Afin de remettre les idées et envies de certains dans le droit chemin.

J'ai vu des vidéos ce matin qui ont été publiés sur des sites, blogs ou forums qui m'ont purement et simplement outré. Je ne comprends pas comment on peut publié ce genre d'ignomie !

Voici un petit rappel de la loi :

"Article 222-27 :

Les agressions sexuelles autres que le viol sont punies de cinq ans d'emprisonnement et
de 80000 € d'amende.


Article 222-28 :

(Loi n° 98-468 du 17 juin 1998 art. 13 Journal Officiel du 18 juin 1998)
L'infraction définie à l'article 222-27 est punie de sept ans d'emprisonnement et de
115000 F€ d'amende :


1° Lorsqu'elle a entraîné une blessure ou une lésion ;
2° Lorsqu'elle est commise par un ascendant légitime, naturel ou adoptif, ou par toute autre
personne ayant autorité sur la victime ;
3° Lorsqu'elle est commise par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions ;
4° Lorsqu'elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur ou de complice ;
5° Lorsqu'elle est commise avec usage ou menace d'une arme ;
6° Lorsque la victime a été mise en contact avec l'auteur des faits grâce à l'utilisation, pour
la diffusion de messages à destination d'un public non déterminé, d'un réseau de télécommunications.


Article 222-29 :

Les agressions sexuelle autres que le viol sont punies de sept ans d'emprisonnement et de
115000€ d'amende lorsqu'elles sont imposées :

1° A un mineur de quinze ans ;
2° A une personne dont la particulière vulnérabilité due à son âge, à une maladie, à une infirmité,
à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur.


Article 222-30 :

L'infraction définie à l'article 222-29 est punie de dix ans d'emprisonnement et de 150000 € d'amende :

1° Lorsqu'elle a entraîné une blessure ou une lésion ;
2° Lorsqu'elle est commise par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre
personne ayant autorité sur la victime ;
3° Lorsqu'elle est commise par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions ;
4° Lorsqu'elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur ou de complice ;
5° Lorsqu'elle est commise avec usage ou menace d'une arme.


Article 222-31 :

La tentative des délits prévus par les articles 222-27 à 222-30 est punie des mêmes peines.


Article 222-32 :

L'exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est
punie d'un an d'emprisonnement et de 15000 € d'amende

Article 222-33 :

(Loi n° 98-468 du 17 juin 1998 art. 11 Journal Officiel du 18 juin 1998 rectificatif JORF 2 juillet 1998)

Le fait de harceler autrui en donnant des ordres, proférant des menaces, imposant des contraintes
ou exerçant des pressions graves dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une
personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions, est puni d'un an d'emprisonnement
et de 15000 € d'amende."

Tiré du blog bdsam : link

Par Lady Ariciaa
Samedi 21 novembre 6 21 /11 /Nov 16:26

Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Cet arrêt est intéressant car il aborde le cadre légal dans lequel le BDSM doit se situer. La loi ne règle pas tout, mais entre liberté et responsabilité, entre acte "normal" et acte trop dangereux, entre acte consensuel et acte contraint, il faut bien trancher et dire ou s’arrête l’un et ou commence l’abus.

Dans les pays occidentaux, le sado-masochisme n'est pas interdit par la loi s'il se pratique entre partenaires adultes consentants. Cependant, la Cour Européenne des Droit de l'Homme a statué dans l'affaire K.A. et D.D. déroulé en Belgique le 17 février 2005 contre une pratique du sadomasochisme si la personne "esclave" demandait de façon expresse mais aussi tacite l'arrêt de ces pratiques.

Cet arrêt est tiré du blog d'Aramis où il nous livre quelques commentaires bien intéressants par rapport à cet arrêt :
link

"Voici l'arrêt de la CEH et l’histoire :

ARRÊT DE CHAMBRE K.A. ET A.D. c. Belgique (17/02/2005)

1. PRICIPAUX FAITS

Les requérants, K.A et A.D., sont deux ressortissants belges nés respectivement en 1945 et 1949 et qui habitent en Belgique. A l’époque des faits, K.A. qui était magistrat et A.D. médecin, s’adonnaient à des pratiques sadomasochistes avec l’épouse de K.A. De 1990 à 1996, ils fréquentèrent un club sadomasochiste dont les propriétaires firent l’objet d’une enquête judiciaire qui leur fut étendue.

