(Ecrit le 24 mai à l’heure du midi)

Me voilà en train d’attendre ma correspondance (deux heures d’attente). Il fait chaud, le soleil brille, le ciel est bleu (et les oiseaux chantent ;-) ) J’ai presque l’impression d’être en juillet / août avec cette chaleur.

 



Me voilà en route pour chez moi, fini la magie de Cannes et voilà la vie « normale » qui reprend son court.



Je suis à la terrasse d’un café en train de me restaurer et me désaltérer. Ce séjour à Cannes est bien présent dans ma tête et je ne pense pas que cela me quittera de si tôt. Je ne pense pas qu’il s’effacera un jour car c’est un souvenir impérissable. Beaucoup auraient aimé être à ma place, je pense. D’ailleurs, je ne pense pas, j’en suis sûre. J’ai pu mener la grande vie pendant quelques jours et je remercie cet ami soumis qui se reconnaîtra.



La d/s n’a pas eu une place très importante bien que je sois allée rejoindre cet ami soumis en tant que Domina. Car la magie du Festival de Cannes m’a carrément happée, absorbée. J’ai été imprégnée par  la magie du festival. J’étais sur un petit nuage bien loin de tout, loin de la vie quotidienne, loin de la d/s, loin de mes préoccupations de tous les jours… J’étais ailleurs, j’étais dans la magie et le rêve que crée ce festival de Cannes. Cet endroit où tellement de personnes rêvent d’aller, j’ai monté les marches, côtoyé des gens connus, vu des films en avant-première. C’est magique, je n’ai pas d’autres mots pour définir ceci.

Par Lady Ariciaa
Mardi 26 mai 2 26 /05 /Mai 13:50

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(Ecrit le 24 mai dans la matinée)

 


Me voilà dans le train de retour. Voilà le rêve se finit.

 


J’ai aimé, apprécié ces vacances qui étaient quelque part emprunt de magie. Car le soumis avec qui j’étais connaissait pas mal de personnes donc beaucoup de rencontre par son intermédiaire. Cela m’a permis de croiser, de bavarder, d’échanger avec pas mal de monde. Il me fut agréable d’échanger sur les films vu à Cannes mais aussi sur d’autres. J’ai pu enrichir ma culture cinématographique mais pas seulement car on a abordé divers sujets donc j’ai enrichi en fait ma culture générale.



Au festival, j’avais un pass qui me permettait contrairement à beaucoup d’accéder librement et de voir les films dans les séances qui plaisaient.



Il y a différentes séances :



- pour la presse

- pour le marché du Cinéma

- pour tous publics (enfin ceux admit au festival)

- pour les personnes ayant une invitation

      - …

 


Mais aussi différent festivals :



- de Cannes

- semaine de la Critique

- quinzaine des réalisateurs         

                              -  …



J’ai vu de ce fait beaucoup de films. Mais le film qui m’a le plus plu même si il n’était pas en compétition est « Agora » de Alejandro Amenabar. Car on voit Alexandrie sombrait dans le Chaos et cette jeune femme qui enseigne et qui se bat pour garder le savoir de cette somptueuse bibliothèque. (Si cela se serrait passer à Rome, j’aurais dit que cette jeune femme est une Rome antique => romantique ;-) ) On voit les trois personnages principaux de cette histoire vivre, on les voit évoluer, on a mal pour eux, on espère pour eux… même si on se doute de la fin. J’ai vraiment été absorbé par le film, par cette histoire. J’ai vraiment aimé ce film. Puis les termes ou habitudes qui m’ont fait sourire « Maîtresse » pour les esclaves, la symbolique du collier, le fouet…J’aurais vu cela il y a plus de deux ans, cela m’aurait pas ainsi fait sourire.



Même si « Das Weisse Band » était un très bon film (il a eu d’ailleurs la palme d’or), j’ai préféré celui de Alain René « Les herbes folles », il est vrai qu’il a eu un prix. J’ai bien aimé ce jeux du chat et de la souris entre ses deux personnages. J’ai eu beaucoup de plaisir à le regarder. J’ai été happé par l’histoire et le jeux des acteurs.



Par contre le film de Johnnie To avec Johnny Halliday, j’ai aimé mais après tout le tapage qu’il y a eu. Je trouve qu’il est bien mais disons qu’il ne casse pas des briques. L’histoire est bien, elle est bien ficelé. Il y a des moments où il y a de l’humour et c’est vrai que j’ai passé un agréablement moment. Dire que j’ai été absorbé par le film, non. Je pense si il avait été un peu moins sanguinolent et plus en finesse. Cela aurait pu peut être plus m’absorbé. Cependant, je le conseille tout de même car j’ai passé un agréablement moment, il y a des péripéties intéressantes même si certaines on pouvait s’en douter. Néanmoins, c’est un film à voir tout de même car sans tout ce tapage, je pense qu’il aurait été bien accueilli. Les gens en entendaient, je pense trop par rapport au film et à son histoire.



