Le consentement doit être au coeur de la relation vanille, sm, D/s ou plus largement BDSM.

La présomption de consentement des époux à l'acte sexuel ne vaut que jusqu'à preuve du contraire. La loi du 4 avril 2006, qui a entériné la position jurisprudentielle, reconnaît le viol entre époux.

Le consentement peut être considéré comme vicié, tant au civil (notamment art 1109) qu’au pénal. Pour ne pas être qualifié de la sorte, le consentement doit être libre, éclairé et exprès.

Le consentement sera considéré par exemple lorsqu’une personne tait  sa séropositivité, falsifie ses résultats de tests VIH ou allègue une allergie au latex pour que leurs partenaires consentent, à entretenir des relations sexuelles non protégées. L'auteur trompe la victime sur la réalité de la situation. Trompée, elle acceptera les relations sexuelles mais son consentement sera inopérant, parce que non éclairé, pour déresponsabiliser l'auteur.

Le consentement est vicié dès lors qu’il est établi que la victime a accepté de participer à des relations par peur.

Plus largement, le délit est constitué, lorsqu’une personne cherche, par quelque moyen ou subterfuge que ce soit,  à obtenir le consentement de la victime qui l'aurait refusé si elle avait été mieux éclairée. C’est une atteinte à la liberté sexuelle.

NONCT

L'indifférence du droit pénal au consentement de la victime est un principe établi. « La violence […] à caractère sadomasochiste ne pourrait être légitimée par le consentement de la victime » (Cass. crim., 2 déc. 2009, n° 09-82.447)



Il en résulte que le consentement de la victime est écarté par le juge répressif et permet de condamné l’auteur, y compris dans le cadre de relation sadomasochiste. Certains adeptes de ces « jeux » pourraient s’en offusquer mais force est de constater que cela participe à éviter certains abus.

N’étant ni sadique, ni maso et adepte de la D/s et non du sm, je me réjouis de cette indifférence du droit pénal au consentement de la victime, en cas de violence

Il en résulte que le consentement de la victime est écarté par le juge répressif et permet de condamné l’auteur, y compris dans le cadre de relation sadomasochiste. Certains adeptes de ces « jeux » pourraient s’en offusquer mais force est de constater que cela participe à éviter certains abus.

Texte très intéressant lu sur "charnel et cérébral" :
link



Par Lady Ariciaa
Samedi 27 mars 6 27 /03 /Mars 22:15

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J'aime beaucoup cette chanson.

Le seul truc qui m'agace c'est la désactivation de la possibilité d'intégrer un clip dans un blog et de ce fait le temps qu'on perd en chercher un car on leur fait finalement de ka pub gratuite par ce biais.

Enfin... !


Sade : Soldier Of Love (Official Video)
Par Lady Ariciaa
Dimanche 21 mars 7 21 /03 /Mars 13:04

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Le week-end dernier, j'ai discuté avec une Domina avec qui je n'avais pas discuté depuis longtemps.

Elle me demanda si j'étais toujours dans le nord. Je lui ai dit que depuis un an et demi j'avais déménagé. Je m'étais rapproché de mon homme.

C'est là que j'ai réalisé que ça allait faire trois ans en avril que je suis dans le bdsm. En mai, ça fera deux ans que je suis avec mon p'tit lu. Je n 'ai pas vu le temps passé. Trois ans c'est énorme ! Puis j'ai pas l'impression que ça va faire deux ans. Deux ans ! J'ai plutôt l'impression de quelques mois. Tant mieux dans un sens ça veut dire que il n'y a pas de routine, il n'y a pas de lassitude. Ca veut dire que le ciel continue à être bleu ;-) (et que les p'tits zoziaux gazouillent  lol)

Du coup, elle m'a fait faire un bond dans le passé. Je venais de décrocher mon premier boulot et j'avais un soumis et un vanille en tête quand j'ai connu cette Domina. J'allais une fois par mois en Belgique à une soirée bdsm, j'habitais chez mon grand-père, je m'occupais de mes soumis, je faisais des rencontres... Je me voyais vivre et travailler dans le Nord car j'y avais mes amis et ma famille. D'ailleurs, je ne me suis jamais imaginé vivre ailleurs.

Puis un jeune lyonnais a ballayé tout ça  en me faisant oublier ces deux là et c'est aussi bien ainsi. Car j'ai trouvé bonheur et amour auprès de lui.