Le 30 septembre 1997, sur le fondement des articles 398 et 380bis du code pénal, la cour d’appel d’Anvers reconnut les requérants coupables de coups et blessures volontaires et jugea que K.A. était également coupable d’incitation à la débauche ou à la prostitution. Ce dernier fut condamné à une peine de an d’emprisonnement et 100 000 francs belges (BEF) (soit 2 478 euros (EUR)) d’amende avec sursis, assortie notamment de l’interdiction d’exercer pendant cinq ans toute fonction, emploi ou office public ; A.D. se vit quant à lui infliger un mois d’emprisonnement et 7 500 BEF (à savoir 185 EUR) d’amende avec sursis.

S’agissant des coups et blessures, la cour d’appel nota que les requérants s’étaient livrés à des pratiques d’une extrême violence dans des locaux spécialement loués et aménagés à cet effet par eux, et que ces pratiques étaient d’ailleurs interdites par le règlement des clubs sadomasochistes précédemment fréquentés par K.A. et son épouse.

Outre une grande cruauté, ces pratiques, qui ont été enregistrées sur des cassettes vidéo saisies lors de l’instruction, révèlent notamment que les prévenus ont plusieurs fois ignoré que leur victime suppliait qu’il soit mis un terme aux opérations en cours. La cour d’appel estima que les pratiques en question étaient tellement graves, choquantes, violentes et cruelles qu’elles portaient atteinte à la dignité humaine, et le fait que les prévenus continuaient de soutenir qu’il n’y avait ici qu’une forme d’expérience sexuelle dans le cadre du rituel du jeu sadomasochiste entre personnes majeures consentantes et dans un lieu fermé, n’y changeait rien.

Par ailleurs, la cour d’appel estima établi que K.A. s’était également rendu coupable d’incitation à la débauche et à la prostitution, dès lors qu’il avait lui-même proposé aux dirigeants d’un club sadomasochiste que son épouse s’y livrât, comme « esclave » et moyennant rémunération, à des pratiques très violentes relevant de la débauche et de la prostitution, qu’il avait implicitement consenti à l’insertion de petites annonces dans ce but et avait fourni une aide matérielle en conduisant à quelques reprises son épouse au club en question et en allant chaque fois la rechercher et réceptionner l’argent, et cela pendant des mois.

Note d’Aramis : Voilà de quoi faire réfléchir ceux qui pensent que le milieu BDSM et la prostitution réelle sont deux mondes bien séparés. Quand il y a prostitution réelle d’une soumise (ou de soumis), on parle de proxénète, pas de Maître ou de Maîtresse.

Les requérants introduisirent un pourvoi en cassation qui fut rejeté par la Cour de cassation le 6 janvier 1998. Ayant relevé que K.A. avait sérieusement porté atteinte à la dignité de sa fonction de juge et que, dès lors, il n’était plus digne de l’exercer, la Cour de cassation prononça sa destitution le 25 juin 1998. Ce dernier perdit par la suite son droit à une pension de retraite du secteur public.

2. EXTRAITS DE L’ARRÊT ET DES COMMENTAIRES DE LA CEH

La Cour rappelle qu’il ne lui appartient pas de se prononcer sur la responsabilité pénale des requérants, cette appréciation incombant en premier lieu aux juridictions internes, mais qu’il lui incombe de s’assurer que, au moment où les accusés ont commis les actes qui ont donné lieu aux poursuites et à leur condamnation, il existait une disposition légale rendant leurs agissements punissables.

Note d’Aramis : Et oui, Tous les états se sont donnés le moyen d’intervenir si une personne, même consentante, est mise en danger.