Mon classement sur les films vu :



:-) :-) => très bien, je le conseille. A voir

 


:-) => bien, à voir



 :-) :-$ => avis partagé, bien mais il y a un « mais », à voir si on a le temps



 :-$ => moyen, à voir si on a le temps

 


:-( => bof, pas terrible

 


:-( :-( => je n’ai pas aimé


Taking Woodstock de Ang Lee :-) :-)


- Antichrist de Las Von trier :-$


- Agora  d’Alejandro Amenebar :-) :-)


- A l’origine de Xavier  Giannoli (titre original “In the begining”)  :-)


- Visage de Tsai Ming-Liang :-( :-(


- Là haut de Peter Docter (titre original « Up ») :-) :-)


- Thirst, ceci est mon sang de Park Chan Wook (titre original Bak Jwi) :-)


- Inglourious Basterds de Quentin Tarantino :-) :-)


- Policier Adjectif :-( de Corneliu Porumboiu (titre original “Politist, Adectiv“) => sauf la fin qui est bien


- L’imaginarim du docteur Parnassus de Terry Gilliam (titre original “The Imaginarium of Doctor Parnassus“)  :-) :-$


- Ne te retourne pas de Marina De Van :-) :-)


- Panique au village de Stéphane Aubier et Vincent Patar :-) :-)


- Neuilly ta mère :-) :-$ (disons qu’il est bien, j’ai passé un bon moment. J’ai ri. mais avec des grosses ficelles et des stéréotypes à la pelle)


- Les contes de l’âge d’or de Hanno Höfer, Razvan Marculescu, Cristian Mungiu, Constantin Popescu, Ioana Uricaru (titre original “Amintiri din Epoca de Aur) => c’est en fin plusieurs court métrages sur les légendes urbaines roumaines :-) :-)


- Le ruban blanc de Michael Haneke (titre original “Das Weisse Band“) :-) :-)


- Rien de personnel de Mathias Gokalp :-)


- Précieux de Lee Daniels (titre original “Precious“)  :-) :-)


- Prophète de Jacques Audiard :-) :-)


- La carte des sons de Tokyo de Isabel Coixet (titre original ”Map of the sounds of Tokyo”) :-(


- Les herbes folles d’Alain Resnais :-) :-)


- Gens ordinaires de Vladimir Perisic (titre original Ordinary People“) :-( :-(


- Vengeance de Johnnie To :-)


- Vincere de Marco Bellochio :-)

 


Me voilà critique d’un jour ;-) J’ai discuté avec un grand critique italien. Quand j’ai donné mon avis sur un film que lui n’avait pas aimé mais moi si. Je lui ai dit que en même temps, je n’étais pas critique. Il m’a dit que comme je venais d’argumenter mon choix sur le fait que j’aimais ce film, je venais d’en faire une critique.
Par Lady Ariciaa
Mardi 26 mai 2 26 /05 /Mai 13:47

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(Ecrit entre le 13 et le 24 mai)

 


C’est une union entre deux personnes, une confiance que l’un remet à l’autre et que l’autre accepte. C’est un cocon qu’on crée le temps d’un instant, un cocoon que la Maîtresse tisse petit à petit au cours de ce moment.

 


C’est aussi une exploration de soi et de l’autre, une exploration de ses sens. On se découvre, on découvre l’autre. On expérimente les plaisirs de la d/s, on ordonne, on cravache, on bondage, l’autre ressent, obéit … C’est un partage et un échange de sensation, de plaisirs, d’émotion. On se découvre capable d’être sadique (un poil ;-) ), d’être imaginative, que de passer du vanille à la d/s n’est finalement pas une chose difficile comme on peut se l’imaginer. L’autre réalise qu’il peut endurer les coups de divers accessoires de la part de la Maîtresse, voir dépasser limites, découvre le plaisir d’être déposséder de soi, de ne plus être que le jouet de l’autre. Le jouet de ses envies, désirs, fantasmes et caprices.

 


La d/s en couple est finalement je pense comme une sorte de symbiose de deux être car cela génère une meilleure compréhension de l’autre, une ouverture d’esprit aussi cela permet de faire tomber plus facilement les barrières qu’on peut avoir (parfois une réminiscence de notre coté vanille). Un plaisir commun chacun dans son « rôle », des émotions, des sensations partagés, ressentis que ce soit corporellement ou mentalement. Un moment d/s , c’est un instant où le couple vanille s’évapore pour laisser place à la d/s et à ses règles. La petite amie se transforme en la Domina inaccessible et un brin sadique. Le petit ami se transforme en soumis obéissant et si ce n’est pas le cas. Une punition lui tombe dessus et le remet dans le droit chemin.



La d/s c’est 4 mots très importants :

                                 - Respect

                                 - Echange

                                 - Ecoute

                                 - Dialogue

 


Quand l’autre nous remet son corps, il nous remet sa confiance. C’est un cadeau inestimable qu’il faut bien être conscient de recevoir et s’en montrer à la hauteur en étant responsable de ses actes. Car l’autre a devenir notre jouet, il reste néanmoins toujours un être humain. Enfin quand je dis inestimable, je parle d’hommes qui aiment réellement la soumission et non de pseudos soumis fantasmeurs. Un(e) bon(ne) Dominant(e)  sait respecter l’autre et surtout respecter ses peurs et appréhensions.

 


Ce qui est aussi nécessaire avant de dominer, je pense et de connaître les peurs, appréhensions et limites de l’autre pour ne pas réduire le cocon crée petit à petit en un rien de temps. Car cela doit être un moment de plaisir, on peut ainsi amener tout doucement l’autre à dépasser ses appréhensions et avec le temps ses peurs et tout doucement l’amener à franchir ses limites. La d/s c’est un peu comme le conte de La Fontaine avec la tortue et le lièvre. Il faut savoir prendre son temps pour amener l’autre où on veut, la précipitation n’a rien de bon car cela ne fera que pousser le soumis dans ses retranchements. Une autre métaphore, pour amener l’autre où on veut c’est comme un animal qu’on veut apprivoiser, on y va doucement pour ne pas l’apeurer, on prend son temps et bien là c’est pareil.