Par Lady Ariciaa
Samedi 20 mars 6 20 /03 /Mars 11:48

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Voici deux vidéos, des liens sur Milgram et son expérience et d'autres sur l'émission pour ceux qui ne connaissent pas cette expérience ou qui n'ont pas vu l'émission.

Ceci est suite à mon article.


La Zone Xtrême, l'émission  sur l'expérience de Milgram transposé à nos jours 


comportement humain l'expérience de Stanford

Lien expliquant l'expérience de Stanford : link

Liens d'articles sur Milgram et son expérience :  link 
                                                                                     
link
                                                                                     link
                                                                                      link

Liens vers des artciles sur l'émission :  link
                                                                     link
                                                                     link 
Dossier complet consacré à ce jeu et à l'expérience de Milgram. Très intéressant car il y a des articles, des avis de téléspectateurs, des débats audios et écrits... Je vous conseille d'y jeter un oeil (n'oubliez pas de le récupérer après. ;-) )                                                                              
link 
Par Lady Ariciaa
Samedi 20 mars 6 20 /03 /Mars 10:48

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Pourquoi je vous parle de cela. Car sur France 2, il y avait une émission "la zone extreme" qui s’inspirer de l’expérience de Milgram en la transposant dans un jeu télévisé. Elle fut très intéressant car j'en ai eu une autre vision que celle que je m’étais faite (car je la connaissais cette expérience), celle de l'obéissance même si ça devient contre nos valeurs. Ca devient un combat intérieur, on doit lutter, on doit affronter la présentatrice et le public qui incite à continuer malgré les supplications de la « victime ». Cette expérience était quand même édifiante au vue des résultats. 80 % des personnes sont allés au bout donc on donnait une décharge de 440 volt.

J'avais connu cette expérience lorsque je faisais mon bts lors des cours de psychosociologie. J’appréciais ce cours car on y décryptait l'homme et son comportement. Cette expérience m'avait touche en me disant que finalement on avait tous une part de sadisme en nous.

A mes débuts dans le bdsm, j'avais découvert les plaisirs de la domination cérébrale. Pour cela, je m'inspirais de ce que j'avais pu étudier, des jeux « idiots » d'enfants tel que le foulard ou le jeu du Sahara ...

J'aimais m'allonger a cote du soumis attache au lit et lui parlait d'une voix calme et douce qui contrecarré avec ce que je disais tout en le caressant son corps. Par exemple, j'aimais dire en appuyant un peu avec mes ongles « qu'est ce qui se passe si j'appuie ? » Je voyais l'autre bouge, quel plaisir. Je continuais dans cette voie en disant que de toute façon ça cicatrise ou que c’est que du sang. Je ne faisais qu’appuyer légèrement avec mes ongles, je ne faisais que suggérer. Cela avait un impact fort car étant attaché donc sans défense, il s’imaginait tout de suite pleins de chose et s’inquiétait donc bien sur. J'aimais lui dire que finalement je n'étais qu'une inconnue et que si d'un seul coup l'envie me prenait de leurs faire ou autre il ne pourrait rien faire. J’aimais quand je lui  exposais l’expérience de Milgram. En lui disant que le pouvoir avait peut être monté a la tête des sujets d'où les décharges à 440volts. Et que je pouvais aussi perdre pied en ayant tout pouvoir sur lui et que je pouvais partir en vrille à tout moment. Je sais que l’expérience était pour voir si une personne pouvait continuer à faire souffrir si le corps médical lui disait de continuer. Mais dans ce moment là, dans cette bulle crée je pouvais m’approprier l’expérience et l’utiliser à mes fins pour faire « peur » sans que l’expérience « originel » ne revient à l’esprit du soumis car il était sous mon emprise et craignait que je dérape. J'adorais ce moment ou l'autre se demandé si j’étais sérieuse ou non. Le moment ou j'entendais et ou je voyais que la respiration augmente. Le moment où le soumis déglutit, où il bouge un peu car un peu inquiet. J'adorais créer la pagaille dans l'esprit de l'autre rien qu'avec des mots. J'aimais semer le doute chez l'autre, va-t-elle le faire ou non ? La domination mentale est quelque chose de très fort.