La Cour note d’emblée que les requérants ne mettent pas en cause les dispositions sur le fondement desquelles ils ont été condamnés, mais allèguent que dans une « société permissive, libérale et individualiste », où des formes d’expérience sexuelle collective sont tolérées, le citoyen moyen ne serait plus choqué par nombre de pratiques, qui de ce fait ne devraient pas être pénalement répréhensibles. Quant à l’argument des requérants selon lequel leur condamnation n’était pas prévisible car il n’existe pas de précédent jurisprudentiel comparable, la Cour note que les pratiques en question étaient tellement violentes ‑ et donc sans doute tellement rares ‑ que l’absence de jurisprudence pertinente ne saurait guère étonner. Quoi qu’il en soit, l’absence de précédents ne pouvait être une circonstance empêchant les autorités nationales d’intervenir. Par ailleurs, quant à l’argument des requérants selon lequel ils n’auraient pas dû être condamnés car leurs victimes étaient consentantes, la Cour estime que K.A., qui était magistrat, ne pouvait ignorer le principe selon lequel le consentement de la victime n’annule ni le caractère illégal des faits, ni la culpabilité de l’auteur et, dès lors, ne constitue pas une cause de justification.

Note d’Aramis : Voilà qui réaffirme le principe selon lequel on reste responsable de ses actes. Le consentement (présumé, antérieur, ou même réaffirmé) d’une personne ne retire en rien les responsabilités de l’auteur des faits. Mais vous verrez qu’il n’y avait pas réel consentement.

Selon la Cour, deux éléments doivent être pris en considération. D’une part, il apparaît que les règles normalement reconnues pour ce genre de pratiques n’ont pas été respectées par les requérants : non seulement de grandes quantités d’alcool ont été consommées lors de ces séances, ce qui leur a fait perdre tout contrôle de la situation, mais en outre ils auraient également ignoré que la victime criait « pitié » et « stop », mots par lesquels il aurait été convenu entre les intéressés que ceux-ci devaient mettre fin aux opérations en cours. D’autre part, les requérants ont loué des lieux privés pour se livrer à leurs pratiques car ils les savaient interdites par le règlement des clubs sadomasochistes qu’ils fréquentaient jusque là. Or, les propriétaires ou gérants de ces clubs étaient et sont, du fait de leurs activités, spécialement à même d’évaluer les divers risques que peuvent comporter des pratiques sadomasochistes.

Note d’Aramis : On retrouve là une chose qui existe déjà outre-atlantique. A savoir que les bonnes pratiques BDSM sont connues et que leur non respect est interprété par la justice comme une préméditation d’un mauvais coup. On peut imaginer que la soumise était acoolisée pour l'affaiblir par exemple. Ici le safeword (mot d’arrêt) n’a pas été respecté. Ce n’est plus du BDSM, c’est donc une agression (et préméditée). Idem pour la notion de risque exagéré (donc mise en danger d’autrui).

Dans ces circonstances, les requérants ne pouvaient ignorer le risque de poursuites pour coups et blessures auxquels ils s’exposaient. La Cour tient par ailleurs à rappeler que les intéressés étaient respectivement professionnels du droit et de l’art de guérir.

La question à trancher est de savoir si l’ingérence dans le droit au respect de la vie privée des requérants était « nécessaire dans une société démocratique ».

Le droit d’entretenir des relations sexuelles découle du droit de disposer de son corps, partie intégrante de la notion d’autonomie personnelle, laquelle notion peut s’entendre au sens du droit d’opérer des choix concernant son propre corps. Il en résulte que le droit pénal ne peut, en principe, intervenir dans le domaine des pratiques sexuelles consenties qui relèvent du libre arbitre des individus. Il faut dès lors qu’il existe des « raisons particulièrement graves » pour que soit justifiée, aux fins de l’article 8 § 2 de la Convention, une ingérence des pouvoirs publics dans le domaine de la sexualité.
Note d’Aramis : Voilà qui précise les limites d’action d’un état en la matière. C'est aussi important ça. En angleterre des prtaquants "sains " ont eu des problèmes à une époque encore récente. Mais avec cet arrêt, les choses commencent à s'éclaircir.