De mon coté, je ne peux pas dominer s’il n’y a pas d’échanges de sensation, un partage d’émotion. Effectivement j’ai effectivement beaucoup de plaisir à dominer mais à condition que l’autre aussi. Sinon où est le plaisir ? J’aime ressentir l’autre, ressentir ses appréhensions, sentir sa respiration qui augmente, le voir frémir… Si c’est dominer pour dominer,  non merci.

 


Je pense que pour une bonne domination, rien ne vaut l’écoute et le dialogue. De plus, cela donne des idées, on comprends mieux l’autre, on peut mieux le cerner donc on peut le dominer plus en finesse. Je suis quelqu’un qui adore la domination cérébrale donc forcément le dialogue qui est essentiel pour cela. Même si je tends à devenir aussi pas mal physique. Car dans un couple, le soumis a réellement confiance en la Domina. Il sait qu’elle l’aime donc il y a moins de possibilités de dérapages. Alors que en d/s avec un soumis qui nous connaît mais sans plu, c’est différent car il a plus de craintes d’un dérapage ou d’un délire soudain de la Domina. Donc c’est vrai que l’exploration du physique est quelque chose de très agréable car on mesure notre pouvoir sur l’autre. C’est à nous et à nous seule de décider quand, comment et quoi va lui tomber dessus.

 


La d/s est quelque chose en couple qui permet, je trouve une meilleure compréhension et entente, un attachement à l’autre plus rapide et plus fort car il y a un échange qui est plus fort qu’en vanille par la d/s et sa pratique. Cela lève pas mal de frein même si cela en crée d’autres mais qu’on peut lever petit à petit avec le temps.
Par Lady Ariciaa
Mardi 26 mai 2 26 /05 /Mai 13:45

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(Ecrit entre le 13 et le 24 mai)

 


Je suis au bord de la plage, j’entends le bruit des vagues qui se jettent sur le sable. J’entends les rires, des cris, des langues étrangères tout autour de moi. Une légère brise me souffle dessus.

 


Je suis à Cannes, ce qui est magique ce ne soit pas que je sois à Cannes, ni que je sois au bord de la croisette à bronzer. Mais bien que je sois à Cannes car j’accompagne un ami soumis ……. au festival de Cannes.

 


Il a des responsabilités au sein du festival, il a des avantages non négligeables dont je profite l’accompagnant. Comme être logé dans un bel hôtel sur la croisette (ce qui m’a amusé c’est que la chambre fait 40 m² et mon studio chez moi 30 m²), de manger dans de grands restaurants (Carlton, le 38 du Gray d’Albion, le Fouquet’s du Majestic), de voir des films en avant première, de découvrir des films de diverses nationalités, de faire rencontre de personnes de différentes pays, de cotoyer ((Edouard Baert, Patrick Poivre d’Avor, David Pujadas, André Dussolier, Sabine Azema, Samuel Lebihan, Jack Lang…) ou apercevoir des gens connus (Charles Azavour, Johnny et Leaticia Halliday, Tarantino, Leaticia Casta, …), producteur indien…) de rencontrer des personnes (journalistes d’Italie, de République Tchèque, de France presse (le Monde, 20 minutes ) et radio (France inter et France Région), un photographe de New York, un programmeur d’Israël, un réalisateur de Bombay, un de monter les marches du festival …

 


Tous ceci fait que mes vacances sont magique, vous allez me dire la magie du cinéma ? Ce n’est pas faux. Pourquoi je dis magique, tout simplement car je n’ai rien à avoir avec le monde du cinéma, j’ai juste eu la chance que ce soumis m’y invite et je le remercie.

 


Comme quoi la d/s amène à beaucoup de choses bonnes ou mauvaise qui peuvent changer toute une vie , la bouleversait en un rien de temps. Si il n’y avait pas eu la d/s, je ne me serais pas engueuler avec mes parents avec mon forfait internet qui explosait, je n’aurais jamais rencontrer mon p’tit virus donc je n’aurais jamais déménagé pour me rapprocher de lui, je n’aurais pas le boulot actuel, je n’aurais pas menti autant à mes proches sur mes excursions dans des soirées bdsm ou pour des séances, je ne serais surtout pas ici aujourd’hui invité au festival de Cannes…

 


C’est magique aussi car c’est un rêve que d’y être, un rêve partagé par beaucoup de personnes de tous âges et toutes nationalités confondus.

 


La magie du Cinéma…
Par Lady Ariciaa
Mardi 26 mai 2 26 /05 /Mai 13:41

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Origine des mots

Martinet, père fouettard, mère fouettarde, fouetteur et fouetteuse.

1 - Le martinet

Le martinet est un petit fouet avec des lanières en cuir. Il est constitué d'un manche en bois d'environ 25cm à 35cm. Il est, en général doté d’une dizaine de lanières plates ou carrées d’une longueur un peu supérieure à la longueur du manche. C'est un petit fouet traditionnel pour le châtiment corporel et utilisé autrefois en France, voir toute l’Europe. Il est particulièrement efficace sur une peau nue. Les fesses, autrefois, connurent des moments de crispations, de sifflements et de claquements secs. Elles devenaient zébrées et de couleur rouge vif. On peut dire que les lanières allumaient le feu ! Dans les pays anglo-saxons (USA – UK …) le martinet est connu sous le nom de « french whip », traduction : fouet français.

Le martinet est similaire au Chat à neuf queues, un instrument sévère, à neuf lanières longues généralement en cuir, utilisé dans les marines, les forces armées et les institutions pénitentiaires en Angleterre.

L'usage du martinet pour fesser les enfants est cependant tombé en désuétude en France, et peut être assimilé à des mauvais traitements. Une jurisprudence française de 1984 fait désormais apparaître implicitement le martinet comme étant hors-la-loi. C'est d'ailleurs pour cela qu'on le trouve désormais au rayon « produits pour animaux » de certaines grandes surfaces. Le martinet est aussi vendu dans les sex-shops, il peut être fabriqué par un artisan du cuir comme le bourrelier, c’est certainement chez eux que nous trouverons les meilleurs martinets. Le martinet restera un instrument de prédilection pour la fessée dans le « SM », c’est à dire le sadomasochisme.

Origine du mot martinet

D’après le Dictionnaire étymologique de la langue française d'Oscar Bloch et Walther Von Wartburg, la référence en matière d'étymologie, le nom, qui n'est pas attesté avant le début du XIXème siècle, aurait deux explications possibles.

Ou bien il s'agirait d'un diminutif de Martin, surnom attribué au bâton et qu'on retrouve chez « Jean de la Fontaine » ou bien son nom proviendrait du général français Jean Martinet qui infligeait des exercices interminables et épuisants aux troupes de Louis XIV et exigeait un respect absolu du règlement. Il aurait préféré l'utilisation d'un fouet à multiples lanières plutôt qu'un instrument de flagellation à lanière unique, comme les chambrières utilisées en équitation et qui avait tendance à abîmer, voir tuer les hommes durant le châtiment corporel.

2 - Le Père Fouettard

Le Père Fouettard est apparu au XVIe siècle. Plusieurs versions de son origine hantent les campagnes.
En Alsace et en Lorraine

Selon la vraie histoire alsacienne, le personnage de Pierre Ladret aurait été inspiré par le fantôme d'un homme qui a bel et bien existé : le seigneur Axel Biard. À la fin du Moyen Âge, ce terrible seigneur terrorisait la commune de Wissembourg. Il aurait laissé un tel souvenir qu’il serait devenu le Père Fouettard dans toute la région... et au-delà.

Selon une autre version, il serait né à Metz en 1552 pendant le siège de la ville par l'armée de Charles Quint. Les habitants de la ville firent une procession avec un mannequin à l'effigie de l'empereur à travers les rues avant de le brûler. Ce mannequin pourrait être à l'origine de la légende.

La ville de Metz donne sa version du personnage : Une des légendes raconte que le Père Fouettard est né à Metz en 1552, lors du siège de la ville par les troupes de Charles Quint. Pour donner du courage aux habitants assiégés, la corporation des tanneurs invente un personnage grotesque, armé d'un fouet, qui poursuit jouvencelles et damoiseaux. L'année suivante, Metz est libérée. Le personnage au fouet est ressuscité. Son passage coïncide avec celui de Saint Nicolas. Sa caricature restera dans les esprits sous l'appellation de Père Fouettard, un tanneur de fesses, accompagnateur de saint Nicolas, un distributeur de cadeaux.
En Espagne

Il pourrait être aussi d’origine espagnole. Les espagnols étaient terrorisés par le despotisme de Charles Quint. Après sa mort, pour se moquer de lui, ils créèrent un personnage petit, noire de peau comme les maures et se trouvait toujours derrière le grand Saint Nicolas. Charles Quint avait beau avoir été l’empereur d’un royaume où le soleil ne se couchait jamais, il ne sera jamais égal à un saint du paradis. Et comme il était très méchant, le maure avait un bâton dans sa main. Plus tard le bâton a fait place à des verges, puis à un martinet.

3 - Mère fouettarde

En Italie dans la nuit du 5 au 6 janvier la Befana vient mettre des cadeaux dans les bas « pas les souliers » des enfants sages et des morceaux de charbon dans ceux des enfants désobéissants. Nous voilà donc bien en présence d’un avatar féminin du couple Saint Nicolas et Père Fouettard. Elle est une sorte de dualisme, d’une part la « Mère Noël » doublée de la « Mère fouettarde ».

4 - Fouetteur et fouetteuse

Il est probable que ce mot remonte au 17ème siècle. Dans les collèges, un frère religieux avait pour mission de punir les élèves avec un fouet généralement un martinet avec des lanières en cuir ou en corde. il portait comme nom le Frère Fouetteur ou Frère Discipline. Le fouet portait parfois comme nom la discipline. Au 19ème siècle, dans les maisons closes, des prostituées pratiquant la flagellation étaient appelées : Maîtresses ou Fouetteuses. Les maisons closes sont interdites en France depuis 1946, ce n’est pas le cas en Belgique, en Allemagne et en Hollande. Cependant bon nombre de « Fouetteuses ou Maîtresses » sont sollicitées par des « Minous » en mal de fessées.

Tiré de skiran, le minou des ardennes


Par Lady Ariciaa
Lundi 25 mai 1 25 /05 /Mai 10:55

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Il semblait tout d’abord évident que dans l’imagerie générale du hard, les sévices corporels tiennent le haut du pavé. Suivi de prés par tout ce qui touche à l’entrave : bondage, menottes, liens… La troisième grande ligne étant le rapport dominant dominé avec toutes ses variantes et implications.


Dans l’esprit de beaucoup, adeptes ou non de ce genres de pratiques, le SM c’est d’abord l’idée d’un corps soumis à la souffrance et d’un maître qui inflige cette souffrance.

 

 

 

Naturellement cette dernière prendra tous les aspects possibles et imaginables : bougies, aiguilles, pinces, électricité, scarification, brûlures, et bien entendu la flagellation.

 La flagellation qu’est ce que c’est ?

Ce mot du 14 éme siècle, vient de la famille latine de FLAGRUM signifiant fouet à plusieurs lanières garnies de boutons de métal et d’os. Dans la même famille on trouve le mot FLAGELLUM : fouet plus petit et cinglant.

 

Le mot fouet quant à lui est un mot du 13 éme siècle, qui vient du latin FAGUS, le hêtre, et signifie verge de hêtre.

A noter que le mot fléau, instrument pour battre le blé, a la même racine ; ainsi que le mot fêlure qui signifie littéralement trace de fouet.

 

Il est intéressant de noter que déjà dans le latin ecclésiastique, le mot fléau signifie aussi, châtiment envoyé par DIEU.

 

On le voit donc, la flagellation inclus l’idée d’instrument, de mouvement, et d’action. On pourra donc fouetter son partenaire avec toutes sortes d’ustensiles : fouet, verge, bâton, badine, canne, bambou, ceinture, ceinturon, lanière, courroie, martinet, chat à neuf queues, cravache, baguette, nerf de bœuf, chambrière, orties, chardons, épines, herbes, raquettes, paddles, battes, …la liste n’est pas exhaustive et laisse libre cours à votre imagination.

 

Les gifles et les fessées même si elles peuvent faire partie intégrante d’une bonne flagellation font souvent l’objet d’une séance à part entière et nécessitent une technique qui leur est propre. Nous ne ferons que la survoler ici.

 

Si l’on essaie de dresser un arbre généalogique de la flagellation, on se rend vite compte que cette pratique a dans l’histoire trois grandes utilisations:

On trouvera bien sûr une interconnexion entre la religion et la punition.

 

Mais je vous rassure, l’homme a toujours su se servir de son imagination et de son environnement pour son plaisir. C’est pourquoi, une quatrième utilisation de la flagellation, sexuelle cette fois, apparaît en filigrane tout au long de l’histoire, et ce dés le Kama Sutra. Elle n’est cependant un phénomène sexuel, clairement assouvi et assumé que depuis le 17 éme siècle.

 

Religieusement, la flagellation est utilisée souvent pour atteindre des états de transe. Les chaman par exemple considèrent que c’est un excellent moyen de se perdre soi-même afin d’entrer en contact avec Dieu. Lors de cérémonies ou de rites, on utilise la flagellation afin d’attirer l’attention des divinités ou de rendre les femmes fertiles. Le culte de diane chasseresse par exemple donnait lieu à de véritables concours de fouet.

 

Les missionnaires quant à eux ont allègrement utilisé le fouet en Afrique, au Mexique ou au Paraguay, afin de forcer les populations à se convertir.

Médicalement on a fouetté les fous entre le 17 et le 19 éme siècle. A Rome, le culte de Junon demandait à se que l’on fouettât les femmes pour lutter contre leur stérilité. Et d’une façon plus général on a longtemps cru que la flagellation aidait à lutter contre l’impuissance.

 

On a souvent utilisé le fouet en guise d’électrochoc pour « réveiller » un malade ou une personne dérangée.

 

Dans l’armée, dans la police, dans la marine… on a également largement utilisé la flagellation. Les mutineries étaient punies par le fouet ainsi que les manquement à la règle. On recourait également au fouet pour faire des exemples. Pour calmer des ardeurs belliqueuses ou des récalcitrants. Des déserteurs furent fouettés ainsi que des soldats en cas d’échec de leur mission.

La police s’en servait régulièrement pour punir des fautes ou faire parler des suspects. Il n’était, par exemple, pas rare d’attacher une prostitué nue sur un âne. On lui faisait faire tout un périple jusqu’à la prison, périple au cours duquel la population était libre de la frapper. Enfin, une des applications les plus répandue était sans conteste la torture. A ce propos, il faut noter que très tôt on a su que certains bourreaux pouvaient retirer du plaisir à molester leurs victimes et des ordonnances spéciales, du moyen - âge au 18 éme, ont réglementé les séances de tortures. Certains bourreaux furent même à leur tour punis pour avoir commis des excès.

 

Quant à l’interconnexion entre le religieux et le punitif, les exemples ne manquent pas. Tantôt les moines ou tout abstinent se flagelle pour chasser les ardeurs ,chaleurs et autres montées de sève. Tantôt il se mortifie pour chasser de vilaines pensées. Il se flagelle pour expier une faute commise ou pour se punir de ses péchés. Parfois c’est l’inverse et ce sont les paroissiens qui se font frapper. Des exemples de nonnes dévêtues puis battues sont répertoriés. Plus généralement, on recherche la mortification de la chair, dans une recherche mystique, afin de ressentir les douleurs du christ, et de se rapprocher de dieu.

 

Quelque soient les causes, les pratiques et les alibis dans ces quatre catégories, elle démontre une chose évidente : L’union du corps et de l’esprit. Si on cherche à punir l’un c’est pour faire entendre raison à l’autre. Si l’on meurtri le corps c’est pour pousser l’esprit plus loin. Si l’on violente le corps, c’est pour que l’esprit réagisse. Le principe est fort simple : agir de façon à souder le corps et l’esprit, en les amenant à se dépasser, à se stimuler l’un l’autre. Les informations de douleur physique transmises au cerveau agissent comme des détonateurs qui forcent la pensée à avancer, celle ci à son tour transmet au corps l’ordre d’endurer et de résister…

 

C’est cette alchimie qui nous intéresse quand on parle de SM et de flagellation. Que votre relation soit physique ou très psychologique, le rapport corps/esprit est à la base de tout. Si par exemple vous décidez d’attacher votre partenaire et de laisser seul, pendant X temps, totalement isolé, son confort physique interviendra à coup sûr dans sa capacité de résistance et par delà dans le plaisir qu’il prendra à ce jeu. Et bien avec le fouet c’est la même chose. Les premières impressions sont toujours la morsure, la douleur, et puis l’on décide d’endurer, d’avancer, de se motiver pour aller plus loin. On habitue son corps et donc sa pensée, on trouve son confort , on cherche à se surprendre, à surprendre le fouetteur. Plus vous recevrez de coups plus votre esprit s’affolera, analysera, travaillera et plus vous irez Loin physiquement. Le secret résidant bien évidemment dans la manière dont vous êtes fouettés. Le dépassement de soi, l’extraordinaire magie qui transforme douleur en plaisir, la volonté de continuer à subir ou a frapper, plus longtemps, plus fort, Tout cela vous l’obtiendrez avec de bonnes séances, bien maîtrisées.

 

Ce phénomène est chimique. La capacité de supporter la douleur est directement liée à la quantité de substances organiques chimiques sécrétées dans le corps. Dés le début de la séance, en caressant, en pinçant délicatement la zone à fouetter on prépare le fouetté, à la fois physiquement et spirituellement. Cette période d’échauffement va aller en s’intensifiant afin de donner au cerveau du fouetté la possibilités de mobiliser le corps et de sécréter des neurotransmetteurs analgésiques ou euphorisants. C’est ce qui fait par exemple que l’on supporte mieux la douleur quand on approche de l’orgasme.

 

C’est cette notion de lien corps /esprit qui anime souvent les clients des prostitués, spécialisées dans le SM. Les soumis sont souvent des hommes d’affaire ou des gens à fortes responsabilités qui viennent se faire fouetter pour vider le stress de leur esprit, pour se calmer, se détendre.

 

Avant de passer à des notions plus pratiques, plus manuelles, je voudrai donner quelques conseils (liste non-exhaustive):

 

Eviter de vous lancer à corps perdu dans des séances de flagellation si vous êtes dans un égat second. Alcool ou drogue en trop grande quantité. Si chez certain cela a un effet anesthesian, chez d'autre cela peut être le contraire. La qualité des gestes est bien différentes selon notre fatique ou notre taux de substances variées dans le sang...

Convenez toujours d'un mot ou d'un geste pour arrêter le jeu, si nécessaire (voir safeword)

On ne tape pas sur son partenaire comme un abruti, c'est censé être un plaisir

 

A ce propos j’aimerai revenir sur l’idée de la flagellation dans le cadre d’une punition. Dans un rapport dominant/dominé. La séance ne doit pas être utilisé n’importe comment. Car elle doit répondre à la fois à sa fonction de prise de pouvoir sur l’autre et aussi à sa fonction de punition.

On fouettera pour mettre à sa botte et montrer qui est le maître. Mais on fouettera aussi pour punir l’esclave désobéissant. C’est pourquoi les coups ne seront pas les mêmes et les conditions de la séance changeront. On pourra être plus dur, verbalement par exemple, ou humilier davantage le dominé, en public pourquoi pas, dans le cadre d’une punition.

On n’utilise pas n’importe quel accessoire sans savoir si son partenaire va encaisser. Le chat à neuf queues par exemple, avec ses billes de métal au bout n’est pas un yoyo pour première communiante.


-Oui la peau ça marque.

-Oui le sang ça tache.

Tiré du blog "bdsmpassions"

Par Lady Ariciaa
Samedi 9 mai 6 09 /05 /Mai 14:48

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Un bon jeu SM avec ou sans accessoire, avec ou sans douleur, est un jeu psychologiquement et physiquement sain, sur, consentit et négocié (SSCN). La tendance actuelle est de séparer les jeux SM sains des jeux pathologiques par leur dose de risque.

Les facteurs de risques qui peuvent altérer et dévier les jeux SM vers des jeux pathologiques ont en général les origines suivantes :

1 – Abus


L’abus est rare mais peut arriver quand l’échange de pouvoir fait perdre le contrôle et de savoir doser, d’une façon adéquate, le pouvoir consenti. Quand un jeu SM dépasse les critères (SSCN), il devient pathologique. Oublier un captif ligoté, laisser un captif seul, ne pas détacher rapidement. Dans d’autres cas, l’abus vient d’un problème psychologique, quand par exemple un soumis désire être battu parce qu'il a une mauvaise estime de soi, qu’il pense qu’il mérite d’être humilié, il peut consentir au delà du simple jeu. Quand une fille réclame une mise en scène de viol et accepte d’être violée réellement, le jeu n’est plus sain, il devient pathologique.


L’image des SM dans les médias est malheureusement confuse, mettant en lumière les cas pathologiques et non pas la majorité des cas, ce qui continue à cultiver l’image de jeux SM comme dangereux, pathologiques, et déviants


2- Limites


Une minorité des pratiquants peuvent menacer leur intégrité physique ou leur vie dans des jeux SM excessifs ou mal négociés. La plupart des pratiquants S & M sont dominants ou soumis dans des situations spécifiques, mais dans leur vie ordinaire, ils ne sont pas soumis ni dominants. Une personne devrait comprendre que la domination pendant un jeu SM est une mise en scène qui s’arrête dès la fin de jeu, la vie réelle avec ses règles, ses hiérarchies reprend. Dès la fin de la séance, les pratiquants retrouvent leur mode de vie, à la façon de nombreuses pratiques intimes, dès la fin du rapport sexuel, le couple redevient une entité sociale. On n’humilie pas hors séance, on n’inflige pas la douleur hors contexte. Si le jeu SM continue hors contexte, il devient pathologique. Si la personne pense que les rapports sadomasochistes sont les seuls moyens pour nier des liens avec les autres, il y a probablement un problème psychologique profond. Le jeu peut devenir dangereux.


Les sadiques ne sont pas des pratiquants des jeux SM mais des gens qui peuvent mettre l’intégrité physique ou mentale des autres en danger.


Une idée répandue dans certains milieux Sadomasochistes. Certaines personnes pensent que ces jeux sont un moyen de régler leurs problèmes psychologiques ou sexuels. La pratique des SM dans ces cas devient une sorte de fausse thérapie. Il s’agit en vérité de répondre à des besoins psychologiques incohérents ou de nature pathologique.


Il ne faut pas confondre le sentiment de bien être que les pratiquants décrivent après une séance de BDSM avec l'idée que ces jeux peuvent jouer le rôle d’une thérapie car ces jeux n’ont pas d’effet réel durable sur la santé mentale ou physique de la personne, mais un effet apaisant provisoire.


A distinguer aussi les corrections que les jeux BDSM peuvent apporter dans la vie sexuelle ou mentale des gens et une thérapie. Quand une femme décrit que le fait d’être ligotée peut améliorer sa sexualité en l’aidant à s’abandonner et en allégent ses contrôles, elle exprime un problème sexologique. Le ligotage est un moyen, comme l’alcool pour désinhiber. Il est utile occasionnellement, avec une personne précise, et sans abus. Le ligotage ne peut pas être thérapeutique comme l’alcool ne peut pas traiter la timidité ou l’anxiété.

 

Un homme souffrant de mauvaise estime de soi. Il peut trouver dans les jeux SM un apaisement. En étant dominateur, il exprime durant une séance ce qu’il lui manque dans la vie réelle, mais cette expression ne peut pas servir hors de contexte de jeu. Il peut trouver un apaisement en étant soumis ce qui risque d’intensifier sa mauvaise estime de soi ou de la cultiver.


On peut dire tout simplement que les jeux BDSM, et les SM en particulier ne changent rien, n’améliorent pas un problème psychologique, n’aggravent pas un problème psychologique sauf en cas d’abus ou de jeux pathologique.

Tiré du site "pathol08.com"

 

Par Lady Ariciaa
Samedi 9 mai 6 09 /05 /Mai 14:07

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J’ai été contacté via mon mail par une personne me disant travailler dans une maison d’édition et qu’il était dommage qu’il n’est pas découvert mon blog avant car la maison d’édition veut s’éloigner du bdsm pour se tourner plus vers l’érotique, enfin l’érotique « correct ».


Quand j’habitais dans le Nord, j’allais faire mes achats bdsm dans un grand sexe shop sur Lille, la grande rue commerçante de Lille, celle de la gare. Il y avait tout un espace réservé au bdsm et même un présentoir pour les cravaches, fouets, menottes en cuir et autres. Il était bien fourni, j’aimais parfois juste y aller pour regarder les accessoires. J’y suis allée cette semaine car j’étais de retourné dans le Nord et à ma grande surprise, il n’y avait plus grand chose. Le magasin a été racheté par une autre marque. Avant c’était Beate Uhse maintenant il s’appelle Adam & Eve, beaucoup plus évocateur pour certains ;-) Ils ont donc décidé de recentrer le magasin sur l’érotique avec les gadgets et la lingerie sexy mais pas provocante. La lingerie exposé, il est vrai qu’elle est belle et parfois un brin aguichante car elle montre juste ce qu’il faut pour attiser la curiosité et l’envie de ces messieurs.


J’aimais aussi me rendre à la Fnac de Lille car il y avait un petit pan de mur réservé à la littérature érotique dont une étagère réservé aux activités bdsm (bondage, fessées, gode ceinture, domination…) J’y suis retournée cette semaine maintenant la littérature érotique est sur deux étagères et je n’ai trouvé qu’un livre sur la fessée, le reste c’était sur d’autres choses.


J’ai donc constaté que le bdsm reculait, est ce que les gens s’en écartent, est ce que comment c’est plus mis en avant c’est moins un fantasme personnel (présent dans la publicité, aux émissions télévisés, dans les séries…), est ce que cela devient trop « commun » et que les gens s’en éloignent donc…


Je ne sais pas mais je constate que les endroits où il y avait du bdsm s’en éloignent et mettent une distance entre eux et ceci.


Mais cela m’a de ce fait en quelque sorte ravie car j’ai pu enrichir ma collection d’accessoires bdsm par des bracelets en cuir qu’on peut attaché tels des menottes via un crochet qui relie les deux bracelet. J’ai pu les acheté à moitié prix. Ici c’est les soldes à mon grand étonnement. C’est les soldes flottantes, je suis du coup ravie car je suis tombé au moment et j’ai pu du coup faire quelques emplettes vanilles (une robe, un t-shirt et une paire de chaussure) ainsi que donc cet achat bdsm. J’aimais bien les bracelets en cuir mais ce n’était pas donné alors à 50 % cela m’a ravit même si j’ai hésité un peu avant l’achat.
Par Lady Ariciaa
Jeudi 30 avril 4 30 /04 /Avr 14:02

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Voici une chanson à méditer surtout en ces temps moroses.


Un peu de soleil, une sortie avec une amie, être auprès de sa famille, être en vacances…


Tout petit bonheur est à prendre.

 

 



Le livre de la Jungle - Il en faut peu pour être heureux


 



Hakuna Matata


 

 

Par Lady Ariciaa
Mercredi 29 avril 3 29 /04 /Avr 18:18

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J’ai lu plusieurs post sur des Dominas qui disaient qu’elles avaient du mal à débuter ou à être autoritaire ou qui n’arrivaient pas à dire des mots crus comme « sale chien » ou autres à leurs soumis.



Mais pourquoi les diraient-elles si elles ne se sentent pas à l’aise avec ces mots. Moi je ne les ai jamais utilisé et je ne me vois pas les utilisé. Pourquoi tomber dans le vulgaire ? Ce n’est pas forcé, des mots simples avec une intonation peut rendre mieux qu’un mot dit crûment.



Une Domina ne se fait pas en une seconde, c’est un milieu à découvrir, à s’approprier, à explorer pour découvrir les affinités qu’on peut avoir avec ces diverses facettes et possibilités. C’est un milieu pour la plupart qui est tout nouveau, tout neuf.



Il ne faut faire que ce qu’on a envie et non faire selon les désiderata de ces messieurs, sinon où va-t-on ? C’est nous qui dominons et non inversement. Oui une fois qu’on a pris confiance en soi, on peut écouter les préférences de l’autre et les prendre en considération ou non.



Concernant le fait d’amener une femme à la domination, c’est autre chose car c’est un cheminement personnel à faire. Je n’étais pas à l’aise au départ avec cela, j’ai même voulu quitté ce milieu quelques mois après. Mais je connais des Dominas que je voyais régulièrement qui on fait en sorte que je reprenne goût à cela. Heureusement car sinon je n’aurais pas rencontrer mon p’tit virus avec qui je suis maintenant depuis quasiment un an.



Au départ par exemple, je ne me faisais pas au terme de « Maîtresse », je n’aimais pas c’était « Madame » puis au fur et à mesure du temps, j’y appris à prendre du plaisir à me faire nommer ainsi. C’est une évolution constante la d/s, car on se découvre, on découvre l’autre, on explore un monde et on y découvre des affinités, de nouvelles choses…



Donc la vie d/s en couple est tout à fait possible, il faut juste avoir la même vision et le même avis sur la question pour une harmonie dans le couple sur ce sujet.



Pour en revenir au sujet du départ, bien évidemment au début je n’étais pas tout à fait à l’aise sur le fait de dominer mon chéri. Car les sentiments se mêlaient à ma domination, dominer un homme lambda c’est beaucoup moins difficile car les sentiments ne sont pas là. C’est juste un échange de sensations, de moments intenses mais pas de sentiments amoureux. J’avais donc du mal à humilier mon chéri, à le cravacher assez fort, à le mettre dans des positions plutôt inconfortables… Avant que je sorte avec, je l’avais bondagé de façon inconfortable (genre balancier) et j’y avais pris du plaisir à le voir ainsi. J’ai eu du mal à le refaire, j’ai fait à nouveau une position plutôt inconfortable parce qu’il m’a dit qu’il pouvait se mettre en place tout en restant bondagé. Sinon il est vrai que je ne l’aurais pas fait de moi même, alors que avant que l’on sorte ensemble je ne voyais pas où était le problème à cela. Le fait qu’on domine celui qu’on aime est plus délicieux mais aussi plus dur car on humilie celui avec qui on est. C’est tout l’inverse du vanille où l’autre est parfois sur un pied destal. Là on voit l’autre dans des positions qui ne sont pas à son avantage, j’aurais cru au début que cela allait affecté le couple et bien au contraire cela je dirais le renforce. Car une relation de confiance s’instaure, cela améliore la vie du couple car les tabous, les petites gènes disparaisent. Car cela permet de s’ouvrir à l’autre, de discuter de ses gênes ou autre.



Ensuite pareil pour la cravache que j’adore utilisé, il a été le premier que j’ai puni. Avant lui, je n’osais pas punir physiquement, je m’étais au coin ou autres. Va savoir pourquoi, il a réveillé en moi mon coté sado. Il se réveille tout doucement, je dirais même très doucement. Faire mal pour faire mal, cela me fait bizarre et je dirais même que cela me pose un problème. Mais pour une punition cela est différent. Donc la première fois que je me suis occupé de lui, je l’ai corrigé avec des coups de cravache et je lui avais donc rougi les fesses, par la suite je n’y arrivais plus j’avais peur de lui faire mal. C’est peut être bête à dire mais pourtant c’est ainsi même si maintenant je n’ai plus vraiment ce problème, j’ai quand même peur de lui faire mal, car si je lui fais mal le plaisir cesse et ce n’est pas vraiment le but recherché ! Maintenant que le temps passe j’ose plus mais c’est un travail à faire sur soi.



On parle toujours du cheminement du soumis vers une bonne soumission mais quasiment jamais de l’évolution d’une Domina et sur ce qu’elle achoppe. Je pense que les deux se valent car savoir recevoir les coups sans broncher un mot, je pense que ce n’est pas facile surtout que ce n’est pas forcement facile. Justement sur ce point, je suis fier de mon homme car quand je le punis physiquement, il encaisse sans broncher. Je pense que de mettre « sa fierté » et « son égo » n’est pas forcément chose facile et peut être encore moins avec la personne qu’on aime. Je suis bien avec lui aussi bien en tant que homme, petit ami et soumis. Je ne pensais pas qu’une relation d/s pouvait être aussi épanouissante car il est celui avec qui cela dure le plus longtemps. Je n’ai pas vu le temps passé à ses cotés, c’est bon signe vous allez me dire. 

Par Lady Ariciaa
Mercredi 29 avril 3 29 /04 /Avr 18:13

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