Finalement en y réfléchissant, cela m'a renvoyé en quelque sorte au bdsm. Qu’est qu’on aime dans le bdsm, c’est qu’on sort des règles préétablies, on est libre. Mais finalement qu’est qu’on s’empresse de faire ? On s’empresse d’imposer des nouvelles règles ou alors on se plie à les respecter alors que les règles dans la vie de tous les jours ça nous pèse. Donc d’un coté on veut sortir des règles imposées par la société mais d’un autre coté on en impose d’autres ou alors on les respecte sans discuter. Une fois de plus on tombe dans l’obéissance à une personne dite supérieure. Car finalement en voulant sortir des règles nous ne faisons qu'en créer de nouvelles et nous y soumettre ou les faire appliquer.


 

Par Lady Ariciaa
Samedi 20 mars 6 20 /03 /Mars 10:40

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Chanson entrainement et tellement vrai.

Quand je constate que des gens proches de moi sont dans la mouise ça me fait mal au coeur.

Bon visionnage



L'Homme parle - La Crise
Par Lady Ariciaa
Dimanche 14 mars 7 14 /03 /Mars 14:57

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Quel cadre juridique pour les films et activités sexuelles sadomasochistes ?

 

Un arrêt de cassation vient de semer le trouble dans le petit monde des photos et films sadomasochistes, et au-delà dans la communauté SM. Même si ce contenu reste minoritaire dans l'ensemble des contenus adultes sur le web, les sites SM, bondage et autre « domination » doivent-il réellement s'inquiéter ?

 

 

Le sexe, cible de choix des outils de communication

 

On le sait, les contenus adultes ont du succès sur le web. Et parmi ceux-ci, les contenus à caractère sexuel tiennent sans aucun doute le haut du pavé.


En réalité, bien avant l'internet, aucun mode de communication n'a échappé au détournement systématique de ses finalités premières pour englober la dimension sexuelle de l'homme.


Dès que l'homme a appris à écrire, il a pris en compte sa dimension sexuelle pour l'intégrer à ce nouveau mode de communication. Partager à distance sa sexualité grâce à l'écriture est un phénomène ancien, élevé par certains auteurs au rang d'art.


Avant l'écriture, lorsque l'homme ne savait que dessiner, le sexe était déjà pour lui un inépuisable sujet d'inspiration comme le montre les fresques et sculptures retrouvées.


Chaque technologie a suivi le même schéma, qu'il s'agisse de la photo, du téléphone, du cinéma, et enfin de l'Internet.


Le sadomasochisme, entre droit pénal et vie privée


Dans les contenus adultes qui sont proposés, certains interpellent plus que d'autres. Tel est notamment le cas des contenus sadomasochistes.


Ceux-ci sont en effet à la croisée du droit pénal, et du droit inaltérable de chacun de disposer de son corps.

Du côté du droit pénal, on relèvera qu'une activité sadomasochiste peut engendrer la commission d'une infraction, à commencer par des coups et blessures, et/ou des violences, et/ou des traitements dégradants. On peut même dire que dans les films sadomasochistes, la violence et la domination (ou l'impression de violence) sont au cœur du fantasme.


Si l'on part de l'hypothèse que la « victime » est consentante, l'infraction est-elle malgré tout constituée ?


Traditionnellement, en droit pénal, le consentement de la victime n'est pas une cause de justification.


Les débats autour de l'euthanasie le montrent : sauf à disposer d'une loi ad hoc, le droit pénal poursuit le mari qui abrège les souffrances de sa femme, même si c'est à la demande de celle-ci et peu importe si le geste est, aux yeux de certains, le comble de l'amour.


Du côté de la vie privée et du droit à disposer de son corps, on relèvera qu'il n'est pas douteux que l'activité sexuelle, même si elle est habillée d'un fantasme sadomasochiste, relève de la vie privée.


L'impact du consentement de la « victime »


Quel est exactement l'impact du consentement de la victime dans les films sadomasochistes ? Telle est la question posée à la Cour de cassation française, et avant elle à la Cour d'appel de Grenoble.


Au centre des débats devant la Cour d'appel : la volonté du prévenu d'être confronté  à sa « victime » afin d'établir qu'elle était consentante.


Refus de la Cour d'appel car cet élément, même s'il était établi, serait sans incidence : « la violence inhérente au tournage d'un film à caractère sadomasochiste ne pourrait être légitimé par le consentement de M.L. et ne saurait exonérer F.X. de toute poursuite ».


La Cour de cassation approuve et rejette le pourvoi, répétant les principes de base du droit pénal.


Une jurisprudence critiquable


Qu'il nous soit permis de nuancer l'enseignement de la Cour de cassation.


L'activité sexuelle, peu importe sa forme, touche à l'intimité des personnes et tombe dans la notion de vie privée.

Cette valeur supranationale trouve son assise dans l'article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droit de l'homme selon lequel : « toute personne a droit au respect de la vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance ».


On sait que la Cour européenne des droits de l'homme a toujours vu dans l'article 8 une notion large, ouverte et évolutive.


La Cour strasbourgeoise a du reste déjà eu à se pencher sur l'articulation entre la vie privée et les aspects pénaux du sadomasochisme, dans une affaire où les « victimes », consentantes au départ, avaient ensuite demandé l'arrêt des ébats lorsque ceux-ci ont dégénéré.


Dans son arrêt du 17 février 2005 (Requête 42758/98 et 45558/99), la Cour a rappelé l'interprétation très large de la notion de vie privée qui englobe « les éléments tels que le sexe, l'orientation sexuelle et la vie sexuelle qui sont des composantes importantes du domaine personnel protégé par l'article 8 ».


Or, l'ingérence dans le droit à la vie privée n'est autorisé au sens de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, que dans certaines conditions, notamment si elle est prévue par la loi, poursuit un but légitime et est nécessaire dans une société démocratique pour la poursuite de ce but.


Il restait donc à voir, selon l'expression de la Cour, « si la condamnation des requérants pouvait passer pour nécessaire, dans une société démocratique pour atteindre les buts que la loi pénale poursuit, à savoir la défense des droits et libertés d'autrui, la protection de la santé, la défense de l'ordre et la prévention des infractions pénales. »


La Cour rappelle que l'article 8 de la convention protège le droit à l'épanouissement personnel, que ce soit sous la forme du développement personnel ou sous l'aspect de l'autonomie personnelle qui reflète un principe important qui sous-tend l'interprétation des garanties de l'article 8.


Pour la Cour, il en résulte que le droit pénal doit en principe éviter d'intervenir dans le domaine des pratiques sexuelles consenties, qui relèvent du libre arbitre des individus. Il faut qu'il existe des raisons particulièrement graves pour que soit justifiés, aux fins de l'article 8 §2 de la CEDH, une ingérence des pouvoirs publics dans le domaine de la sexualité.


C'est ici que le consentement intervient, la Cour rappelant que « si une personne peut revendiquer le droit d'exercer des pratiques sexuelles le plus librement possible, une limite qui doit trouver application est celle du respect de la volonté de la victime de ses pratiques dont le propre droit au libre choix quant aux modalités d'exercice de sa sexualité doit aussi être garantie. Ceci implique que les pratiques se déroulent dans des conditions qui permettent un tel respect ce qui ne fut pas le cas. En effet, à la lumière notamment des éléments retenus par la Cour d'appel, il apparaît que les engagements des requérants visant à intervenir et à arrêter les pratiques en cause lorsque la victime n'y consentait plus, n'ont pas été respectées. DE surcroit, au fil du temps, toute organisation, tout contrôle de la situation était devenue absente. Il y a eu une escalade de violence et les requérants ont eux même avoués qu'ils ne savaient pas où elle se serait terminée ».

On le voit, la situation est nettement plus nuancée que ce qu'affirme la Cour de cassation française.


(Cass. crim., 2 déc. 2009, n° 09-82.447, disponible dans Communication - Commerce électronique, LexisNexis Jurisclasseur, Mars 2010, p. 35).

 

Lien vers l'article :


link

 

 

Ce n'est pas vraiment nouveu, combien de sites dispaissent après je ne parle pas de leurs qualités ou contenus. Le forum " le dojo" était un endroit intéressant, enrichissant mais bdsm. Le mot ou plutôt la pratique interdite !

 
 
Par Lady Ariciaa
Mercredi 10 mars 3 10 /03 /Mars 02:01

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La pauvre lol.

Bonne visionnage.

Par Lady Ariciaa
Samedi 27 février 6 27 /02 /Fév 23:44

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Dommage, la publicité est coupé mais l'essentiel est là.





Par Lady Ariciaa
Samedi 27 février 6 27 /02 /Fév 23:18

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Lol ! Elle date, mais elle m'a fait sourire.

Par Lady Ariciaa
Samedi 27 février 6 27 /02 /Fév 22:57

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  • Le journal de Lady Ariciaa
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  • Un blog sur le vécu et le ressentie d'une jeune Domina, sur la découverte du milieu bdsm, sur mes expériences, sur la vie en couple en d/s ...

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