En l’espèce, la Cour estime qu’en raison de la nature des faits incriminés, la condamnation des requérants n’apparaît pas être une ingérence disproportionnée dans leur droit au respect de la vie privée. Si une personne peut revendiquer le droit d’exercer des pratiques sexuelles le plus librement possible, le respect de la volonté de la « victime » de ces pratiques -dont le propre droit au libre choix d’exercice de sa sexualité doit aussi être garanti- constitue une limite à cette liberté. Or, tel ne fut pas le cas en l’espèce.

Note d’Aramis : En clair, le libre choix est inaltérable. A tout moment une personne doit avoir le moyen d’exprimer son avis et de cesser toute pratique. Vous devez donc intégrer cela dans l'oragnisation de vos pratiques. Toute forme de contrainte détournée (climat de peur, alcool etc...) sera interprétée comme une non-consensualité en cas de problème.

Il apparaît en effet que les engagements des requérants visant à intervenir et arrêter immédiatement les pratiques en cause lorsque la « victime » n’y consentait plus n’ont pas été respectés. De surcroît, au fil du temps, toute organisation, tout contrôle de la situation étaient devenus absents. Il y a eu une escalade de violence et les requérants ont eux-mêmes avoué qu’ils ne savaient pas où elle se serait terminée.

Note d'Aramis : La CEH reconnaît donc laux Dominants le devoir de prendre les précautions d'organisation pour que tout se passe sans danger excessif et de façon consensuelle. C'est quand même intéressant ! C'est un peu comme si vous organisez n'imporet quelle activité "vanille" quoi

Dans ces circonstances, la Cour considère que les autorités belges étaient en droit de juger que les poursuites engagées contre les requérants et leur condamnation étaient des mesures nécessaires dans une société démocratique à la protection « des droits et libertés d’autrui ».


FIN DU TEXTE DE LA CEH


En conclusion, je vous laisse réfléchir sur l’arrêt de la Cour Européenne. C'est intéressant cette limite posée entre vie privée et doit d'ingérance de la justice. Aussi intéressant la reconnaissance par la CEH des "bonnes pratiques" BDSM considérées comme normales (et mêmes qui doivent être respectées) entre adultes consentants. "


Pour ceux que cela intéresse, voici le lien vers l'arrêt : link

Par Lady Ariciaa
Samedi 21 novembre 6 21 /11 /Nov 16:09

Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Tout d'abord voici un groupe originaire du Nord (59) et 62 ;-) Marcel et son orchestre.



Ensuite c'est un petit dessin animé qui m'a fait sourire.



Voici une petite présentation des bd sur les rugbymans et elle m'a bien fait sourire. Désolé si des rugbyman me lisent car j'ai aimé surtout la fin lol

Par Lady Ariciaa
Samedi 21 novembre 6 21 /11 /Nov 15:14

Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires


Je ne dis qu'une chose : intéressant :-)

"Voici un joli l'instrument de part son esthètisme, la roulette de Wartenberg. Il s'agit d'une molette ou roulette montée sur un manche et garnie de picots plus ou moins pointus. Le principe est de provoquer une stimulation plus au moins forte de l'épiderme par la rotation de la molette sur la peau et les zones nerveuses de surface. La variation de la force d'appui permet une plus ou moins grande "irritation" qui peut aller du picoment à la douleur la plus vive. Les zones utlisées ont aussi leur importance de part leur sensibilité ou finesse de peau. On utilise plus généralement cet outil en privant la personne soumise de la vue pour amplifier l'effet et la sensation cérébrale. Les picots ne doivent d'effleurer la peau et ne jamais pénétrer les couches de l'épiderme et du derme. Comme tous les outils, la prudence dans l'utilisation est de mise.

Le syndrome de Wartenberg est une compression de la branche sensitive du nerf radial à l'avant-bras. Il est fréquent, mais souvent méconnu. Ce syndrome est souvent confondu ou masqué par un syndrome du canal carpien ou une tendinite. Le traitement conservateur est efficace à 80 % si le diagnostic a pu être affirmé en moins de six mois après le début de la symptomatologie. Plus tardivement ou en cas d'échec, on doit recourir au traitement chirurgical, avec une récupération lente et inconstante de la sensibilité mais un effet régulier sur les douleurs.

L'instrument aurait donc été mis au point pour permettre une rééducation lente de la sensibilité nerveuse avec ce type de pathologie. Dans leur infinie quête du "bonheur de l'autre" , les adeptes du BDSM en ont détourné l'usage à des fins moins médicales..."

Tiré du blog :
link

 

Par Lady Ariciaa
Vendredi 20 novembre 5 20 /11 /Nov 22:31

Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
J'ai été à une séance de yoga par curiosité, voir ce que c'était par mes propres yeux. J'en suis ressortie reposer, zen, appaiser. Je n'aurais jamais cru cela. J'ai été pendant un instant dans une bulle hors du temps qui m'a permis de faire le vide et me ressourcer.

Lors de mon retour chez moi, je me suis connecté à mes sites bdsm favoris et là j'ai été frappé par la violence de ce monde. On ne peut être "zen" et faire parti du monde bdsm. Qu'est ce que le bdsm, c'est en fait nos envies sexuelles qui s'expriment, nos envies et fantasmes qu'on laisse en liberté. Le sexe ne rend pas zen, il peut détendre une fois l'acte accompli oui. Comme disait mon prof de psychosociologie, qu'est ce que l'orgasme, c'est la cessation du déplaisir. Car lors de l'orgasme, nos muscles se tendent et se contractent et une fois l'orgasme atteint nos muscles se détendent et donc un bien être s'insinue en nous.

Lors du sexe le cerveau dit  "citadin" laisse la place au cerveau "primitif", nous nous laissons aller et faisons fi des codifications de la société actuelle.

Lorsque nous dominons, il faut savoir garder les pieds sur terre même si la sensation de domination est très jouissive, forte et intense. Je dis toujours et je me repète ne vous donner pas à n'importe qui sous pretexte que vous êtes un homme et qu'un homme est toujours maître de la situation face à une femme. Une fois attaché, vous ne serez plus maître de vous même et encore moins de la situation. Une personne qui n'est pas stable émotionnellement peut se laisser aller à trop écouter son cerveau primitif et à perdre les pédales. Elle en oubliera qu'elle a un être humain sous sa responsabilité et non un objet.

Je dis cela car quand on domine cette sensation de puissance est tellement forte et puissance. On a l'impression presque qu'elle nous coule dans les veines. Avoir un être humain comme jouet, c'est terriblement excitant et fort. On se sent si puissante. Je peux comprendre qu'on perd pied ou qu'on veuille toujours plus et aller jusqu'au point de non retour.

Ma première domination m'a montré les prémices de ce plaisir si intense et fort. Lors de ma deuxième domination, j'ai compris ce que j'avais pu lire sur les blogs sur le plaisir incommensurable que peut provoquer une domination. J'avais attaché la personne en croix au lit et bailloné. Je m'étais allongé à coté de lui, je lui chuchotais d'une voix calme mais avec parfois des intonnations légèrement sadique des expériences psychologiques un peu hard tout en caressant son corps et en le griffant parfois en lui demandant ce qui se passerait si j'appuyais plus fort et j'appuyais légerement plus fort. Je l'ai vu tiré sur les cordes, essayer de bouger. Je voyais la pomme d'adam bougeait car il déglutissait. Je voyais son regard noir mais pas un noir méchant. Un regard inexistant en vanille car emprunt de plaisir mais en même en colère de se trouver ainsi livré à mes envies et dépendant de ma volonté, livrer et sans défense.

Je peux comprendre que certaines personnes allaient trop loin car j'aime aussi pousser mes soumis dans leurs retranchements. Cependant ce ne sont que des paroles donc ce n'est pas dangereux. Il est vrai que je prends un tel plaisir à cela. Ce soumis que j'ai vu empreint d'appréhension fut un régal car à ce moment j'avais l'impression que le pouvoir me coulait littéralement dans les veines. J'aurais pu en faire ce que je voulais, ll était attaché et sans défense, livré à mes moindres envies et désirs. Cette tension sexuelle que je ressentais était tellement forte et puissante comment voulez vous être zen.

Ce jeune homme dont je vous parle était un jeune homme ayant une carrure imposante et malgré cela il s'était retrouvé démuni face à moi une fois attaché. Sa puissance masculine ne lui était plus d'aucun secours. Vous vous dîtes, je tirais ça se défera bien. Elle pourra toujours vous contrer, elle est maitre de la situation un point c'est tout ! ! ! Mettez vous bien cela dans la tête ! Ne choissisez donc pas n'importe qui. Une personne fiable, saine d'esprit, ayant les pieds sur terre. Quand je domine, je suis à cheval sur les deux parties de mon cerveau (citadin qui me maintient dans la réalité, c'est un être humain qui est sous mes mains et le primitif qui me donne cette sensation de pouvoir, qui me donne cette joie et plaisir de soumettre un homme car ce n'est pas dans la logique de la vie.) Si on dérape et que le cerveau primitif prend le pas sur l'autre, on peut arriver à des situations extrêmes et se faire une place dans la rubrique faits divers du journal. Car vous devenez qu'une chose qui va servir à assouvir le plaisir et non plus un être humain capable de raison. Vous n'êtes plus qu'un objet et donc elle vous traite en tant que tel et là ça peut déraper. Vous vous dîtes, j'affabule. Regardez un peu plus les faits divers et voyez !

La domination comme la soumission est quelque chose qui peut être très fort et intense et génétrice de plaisir. Qu'est ce qu'une Domina sans son soumis, tel le ying et le yang. Cela permet de créer une bulle, une fusion, une symbiose  momentanée.

Je pense d'ailleurs qu'on a tous besoin de notre yang qu'on soit vanille ou bdsm. Je pense que les coups de foudre ce sont une personne ying et une personne yang qui se rencontrent. Vous allez me dire mais non ce sont les phéromones qui nous attirent. Ah oui, très bien donc les phéromones traversent les fils téléphoniques aussi quand il y a un feeling via internet ?

Le yoga m'a permis de faire le vide et penser différement. J'ai réalisé que mon premier amour était certainement mon yang, mon premier yang. Ce fut un coup de foudre, pourquoi je suis tombé amoureuse de lui. J'en sais rien, ce fut instantané. Je l'ai croisé dans la queue de la cantine et vlan il ne voulait plus sortir de mes pensées. Ce n'était pas un sex symbol. Ce n'était pas son physique mais un ensemble de chose et principalement son sourire. Il était rentré dans ma tête et ne voulait plus en sortir. De même pour mon p'tit virus, je suis bien entendu sorti avec d'autres hommes entre eux deux mais je n'ai jamais ressenti ce que j'avais ressenti avec lui. J'étais à la recherche de cette sensation, c'est indescritible. J'ai retrouvé cette sensation avec mon p'tit virus.

Je suis allée comme d'habitude sur un site bdsm où j'aimais aller régulièrement. J'ai discuté avec un jeune homme et je lui ai donné mon adresse msn. Ce qui est bizarre c'est d'habitude je ne la donne que quand je suis sûr de la personne et là il m'est même pas venue à l'idée de faire comme d'habitude. Je lui ai donné mon adresse msn. Puis plus le temps passait et plus il s'imposait à moi et en moi. Pourtant il ne faisait rien pour puis j'avais un petit ami (ou plutôt un soit disant petit ami soumis. Je l'ai vu deux fois en deux mois). Donc rien ne prédisait qu'il allait ainsi pénétrer mes pensées. Et pourtant, je préférais au fil du temps discuter avec lui plutôt qu'avec mon petit ami ou autres soumis voir même certaines personnes vanilles. Le soir, j'appréciais de discuter avec lui, quand on ne pouvait pas cela me manquait presque. Pourtant ce n'était qu'un internaute parmis d'autres, un soumis parmis d'autres, un homme parmis d'autres. Lorsque je suis partie au Canada, au bout de quelques jours cela me manquait de ne pas pouvoir discuter avec lui. J'ai pu discuter avec lui et cela m'a fait plaisir. Je ne l'ai pas surnommé mon p'tit virus pour rien. Il s'était immisé en moi sans que je demande rien, il était venu s'installé dans ma tête et petit à petit dans mon coeur. Il avait même traversé la mer pour venir me titiler jusqu'au Canada.

Est-ce mon yang ? En tout ca, je  ne crois pas au destin car cela veut dire que quelqu'un aurait écrit cela. Qui serait cet écrivain qui serait surchargé de boulot ? De plus, j'ai emprunté tellement de chemins, changer d'avis, hésiter, douter, tangiverser que ce n'est pas possible de deviner que j'allais emprunter tous ces chemins. Par contre, c'est plus crédible le ying et le yang car nous restons maitre et seul décisionnaire de notre vie. Lorsqu'on croise notre yang on sent cette attirance, tel deux aimants.Cela expliquerait aussi pourquoi on n'aime pas certaines personnes sans pourtant avoir de raison, tel deux aimants qui se repoussent.

Ying... Yang... Blanc... Noir... Femme... Homme... Jour... Nuit...  Plus... Moins...

L'opposé de chacun et pourtant chacun se complète grâce à l'autre. L'un a besoin de l'autre sinon ça serait le chaos.

Yoga tel que Ying Yang

...
Par Lady Ariciaa
Mardi 10 novembre 2 10 /11 /Nov 21:39

Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Ce midi, j'ai regardé une émission sur  "le destin,  y croire ou non".

Dire que j'y crois non mais il y a parfois des choses où on se dit  "Est ce que c'est le fruit du hasard ou c'est le destin ?"

Je penche parfois pour l'un, parfois pour l'autre. Concernant l'amour, je me dis que c'est quelque part le fruit du hasard. Mais en même temps pourquoi, il y a du feeling entre deux être. Est-ce le destin qui avait prédit cela et c'est pour cela qu'il y a cette attirance ?

Je me suis déjà posé la question. Car on parle des phéromones qui attire une personne vers une autre. Oui d'accord mais quand l'attirance se fait via internet ? Les phéronomes passent par les fils téléphoniques ? ;-)

On peut même par effet de ricochet aller vers la question "Croit on au coup de foudre entre deux être? 

Pour moi les phéromones ne sont plus présent ou du moins sont axphysiés par tous nos produits chimiques (shampoing, gel douche, déodorant, parfum...). Je crois au coup de foudre car j'en ai eu deux. Le premier a été mon premier amour et mon deuxième c'est finalement "La relation" que je recherchais depuis que ma première histoire qui s'était fini. J'ai eu plusieurs relations entre ces deux là mais soit c'est la garçon qui au fur et à mesure du temps ne me convenait pas (timidité trop présente, matchisme trop présent, raciste (mais pas qu'un peu), ne sachant pas ce qu'ils veulent...) ou c'était moi qui ne lui convennait pas. ( L'ex qui revient, éloignement ...) J'ai eu aussi des garçons qui ne m'ont pas donnés d'explication. Un ancien de mes soumis me disait "les hommes sont des lâches, ils préfèrent ne pas le dire en face car n'assument pas toujours leurs actions". Je recherchais une relation de complicité et d'échange sincère et surtout sur la même longueur d'onde pour une grande partie de ce qui fait de nous. Les deux, je ne sais pas pourquoi je suis tombé sous leurs charmes respectifs. Ils sont rentrés dans ma tête et dans mes pensées sans que je les invite. Ils se sont imposés en moi. Finalement ce sont les deux relations qui ont durés et qui durent. Les phéromones oui, d'accord mais via un ordinateu j'ai comme des doutes !

Dire par contre, que je crois à l'intuition, aux ressentis, oui. Il faut savoir écouter son coeur (les émotions ressentis et ce qu'on peut ressentir) plutôt que la tête oui. Se laissaient aller à nos émotions, les écouter au lieu de vouloir les mettre dans un coin et les ignorer. Rien de tel que d'écouter son intuition pour prendre des choix parfois car la tête nous dira forcément non.

Le destin, dire que j'y crois. Difficile mais parfois on se dit que le hasard a bon dos. Disons que parfois, les choses se font bien sans que l'on demande rien.

Après cela peut nous envoyer aussi à la question "Croit on aux anges gardien ou à une personne bienfaitrice qui veille sur nous". Par contre là, plusieurs fois je me suis dit que forcément j'ai quelqu'un qui devait veiller sur moi. Car des situations qui pouvaient se finir mal ou des situations qui font que ça part en vrille ou des choses que l'on désire nous arrive alors que c'est parfois dur à avoir. Dans ma vie, je n'ai jamais eu de problèmes 'enfin de gros), pourtant parfois ils auraient pu se présenter à moi ou ils se sont présentés à moi et le problème c'est déquanté sans heurt. Alors que au départ, c'était mal parti. Il y a toujours des conséquences mais tellement minimes que finalement elles sont zappés.

Vous allez vous dire mais qu'est ce qu'elle fait de nous parler de destin, d'intuition, d'ange gardien sur un blog d/s. Eh bien, c'est mon blog et j'ai eu envie de faire partager ceci. Voilà tout ;-)

Disons que l'inconnu nous fait peur donc a besoin de se rassurer en se disant que tout écrit, que le hasard n'existe pas... C'est humain quand on est dans le noir, on cherche la lumière.

J'ai regardé un téléfilm où un personnage disait "Le bonheur c'est du malheur qui sommeille".

A méditer :-)
Par Lady Ariciaa
Lundi 9 novembre 1 09 /11 /Nov 20:18

Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

J'apprécie énormement les boxers car cela met bien en valeur les fesses des hommes. Surtout quand elles sont rebondies c'est encore plus beau. maim ;-)

Comme dans deux mois Nôël, voici l'idée d'un cadeau pour monsieur ;-)

Par Lady Ariciaa
Samedi 31 octobre 6 31 /10 /Oct 23:50

Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Elle n'est pas passé qu'une fois sur une chaîne grand public et plus depuis lol !

Elle est c'est sur différente des autres et bien osé. Cependant elle m'a fait sourire.


Par Lady Ariciaa
Samedi 24 octobre 6 24 /10 /Oct 23:27

Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Jai eu envie de vous faire partager les moceaux que j'apprécie en ce moment.
'



Muse : Uprising


 
Zaho : Je te promets



Milow : Ayo technology



Charlie Winston : In yours hands
Par Lady Ariciaa
Samedi 17 octobre 6 17 /10 /Oct 22:50

Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Quand je faisais mes études dans le Nord à Lille, on l'a croisé plusieurs fois. Il était infirmier à Lille et il était sympathique et n'avait aucunement la grosse tête.

Sa chanson qui était juste au départ un délire avec ses amis a fait un buzz et vous connaissez le reste de l'histoire.



Kamini : Marly Gomont

 

Par Lady Ariciaa
Samedi 17 octobre 6 17 /10 /Oct 22:46

Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Horloge

 

Ma présentation

  • Lady Ariciaa
  • Le journal de Lady Ariciaa
  • En couple
  • Un blog sur le vécu et le ressentie d'une jeune Domina, sur la découverte du milieu bdsm, sur mes expériences, sur la vie en couple en d/s ...

Droits d'auteur


ici textes déposés par © Lady Ariciaa
protégés sous peine de poursuite

Derniers Commentaires

Recherche

Boutique sm appréciée


http://shop.morgane-folies.com/Banniere_MF_468_60_a.jpg
 link

La quadrature du Net

http://www.laquadrature.net/images/banner-supportLQDN2.gif
 link

Stressé ? Le remède : cliquez



 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés