effectivement décider d’arrêter ou de refuser certaines choses. Oui j’ai un soumis qui m’a fait souffrir, oui il y a un soumis qui avait annulé des rendez-vous. Oui effectivement, cependant il faut agir de sorte que cela ne se reproduise plus en essayant de ne pas trop se faire parasité par les sentiments. Le premier comme je n’ai pu réellement agir car justement les sentiments se sont mêlés à mon jugement, je n’ai pu agir en conséquence. Toutefois le deuxième, je lui ai tout simplement dit que je ne le voulais plus, je n’étais pas là uniquement pour assouvir ses fantasmes. Il a voulu plusieurs fois revenir mais je lui ai dis qu’il n’était pas seul dont je m’occupais et comme il m’avait déçu j’avais comme cela plus de temps pour les autres. Il est revenu de temps en temps à la charge, mais que nenni ! Les autres, je n’ai pas eu de soucis avec eux.


Mon chéri est mon soumis aussi et je ne suis pas à 100 % sa Domina car je n’ai pas peur entre guillemet de lâcher la bride. Ce n’est pas en la tenant serrer tout le temps que l’autre ne va pas s’apercevoir un moment qu’il en a marre ou qu’il voudrait un changement. Je dirais même bien au contraire. Je pense que cette alliance de vanille et de d/s est ce qu’il y a de mieux (enfin pour moi et mon couple. Cela n’engage que moi bien entendu) car cela nous permet une communication, des moments vanilles donc sans rapport dominant / dominé. Je pense que cela permet de rendre le couple plus fort par ces moments intenses et de partage pendant les moments d/s et par les moments tendres, câlins, sorties extérieures qui nous permettent d’avoir une vie « vanille ». Mais cela n’empêche pas les petits pics d/s ou les regards en dehors de la d/s qui font appel à la d/s. Ce sont des choses ou des regards que nous seuls pouvons comprendre. Je pense que de marier vanille et d/s est tout à fait possible dans un couple mais comme dans tout couple, il doit y avoir de la confiance car la d/s ne peut remplacer la confiance en autre via la cb ou autres processus. La d/s n’est qu’un élément de plus dans le couple, peut être un élément moteur mais pas un élément en remplacement d’un autre. C’est un peu du piment dans la vie de couple qui peut éviter la routine mais on doit quand même continuer à surprendre l’autre, à le regarder et à le désirer en dehors de la d/s. Car ce n’est pas le remède miracle, ce n’est qu’une facette de plus qu’on peut ajouter au couple. Je pense que bien au contraire car si l’un domine l’autre et que le couple bat déjà de l’aile cela ne peut pas s’améliorer. Car il y aura encore moins de communication et surtout cela n’ira plus que dans un seul sens. Ou alors on peut l’envisager si le Dominant (femme comme homme) ne se montre pas despote et laisse une place à la communication. Cela peut peut être laisser une place aux explications et comprendre pourquoi le couple est dans une mauvaise passe. Mais sincèrement j’émets quelque doute que ça soit le bonne « thérapie » pour remettre le couple en phase et repartir d’un bon pied.



Par Lady Ariciaa
Vendredi 13 mars 5 13 /03 /Mars 21:20

Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
En France, l`esclavage financier est totalement interdit puisque les dons d`argent sont réglementés et taxés. ( Eh oui, l'état veut aussi sa part ;-) )

Les bénéficiaires (dominatrices) risquent donc des poursuites fiscales très sévères, sans oublier des poursuites pénales pour escroquerie ou spoliation.

Toute personne mettant en rapport, un soumis et une dominatrice vénale (donc prostituée), ne serait ce que par le biais d`une petite annonce, peut être poursuivie en France pour proxénétisme assimilé. Les peines sont de 7 ans de prison.

Voilà au moins, si certains ou certaines sont tenté, vous savez ce qu'il peut vous en coûter.
Par Lady Ariciaa
Jeudi 12 mars 4 12 /03 /Mars 20:05

Ecrire un commentaire - Voir les 8 commentaires

Certains veulent absolument porter une cage de chasteté alors qu’ils n’ont pas de Maîtresse. Ce désir me fait sourire car c’est quand quelque chose de contraignant et qu’on a pas forcément envie s’imposer soit même et pourtant si !


 

Je peux comprendre l’excitation que l’autre possède notre sexe,  notre intimité que ce soit une relation de couple ou purement bdsm. Car on n’a pas plus accès à notre intimité jusqu’à ce que l’autre le décide ou alors sur une certaine période. Par exemple, mon chéri avait avant une Maîtresse qui avait exigé qu’il ait une cage de chasteté et qu’il la porte certains week end. J’étais persuadé qu’elle venait lui mettre et lui enlever les week-end où elle voulait qu’il la mette. Mais non, c’est lui qui la mettait et donc il possédait aussi la clef. C’est un peu le supplice de tantale car il peut avoir la liberté mais sans l’avoir car sinon il pourrait attirer les foudres de la Domina. Après d’accord c’est un plaisir avant tout psychologique car on n’a plus accès à son anatomie, c’est quelqu’un d’autre qui en a les clefs plus ou moins réelles. (Enfin, je pense étant la Domina c’est moi qui impose cela et non qui le subit. Donc ce n’est que mon avis, ma vision).



Mon chéri la porte quand je l’exige mais il essaye toujours d’y échapper. Puis disons que aussi cela me fait bizarre même si j’aime cela. Ce pouvoir sur le sexe de l’autre, sur son anatomie, cette partie qui le fait « homme ». C’est très psychologique. On a fait une sortie à l’extérieur lorsqu’il l’avait et c’est vrai que c’était jouissif de savoir qu’il était contraint à cet endroit juste parce que je l’avais décidé et que je lui retiré quand je l’aurais décidé.



Mon problème entre guillemet c’est que je pense peut être trop à ce que l’autre ressent et comme j’ai beaucoup lu des écrits divers et variés de soumis pour savoir plus ou moins leurs sensations et impressions sur divers points bdsm.



La nuit, la cb ce n’est pas ce qu’il y a de mieux et quand je l’ai fait porté à mon chéri une nuit. Le matin vers 8h, il m’a demandé de lui enlevé car un endroit de la cb lui faisait mal. Pas une, pas deux, je lui ai enlevé de suite alors que je n’aurais pas du finalement car il avait fait le plus dur et que j’aurais eu un agneau pour la journée. Mais comme dans la nuit plusieurs fois, j’y ai pensé et je me suis dit « le pauvre, moi je suis libre et tranquille alors que lui il est contraint et la cb doit le réveiller et lui faire passer une nuit difficile. Donc quand il me la demandait, j’ai agit sans réfléchir, spontanément (pour son plus grand bonheur ;-) ).



Comme disait une soumise, on parle souvent de l’évolution du soumis ou de la soumise mais on n’en parle pas ou rarement pour le Dominant. On ne devient pas du jour au lendemain une Domina ou Dominant sachant tous maîtriser à la perfection, n’ayant pas de « remord » ou de questionnements, sachant faire la part des chose entre le petit ami et le soumis qui est en face de nous.



Disons que j’ai encore du mal à faire la part entre la Domina que je suis et la petite amie (même si c’est de moins en moins). Du coup, le matin j’ai vu le petit ami me faire les yeux doux pour lui enlever en quelque sorte et je n’ai pu résister puis surtout y ayant penser la nuit. Ce qui m’a fait rire, c’est son sourire ravie, qui illuminait son visage quand j’ai accepté, tel un enfant a qui on offre une glace.



Disons que la sévérité et les ordres sont quelques choses au départ un peu difficile car on n’arrive pas forcément au début à faire la part des choses entre les sentiments qu’on ressent pour notre petit ami et ce qu’on lui ordonne quand il devient notre soumis. Peut être est-ce plus aisé pour les couples 100 % d/s car il n’y a pas cet aller / retour entre le monde vanille et d/s.

 

Par Lady Ariciaa
Lundi 9 mars 1 09 /03 /Mars 10:26

Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Un extrait tiré de « Réflexions sur les études de la vie sexuelle des personnes handicapées et sur l’inclusion des personnes handicapées dans les collectivités ayant une attitude positive envers l’expression de la sexualité »


"Commentant son projet de recherche, Madame Paterson signale que, même dans la collectivité homosexuelle, les discours ayant une attitude positive envers l’expression de la sexualité tendent à ignorer les personnes handicapées. Par volonté de transcender les normes de recherche axées sur une perspective clinique et hétérosexuelle, et dans le but de repousser les frontières de l’étude de la vie sexuelle des personnes handicapées, Madame Paterson a choisi, de manière stratégique, de centrer sa thèse de maîtrise sur la déviance et le BDSM, histoire de démontrer en quoi la sexualité constitue un enjeu public et politique dont on a fait une pathologie.

Tout d’abord, Madame Paterson démystifie la déviance et le BDSM, qui d’ordinaire reposent sur des règles de prudence et de consentement. Elle explique que sa recherche portait sur l’expérience des personnes handicapées dans le milieu de la déviance et du BDSM. Son but était de vérifier d’une part si ce milieu faisait place au dialogue en vue d’aborder la question de l’inclusion des personnes handicapées et d’autre part si ces dernières étaient parties prenantes d’un tel dialogue. Le projet visait aussi à jauger le degré de transposition, dans la sous-culture du BDSM, des valeurs sociales dominantes telles que de l’obligation d’être physiquement apte à l’action.

À l’aide de méthodes de recherche qualitative, Madame Paterson a recueilli des données auprès de personnes handicapées ayant différentes déficiences et possédant une expérience plus ou moins riche de la collectivité du BDSM. Tous les sujets avaient eu des échanges tantôt heureux, tantôt malheureux avec les membres de cette collectivité. Leurs commentaires positifs portaient sur les nombreux constituants de ce que l’on estime être la beauté.

Sur d’autres plans, chaque sujet avait son vécu propre. L’un d’eux a constaté que l’ouverture et l’accueil à l’égard des personnes handicapées étaient fonction de l’âge et de « l’ancienneté » au sein de la collectivité. Un autre a fait valoir que l’attitude et l’acceptation des individus lors de fêtes variaient selon le groupe ou la collectivité hôte, le genre d’endroit et la nature des jeux pratiqués.

Un sujet a fait remarquer qu’il était plus difficile de percer la collectivité parce que les intervenants ignoraient la perception qu’on aurait d’eux. Par ailleurs, selon certains sujets, les obstacles physiques et attitudinaux s’ajoutent aux obstacles économiques, étant donné le caractère onéreux des activités. "
 


Source :            http://www.neads.ca/conference2006/fr/studies_paterson.php

C’est vrai qu’on ne se penche pas sur le sexe est les personnes handicapées et encore moins sur le bdsm pour ces personnes handicapées. Pourquoi car déjà dans la vie de tous les jours, cela nous gène. Quand une personne est en fauteuil roulant et qu’on ne la connaît et qu’une personne pousse ce fauteuil roulant, on a tendance à ne regarder que la personne à notre hauteur et on ne pense pas à regarder la personne qui est elle aussi à peut être envie de prendre part à la discussion et qui est dans le fauteuil. C’est quelque chose qui nous dérange le handicap alors on l’occulte en ne le regardant pas comme si c’était une maladie contagieuse, transmissible. Mais non, c’est des personnes tous comme nous juste avec un handicap qui fait leurs différences.


Comme par exemple, je m’intéresse à la langue des signes. Je trouve cette langue très intéressante. Cette façon de parler avec les mains, elle est riche et je la trouve vivante. Mais pour l’apprendre cela coûte cher, je ne trouve pas cela normal. Je m’étais renseigné, il y a deux ans pour l’apprendre car j’avais du temps devant moi. Le prix m’a paru prohibitif => 12 000 francs ! ! ! C’est dommage, car peu d’entendant parlent cette langue. Oui, je connais la dactylographie de la langue des signes qui est l’alphabet de la langue des signes mais c’est comme si je parlais en épelant chaque lettre. C’est bien pour quelques mots mais pas pour une conversation.


Le bdsm est une pratique quand même assez oralisé, avec ses ordres donc orale, avec les phrases murmurés dans l’oreille, avec des phrases avec des intonations plus ou moins différentes … Je n’arrive pas à imaginer ceci par contre via la langue des signes peut être par ce que ce n’est pas mon monde et que j’ai toujours vécu avec l’oral. Pourtant je suis ouverte mais là…

 

Par Lady Ariciaa
Lundi 9 mars 1 09 /03 /Mars 10:23

Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires

Je discutais hier avec une Domina que je connais (en réel), elle me disait qu’il avait beaucoup de consommateurs mais surtout des goujats sans éducation.


 


Je suis entièrement d’accord avec elle car ils viennent juste pour qu’on satisfasse leurs fantasmes de soumission et repartent tranquillement, sereinement après avoir eu leurs doses d’humiliations, d’ordres, de coups (cravache, martinet, paddle, fessée...)

 


Déjà certains viennent les mains dans les poches, puis après il repartent il ne faut pas attendre de leurs nouvelles ou alors une fois qu’ils auront à nouveau besoin de leurs doses de fantasme !

 


J’en ai connu peu comme cela. Mais j’en ai eu ! J’en ai eu deux qui est venu avec rien mais je ne leurs reprochent pas car même s‘il ne faut pas se le cacher ils étaient là pour réaliser leurs fantasmes. Concernant l’un, je sentais son appréhension et ce fut un très beau cadeau. Car un homme ayant « peur » d’une femme, je mets entre guillemet car il n’avait pas peur au sens littéral du mot, au sens où on l’entend habituellement. Je veux dire par là qu’il avait une forte appréhension qui se ressentait, qui était palpable. Ce fut un régal de sentir cela surtout qu’il avait une certaine carrure (handball et rugby étant adolescent). L’autre n’avait pas une carrure particulière, il était dans la norme. J’ai senti aussi sa peur mais là c’était plus un malaise que de l’appréhension. Je le sentais, il n’était pas encore prêt malgré ses dires. C’est vrai aussi que c’était deux novices.

 


Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête d’un homme lors de la première fois mais le premier m’avait dit qu’il s’était senti « sale ». Je pense que ce n’était pas dû au seul fait qu’il s’était soumis à moi mais aussi au fait qu’il avait en quelque sorte trompé sa petite amie. Je l’avais vu dans le plus simple appareil, je l’ai vu en tenue d’adam. Je pense que c’était un mélange de cette soumission et de cette tromperie qui l’on fait se sentir « sale ». L’autre, j’avais interrompu la séance à sa demande car il ne sentait pas capable de continuer. Cela ne m’avait pas étonné car je ne l’avais pas senti près dès le départ. Ce qui m’a fait sourire, c’est le temps que je m’habille et que je range tout. Pendant tout ce temps, il était resté plaqué contre le mur comme s’il avait voulu si fondre pour s’éclipser, pour oublier ma présence, ce qui venait de se passer. Quand j’ai quitté l’appartement, il était toujours plaqué contre le mur lol.

 


Maintenant tous les deux ont continué dans cette voie du bdsm. Un s’est avoué à lui même soumis et souhaite maintenant vivre cela en couple et la avoué à son ex qui découvre avec lui ce bonheur de la d/s d’après ce qu’il me dit. L’autre a découvert le plaisir du travestissement. Il est devenu une soubrette soumise mais je lui ai dit de faire attention aux femmes qui se disent Maîtresse alors qu’elles profitent de lui juste pour faire leurs ménages, leurs vaisselles ou autres tâches ménagères ou de bricolages.

 


J’ai donc connu des hommes qui se disaient soumis mais qui se sont permis de me faire attendre, de rien amener (je ne demande pas la lune, mais des fleurs ou des chocolats. Quand on va chez quelqu’un on amène toujours un petit truc pour ne pas arriver les mains vides. C’est ce que j’appelle l’éducation, la politesse. Je ne demandais jamais qu’ils ramènent quelque chose. S’ils demandaient ce qu’ils devaient ramener, je précisais que je ne voulais pas quelque chose de prix, juste un petit truc pas cher. Je ne voulais pas me sentir acheter. On m’a ramené souvent des fleurs ou des chocolats.), de me demander des choses, de se permettre des choses tel que s’asseoir à coté de moi, se relever sans que je le demande, dire que cela leurs convient mais pas cela…, de ne pas me donner de nouvelles une fois que je me suis occupé d’eux…

 


Je sais bien que nous sommes dans une société de consommation mais je ne me considère pas comme un produit de consommation à jeter une fois utilisé. Je considérais mes soumis comme des êtres humains donc je voulais aussi être considéré comme une femme et non comme un produit ou une Maîtresse réalisant leurs fantasmes.

 


Comme je disais avant je ne suis pas une mac Dom, on ne peut commander son menu. Si j’étais vénale, je ne dirais pas.

 


La politesse et l’éducation veut que quand on va chez quelqu’un on ramène un petit truc (juste un petit truc pour ne pas mettre dans l’embarras la personne qui reçoit le présent), qu’on remercie pour l’invitation en donnant de ses nouvelles et non comme un goujat sans éducation qui s’évapore dans la nature une fois son désir de soumission réalisé.

 


De toute façon, cela ne me concerne plus ayant trouvé mon bonheur auprès d’un jeune homme étant à la fois mon amour de petit ami et mon amour de soumis. Je ne me plains pas donc même si… lol (je le taquine ;-) Il n’y a pas de « même si ». Je suis bien avec lui :- ) )
Par Lady Ariciaa
Samedi 7 mars 6 07 /03 /Mars 14:30

Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires
Article tiré du blog d'alfie :

" L'égo dans la soumission...

J'ai constaté un respect profond et sincère dans le monde de la domination et de la soumission.

Néanmoins l'aspect dégradant de certaines pratiques mettent l'égo du soumis/de la soumise à rude épreuve.

Je suis plus pour une domination cérébrale, mais lorsque je vois sur le net des dominations physiques poussées à l'extrême, je me dis que ça laisse forcement des traces indélébiles en ce qui concerne l'égo du soumis/de la soumise.

J'ai entendu à maintes reprises des Dominatrices relatant le fait d'avoir pris confiance en elles grâce à leur statut de Maîtresse.

Alors de l'autre côté de la barrière, le soumis ne pourrait-il pas perdre progressivement confiance en lui, et s'introvertir?

HONNETEMENT, n'est-ce pas un risque?

Certain(e)s me diront : Le safeword !

Le safeword est un mot que l'on utilise quand "on n'en peut plus", quand on a DEJA dépassé ses propres limites. Le temps de prononcer le safeword, l'égo a déjà été irrité... c'est trop tard.

Le safeword évite LE PIRE, il évite pas les éventuelles séquelles.

Lors d'une séance de domination, le soumis a 2 possibilités :

-Soit il met son égo de côté, et profite au mieux de son expérience.

-Soit il garde son égo au risque de l'irriter.

Je ne sais pas si je suis bien clair...

J'ai récemment conversé sur msn avec une personne qui avait des appréhensions face à la soumission car elle possédait un fort égo.

Ca se comprend... non?

S'offrir à l'autre n'est pas quelque chose d'anodin. S'offrir à l'autre SANS LE CONNAITRE est encore plus inhabituel, voir même pour certains à la limite de la folie.

L'égo est notre identité, c'est notre MOI. Lorsqu'il est titillé les conséquences morales sur l'individu peuvent être terribles...

D'un autre côté, pour notre égo, on a besoin de se sentir vivre, d'exister. Or la souffrance nous prouve que l'on existe...

Alors, égo + soumission = compatibilité? "

Cet article a eu echo en moi car je me suis déjà posé cette question au tout début de la décourtvere de ce monde bdsm.

Je me suis dit que si cela me rendait plus forte peut être que cela pouvait à terme avoir l'effet inverse sur les hommes ou femmes qui se soumettent.

Ce qui m'a fait aussi sourire au départ c'est que la plupart des soumis dont je me suis occupé avaient un caractère fort voir bien trempé et pourtant il aimait la soumission. Je ne trouvais pas cela compatible et pourtant...

Mais finalement j'ai réalisé que j'avais oublié cette pensée, le jour où j'ai plus ou moins décidé d'arrêter de comprendre ce désir voir ce besoin de soumission chez les hommes. Car je n'avais pas de réponses ou des bribes de réponses. J'ai réalisé que je ne pouvais avoir vraiment de réponses à cette question car c'est finalement le mystère l'être humain. On ne peut expliquer tout !

Certains articles dans mon blog font référence à des personnes ou à des choses que j'ai lu et dont je me suis dit que cela laissait forcément une trace, une empreinte pour la personne qu'elle soit psychologique ou physique ou voir même les deux parfois je pense.

Je ne comprends un peu mieux ce plaisir de soumission mais il est vrai que je ne cherche plus non plus à le comprendre. Je profite des joies et plaisirs que me procure la d/s avec mon chéri et puis voilà.

Par Lady Ariciaa
Vendredi 6 mars 5 06 /03 /Mars 17:20

Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

C'est deux anciens articles mais que j'ai eu envie de remettre sur le devant de mon blog car j'apprécie beaucoup cet auteur tout d'abord puis ensuite car c'est deux extraits ont eu eccho en moi.

Bonne lecture.

" Voici un extrait qui explique bien l'attrait que je peux avoir pour la domination psychologique.

Cet extrait est tiré du roman de Bernard Werber " Nous les Dieux ".

Ce qui effraie le plus l'Homme, c'est l'Inconnu. Sitôt cet Inconnu, même adverse, identifié, l'Homme se sent rassuré. Mais "ne pas savoir" declanche son processus d'imagination. Apparaît alors en chacun son démon intérieur, son "pire personnel". Et croyant affronter les ténèbres, il affronte les monstres fantasmagoriques de son propre inconscient. Pourtant, c'est un instant où l'être humain rencontre un phénomène nouveau non identifié que son esprit fonctionne à son meilleur niveau. Il est attentif. Il est éveillé. De toutes ses facultés sensorielles. Il cherche à comprendre afin d'endiguer la peur. Il se découvre des talents insoupsonnés. L'inconnu l'excite et le facine tout à la fois. Il le redoute et en même temps l'espère pour voir son cerveau saura trouver les solutions pour s'y adapter. Tant qu'une chose n'est pas nommée, elle dispose d'un pouvoir de défi pour l'Humanité.

Je trouve que cet extrait montre bien la peur de l'autre face à l'inconnu, et tout l'attrait qu'il peut exercer sur un être Humain. "

" Voici un extrait du roman "Nos amis les humains" de Bernrd Werber, qui m'a fait sourire et penser un peu à la domination même si ce n'est pas si extrême.


Bonne lecture ;-)


"Humains ! Humains ! Qui veut de mes petits humains ? Ils sont propres, ils sont frais, ils sont bien roses ! Humains ! Humains ! Venez voir mes petits humains ! Deux pour le prix d'un. Humains avec pedigree. Humains dressés. Humains castrés qui ne font pas de saletés en appartement. Humains assortis à vos meubles, mesdames. Humains de défense qui surveilleront vos appartements durant les vacances. Mes humains ne mordent pas. Ils savent même lecher la main qui les nourrit. Mes humains sont faciles à apprivoiser. Ils accourent quand on les siffle. Si vous n'en voulez plus, vous n'aurez qu'à les jeter !"

Voilà un marché hors norme ;-) "

J'espère que vous aimez ces deux passages.... ;-)

Par Lady Ariciaa
Dimanche 1 mars 7 01 /03 /Mars 21:01

Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Voilà une définition qui me plaît bien même si elle est au féminin. Car pour moi un soumis et un esclave cela n'a pas le même sens à mon regard.

La Soumise

La soumise est celle qui se soumet aurait dit Monsieur de La Palisse. En se soumettant, elle donne le pouvoir a celui qu’elle s’est choisi en confiance comme son Dom/Maître et se place dans un rapport de dépendance vis à vis de lui. Si elle accepte son pouvoir c’est pour qu’il la guide dans ses désirs et la révèle à elle-même, non pour qu’il l’utilise pour satisfaire ses propres lubies.

La soumise se confie à l’autre dans un cadre et des limites précises connues et acceptées des deux, certains ont pu ainsi dire non sans humour que « la soumise trace les limites du pré dans lequel gambade le Maître ». En se soumettant, elle s’engage à veiller au plaisir de son Maître et à suivre les règles qu’il lui impose, pour autant que celles–ci correspondent à ses attentes profondes et contribuent à son évolution, elle a le droit (le devoir de refuser toute chose qui sortirait du cadre fixé, ou qui serait contraire à ses aspirations.

On est loin du fantasme de certains qui s’imaginent qu’une fois le collier passé au cou de la soumise, ils peuvent tout exiger d’elle, même si cela va à l’encontre de ses envies ou heurte ses sentiments. Elle n’est pas là pour obéir servilement à celui qui abusant de sa confiance et de sa méconnaissance de ce monde tenterait de lui faire croire qu’il y a des choses qu’une « bonne soumise » doit subir sans discuter, elle ne ferait alors que servir l’ego dilaté d’une « bite en fleur », au risque de se déstabiliser.

La soumise, contrairement a ce qu’imaginent certains, n’est nullement une potiche passive se tenant béatement aux pieds de son Maître, au contraire elle est acteur de la relation, s’investissant dans celle-ci tout autant que lui. Si elle se plie aux consignes et aux règles qu’il édicte pour elle, ce n’est pas par peur d’une quelconque punition mais par envie de se dépasser, par volonté de progresser, tant pour le plaisir qu’offrir sa soumission à son Maître lui procure, que pour le plaisir qu’il a la recevoir. C’est en étant active qu’elle assume ses choix, ses désirs et affirme ainsi sa liberté.

A la différence de la masochiste qui ne met aucun affect dans la relation, son partenaire n’étant qu’un vecteur de plaisir interchangeable, la soumise ne peut vivre sa relation sans éprouver des sentiments pour son Maître. En se confiant à lui, certes, elle lui offre son corps mais, surtout, elle lui donne aussi les clefs de son cœur. Si en tant que soumise, elle l’a choisi comme guide pour ses compétences et la confiance qu’elle place en lui, en tant que femme c’est son cœur qu’elle a laissé parler en le choisissant comme compagnon de route. La soumise se confie au Maître, la femme se donne à l’amant.

Esclave

Le terme esclave a, dans la bouche de certains, une connotation très péjorative, souvenir de l’époque pas si éloignée de la traite des esclaves, oubliant par la même que le philosophe grec, Ésope, était un esclave. Ceux-ci voient dans l’esclave une sous espèce a mi-chemin entre la chienne et la carpette, qui a perdu toute capacité de réflexion et n’est plus bonne qu’à ânonner servilement les inepties qu’un tyran névrotique lui a inculqué. On est bien loin du SS&C (« sur, sain, consensuel ») et par la même hors du champ du BDSM, on entre de plein pied dans le domaine de la psychopathologie.

Il convient de se débarrasser de la connotation péjorative que certains ont, a tort, donné à l’esclave dans le monde BDSM, pour revenir a une définition plus proche de celle de la langue française.

L’esclave est avant tout celle qui se donne totalement et sans limites à son Maître. Là réside la grande différence avec l’esclave « classique » où l’esclave est soit fait prisonnier soit acheté par le maître. Dans le monde BDSM, c’est l’esclave qui, de sa propre initiative décide librement de se donner à celui qu’elle a choisi comme Maître. C’est à lui et à lui seul qu’elle se donne, même esclave elle reste une femme non une marchandise échangeable, il ne peut ni la prêter ni la donner (la louer ou la vendre serait du proxénétisme non du BDSM ).

Qu’on ne s’y trompe pas, même si ce don est a priori « pour la vie », que le Maître se montre indigne du présent qui lui est fait et c’est avec autant de fougue qu’elle reprendra sa liberté.

Ce don n’est pas un abandon d’elle-même, une négation de soi, au contraire c’est affirmer sa volonté d’appartenance, assumer totalement ses désirs d’obéissance. Ce passage de la soumise à l’esclave est l’aboutissement de la longue maturation qui l’a conduit à une acceptation sans réserves de soi, de la relation, de l’autre. La femme a accepté la soumise qui était en elle, la soumise a été conquise par l’amant. C’est cette double acceptation qui permet que le don devienne total, absolu.

C’est la connaissance que chacun a de l’autre qui permet de s’affranchir des limites, d’explicites, celles-ci sont devenues implicites, il n’y a plus de consensus à rechercher, la relation est consensus. Ce n’est donc pas un blanc seing que l’esclave donne au Maître, porte ouverte à toutes les dérives, au contraire, c’est la preuve ultime de la confiance qu’elle a en lui, elle a acquis la conviction qu’il tiendra la barre d’une main assurée.
Pour reprendre l’analogie du pré chère à certains on peut dire « l’esclave a enlevé les barrières, ils sont libre d’explorer tous les territoires, elle sait que le maître n’ira pas les perdre dans des ornières ».

Acmé de l’évolution de la soumise, l’esclave est aux yeux de certains une utopie, un rêve ultime pour d’autres ; mais peut-on parler de l’esclave sans parler du Maître ? L’esclave n’existe que par et pour son Maître de même qu’il n’existe que par et pour elle, ce ne sont plus deux individus mais la fusion de deux être, dans une entité qui les transcende, le couple Maître/esclave.

source :
http://bdsm.alternative-sex.fr/blogs/entry/difference-soumise-esclave

Par Lady Ariciaa
Jeudi 26 février 4 26 /02 /Fév 14:49

Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Quel régal, je viens de trouver l'épisode de Bones avec le poney boys.

Voici le lien et avancé la flèche jusqu'à 18'01. Vous tomberez en plein sur les deux agents face à un moment de dressage de poney boys et les petits commentaires m'ont bien fait sourire.

Bon visionnage.


link

Par Lady Ariciaa
Mercredi 25 février 3 25 /02 /Fév 15:12

Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Horloge

 

Ma présentation

  • Lady Ariciaa
  • Le journal de Lady Ariciaa
  • En couple
  • Un blog sur le vécu et le ressentie d'une jeune Domina, sur la découverte du milieu bdsm, sur mes expériences, sur la vie en couple en d/s ...

Droits d'auteur


ici textes déposés par © Lady Ariciaa
protégés sous peine de poursuite

Derniers Commentaires

Recherche

Boutique sm appréciée


http://shop.morgane-folies.com/Banniere_MF_468_60_a.jpg
 link

La quadrature du Net

http://www.laquadrature.net/images/banner-supportLQDN2.gif
 link

Stressé ? Le remède : cliquez



 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés