Avant decommencer cet article, voici des chansons inspirés par l'amour sous diverses formes : en couple,
l'obsession de l'autre, la peine de la rupture, l'amour dans un seul sens ...
Zaza Fournier
:La vie à deux
Manu Chao
:Je ne t'aime plus
Saez :No place for us
Hélène Ségura : Elle,
tu l'aimes
Adrienne Pauly : L'amour avec un con
Zazie : Des
rails
Anaïs
:Peut être une angine
?
Adrienne Pauly
:J'veu un
mec
Saez : So
gorgeous
Saez
:Amandine
Qu'est ce que l'amour ? des papillons dans le ventre ? un regard ? une attirance ? une sensation ? un échange ?
Pourquoi s'attache-t-on comme cela à une personne ? Pourquoi on tient à elle et ce qui lui arrive nous touche aussi ? Pourquoi cet(te) incconu(e) devient une personne à part
entière de notre famille ? Pourquoi cette personne compte autant à nos yeux ?
Pourquoi l'amour nous fait déplacer des montagnes ? Par exemple, cette centaine de femmes allemandes qui ont manifestés au cœur de Berlin en 1943, après Stalingrad pour obtenir la
libération de leurs maris juifs raflés et menacés de déportation.
Impossible ? Non, le plus incroyable, c’est qu’elles obtenuent satisfaction.
Pour ceux qui ne connaissent pas et veulent en savoir plus =>link (tiré du site " Le monde diplomatique", sujet écrit par Dominique
Vidal.)
Cette histoire m'a toujours fasciné. Là on peut dire que ces hommes ont dû leurs vies à l'amour et seulement l'amour de leurs femmes et à leurs déterminations
face à cette administration.
Que de questions, de faits histoiriques, de chansons, de films inspirés par cet unique mot qui est "amour".
Ce sentiment partagé mondialement. Que toute personne veut connaître, ressentir et partager. Le bonheur d'être avec une personne avec laquelle on se sent bien, en confiance.
Ce qui me fait sourire mais jaune, ce sont ces hommes qui continuent à draguer sous le couvert d'internet pour voir si ils plaisent toujours autant. Pourquoi cela changerait-il
entre le moment où ils sont célibataires et le moment où ils sont en couple ? Est-ce que être en couple rend laid ? Je ne crois pas. Alors messieurs un peu d'honnêteté.
Ce qui m'agace, ce sont ces chasseurs de femmes déjà prises. Juste pour le plaisir de dire "elle m'a préféré à son petit ami". C'est orgueilleux, malsain et surtout rien de
glorieux là dedans. Car ils brisent une relation qui parfois dure mais qui est juste dans le creux de la vague. Ce genre de type me donne envie de les baffer car leurs
comportements m'insuportent à un tel point ! ! !
Pourquoi est-on attiré par une personne plutôt qu'une autre ? un regard ? un détail ?
Cet inconnu qu'on prend en affection qui devient un ami ou un petit ami. Le mystère de l'être humain, de ses choix et de ses désirs. Pourquoi ai-je déménager aussi loin de ma
famille ? Pourquoi je lui ai plu ? Pourquoi cela dure ? Pourquoi j'ai été si heureuse de partager le week-end d/s à Chalons en sa compagnie ?
Le feeling entre deux être c'est là que réside tout le plaisir des relations humaines.
C'est un article remplit de "pourquoi" sans parfois de réponses ou n'ayant pas forcément besoin d'une réponse. Cet article m'est venu ainsi, d'un seul coup, une irrestible envie
d'écrire, d'écrire sur ce sujet, sur l'amour et ses petits bonheurs en autres.
Ce week-end fut assez particulier car tout d’abord nous allions assister à une
cérémonie de la rose avec mon soumis. Cela étant, c’était aussi la première soirée bdsm de mon p’tit virus.
La cérémonie fut très belle, très forte et chargé de sens. Je l’ai trouvé plus
engageante qu’un simple mariage vanille. C’est plus intense pour chacun deux partenaires, plus porteur de sens. On sent bien la d/s, la Domina est habillé et le soumis nu. Il y a un
échange/mélange de sang par une fine gouttelette au doigt percé par une épine de la rose. Un (beau) texte est lu. Comme surprise pour la Domina, il y a eu un parterre de soumis. Les soumis
étaient allongés sur le ventre et elle a marché sur le dos de tous. C’était beau et en même temps impressionnant à voir. Elle était magnifique comme cérémonie.
Lors de mon arrivée et lors du week-end, j’ai été très heureuse car j’ai revu des
personnes que je n’avais pas vues depuis pas mal de temps. Nos hôtes, cela devait faire quasiment deux ans que je ne les avais pas vus. Ainsi que des Dominas que j’avais connues en Belgique en
même que la Domina qui nous avait invité. Cela m’a également permis de faire connaissance avec de nouvelles personnes. Un couple dont le soumis tient un blog que j’aime lire. J’apprécie son blog
et son écriture ainsi que la teneur des sujets car c’est intéressant, enrichissant et bien écrit. J’appréciais le blog, maintenant j’apprécie le couple. Ils sont très agréable, ouvert et
sympathique. J’ai vraiment apprécié de faire leurs connaissances. J’ai également connus trois autres Maîtresses dont une, je lis aussi son blog. J’ai apprécié de mettre une tête sur ces écrits.
Je l’ai également apprécié comme les deux autres d’ailleurs. Comme les soumis dont j’ai fait connaissance et que j’ai apprécié de rencontrer ou de revoir.
Ce qui m’a fait sourire, c’est qu’en arrivant chez nos hôtes. Une Maîtresse a exigé
que la « lopette » du week-end se mette sur le dos et bouge les pattes tel un chien. Petite précision, il était dehors sur la terre, nu avec une cage de chasteté en cuir. Nous, nous
étions dans un genre de garage. Ensuite, un homme déguisé en soubrette est venu nous rejoindre. Je voyais la tête de mon soumis qui se disait « mais qu’est ce que je fais là » lol.
Bien entendu, je l’ai présenté à ses Dames et il a fait le baise main. Une l’a taquiné en lui retirant la main en lui disant qu’il ne devait surtout pas lui faire de baise main. Pauvre p’tit
virus qui ne savait pu comment se comporter.
Ce que j’ai apprécie durant ce week-end, c’est que pour une fois j’ai pu sentir
l’appréhension de mon soumis. La dernière fois que j’ai senti de l’appréhension chez lui, c’était lors de notre première rencontre, lorsqu’il est venu me voir dans le Nord. Donc cela remonte
maintenant à quand même pas mal de temps. Le samedi, il m’a demandé s’il ne pouvait être prêté seulement si on me le demandait et non par une initiative de ma part. Cela m’a fait sourire et même
plaisir (un plaisir cérébral de le sentir sous ma possession), de sentir ainsi son appréhension d’être prêter et de devoir se plier aux volontés et envies d’une autre Domina.
J’ai eu un soumis qui s’est occupé de mes pieds alors que mon soumis était à coté de
moi. Au départ, je me suis demandé s’il allait réagir car on avait eu une discussion sur ce sujet. Cela lui a fait bizarre bien entendu mais il n’a rien dit.
Lors de ce week-end, il s’est aussi retrouvé assigné comme les autres aux corvées de
cuisine :- ). Pendant le repas, il s’est retrouvé à manger avec les autres soumis et à nous apporter ce que l’on désirait quand on le demandait. Lors du repas du samedi midi :- ) il
s’est retrouvé à mangé à terre, enfin pas exactement. Son assiette était sur le banc où j’étais assise donc il était assis à terre et allait me chercher ce que je désirais lorsque je lui
demandais. Il s’est retrouvé avec une punition car il ne m’avait demandé l’autorisation de boire un verre d’apéritif.
Le samedi soir après le repas, les soumis ont été mis les uns à coté des autres pour
qu’on puisse s’occuper d’eux à la chaîne. Cela m’a fait bizarre de voir ainsi mon soumis se prendre des coups de martinet, de cravache, de bambous…de se faire griffer… D’habitude c’est moi qui le
fais donc je n’ai pas cette possibilité de l’observer. Parfois, je me disais « oh le pauvre » car je le voyais serrer les dents sous les coups et je sais qu’il n’est pas maso. Je me
suis bien amusé de mon coté aussi à faire pleuvoir les coups sur les autres soumis dont le soumis qui était notre hôte. Il m’a connu débutante et n’aimant pas la domination physique. Il a été
étonné par les coups que je lui mettais avec la cravache. Il adorait me taquiner car je n’étais pas sur de moi et de mon assurance en tant que Maîtresse au par avant. Ce que j’ai trouvé touchant,
c’est une certaine solidarité, une entraide entre les soumis. Je dis cela car entre ce soumis et un soumis de chaque coté de lui. Ils se tenaient par les bras et très rapprochés l’un de l’autre
pour mieux endurer et résister face aux coups donnés. J’ai trouvé cela « beau et fort » cette brochette de trois soumis s’unissant pour mieux résister aux coups. Lors de la fin de la
séance, les fesses de mon soumis était marqué de coups et quelques bleus. Pauvre p’tit virus ;- ) Il est vrai que à part les rougir, je ne les mets jamais dans un tel état. Ce qui m’a ravie
c’est que les autres Dominas m’ont dit qu’il était bien résistant face aux coups et de ce fait j’en étais fière :- ) Car il a aussi goûté en début de soirée à la chambrière par une Domina
experte là dedans qui est une Domina amie. C’est un plaisir unique, un plaisir qu’on ne peut connaître qu’en d/s. Le plaisir d’être fier de l’autre mais dans le sens que l’autre nous
appartient.
Il s’est également retrouvé coincé dans un carcan :- ) J’ai aimé le voir ainsi
coincé dedans, livré à mes envies et désirs. J’ai en fait tout simplement aimé ce week-end en sa compagnie et tous ce qui s’y est déroulé. Il a pu faire connaissance et s’est même bien entendu
avec un soumis en particulier. Ce qui m’a amusé, c’est les remarques de ce soumis sur le fait que je n’étais pas assez sévère et dur avec lui. Vive la solidarité lol, vive les coups en douce
derrière le dos lol. Il est vrai que mon soumis à son caractère et qu’il y a encore pas mal d’éducation à faire mais en même temps on est jeune donc on a le temps. J’ai eu en cadeau là bas deux
beaux bambous :- ) un gros et un mince donc cela va pouvoir le faire progresser ;-)
Il s’est plutôt bien comporté là bas, j’en suis fière et je suis heureuse que cela
lui ai plu aussi :- )
J’aime bien cette émission « attention à la marche » quand j’ai
l’occasion, je la regarde avec plaisir. Par contre, j’ai constaté que depuis que je suis rentré dans ce monde qu’est l’univers bdsm. Il y a souvent des allusions ou alors les personnes parlent de
soumission ou de domination.
Les derniers exemples, un des invités au jeu lors d’un week-end qui était censé être
connu (pas par moi en tout cas) lors de la question coquine à tout simplement dit que ce qu’il préférait c’était être bâillonné. Alors que les autres réponses étaient classiques, l’amour dans la
nature ou dans un lieu publique pour les autres invités.
Une autre fois toujours durant un week-end un jeune homme qui était sorti d’une
émission de télé-réalité consacré à la chanson a dit lors que la question coquine qu’il avait rencontré une présentatrice connue qui l’avait invité chez elle. Une fois arrivé chez elle, elle lui
a demandé de l’attendre et elle est partie dans une autre pièce. Ensuite elle est revenue vêtue de latex avec une cravache et lui a dit « à genoux devant ta Maitresse ! ». Il a dit
qu’il était tout étonné et surtout surpris. Il était reparti car ne s’attendait vraiment pas à cela. Il n’a pas voulu dire qui était cette présentatrice lol, dommage ;- ). D’ailleurs qui
sait peut être s’est-il mis à genoux…
Il y a aussi la version « valet », un jeune homme lors d’une émission lors
d’une diffusion durant la semaine avait dit qu’une fois il avait trouvé une petite annonce assez spéciale où il avait répondu. Il fallait venir en petite tenue (string) et faire le ménage sous le
regard attentif et obéir aux ordres de la dame chez qui il était allé. Il a dit que il n’avait pas recommencé car il s’était retrouvé à être quasi nu juste le sexe caché à faire le ménage sous
l’œil attentif de cette dame et à apporter les boissons, des objets ou toutes choses réclamés enfin à être à son service pendant quelques heures contre bien sur une contrepartie financière. Cela
finalement l’avait décontenancé d’être ainsi au service de cette personne. Ce n’était pas de la d/s vous allait me dire et pourtant combien de femmes se disant Maîtresse profite juste d’hommes
crédules pour se rincer les yeux et éviter de faire leurs ménages en ayant recourt à des soumis « honnêtes » comme j’en connais un qui se fait « exploiter » en se déguisant en
soubrette et qui ne fait que souvent le ménage et après bye bye. Eh oui, comme tous il y a toujours des personnes pour profiter des autres à leurs dépend. Ainsi que d’autres exemples, je ne vais
pas tous les cités mais en voilà quelques uns qui m’ont marqués.
Je ne sais pas si vous regardez cette émission, si oui je ne sais pas si vous l’avez
remarqué. Mais la dernière fois, cela m’a sauté aux yeux.
On crache toujours sur les fantasmeurs moi la première mais coté femme aussi il y a
des femmes qui se disent Maîtresse et qui ne sont rien d’autres que des opportunistes. Alors quand un fantasmeur rencontre une opportuniste profiteuse ça donne une rencontre explosive
lol !
J’étais reparti chez moi dans le Nord pour pouvoir aller me balader à la braderie de
Lille. (La plus grande braderie d’Europe :- ) ) ainsi qu’un vide grenier où j’aime me rendre qui est le plus grand vide grenier de France. (Eh oui coté braderie et vide grenier nous sommes
bien servis dans le Nord :- ) ) J’adore y aller, pas forcément pour acheter mais plutôt pour flâner, me balader, regarder ce que les gens vendent. Enfin juste pour passer un bon
moment :- )
J’étais donc revenu quelques jours pour aussi profiter de ma famille et de mes
ami(e)s. Je suis allée me balader à Lille et je suis allée comme mon habitude maintenant depuis que je suis dans ce monde d’aller jeter un coup d’œil coté livre sur la domination et soumission.
J’aime jeter un coup d’œil dans ces livres, lire quelques passages, fureter dans ce rayon. Je vais dans deux librairies avec deux rayons petits mais plutôt intéressant. Lorsque je regardais les
livres disponibles, un livre a attiré mon attention. Alors j’y ai jeté un coup d’œil et lu le résumé. Eh là, ça m’a fait tilt. C’était le livre dont parlait l’un des auteurs d’un blog que je
consulte. (« Le lien » de Vanessa Durièes)
Au vu du prix du livre, j’ai décidé de l’acheter. Je l’ai apprécié, du moins plus
qu’histoire d’O. Cependant cela me conforte dans l’idée que les maîtres sont plus violents et moins cérébraux que les Maîtresses. (D’ailleurs, j’avais trouvé un blog d’un Maître très intéressant
et justement il ne correspondait pas à cette image de « brute » et « d’assoiffé de sexe » mais à mon grand regret il a supprimé son blog à cause de la publicité un temps
imposé par over-blog). (Je ne généralise pas, c'est juste une constatation. Bien entendu, il y a des Maitres cérébraux et comme celui qui tenait le blog que j'appréciais qui était respectable. Je
connais des Maitres en virtuel qui sont respectables et avec qui j'aime échanger. Là n'est pas la question. Le rapport c'est que dans ses deux livres c'est hard et pas mal d'écrit sur internet
conforte dans cette idée. Ne vous méprenez pas sur ma vision et mon opinion. Je ne mets pas tout le monde dans le même sac bien au contraire. Je dis juste que via ce que j'ai pu lire la plupart
le sont. Ceci je n'ai pas dit tous et bien entendu je ne le dirais jamais.)Pour en revenir à nos moutons, cette jeune fille a subit tant de sévices sans se plaindre et en acceptant tous cela par
amour alors que lui l’aimait-il ? Ou alors était ce sa poupée tout mignonne et qu’il appréciait d’être en sa compagnie juste pour sa beauté, le fait qu’elle était obéissante et accepté tous
sans rechigner malgré certaines choses qui ne lui plaisaient guère.
Personnellement, je ne pense pas qu’il l’aimait. Ce n’était que son joujou, une
belle jeune fille qu’il avait asservi à ses envies et délires plus ou moins gores ou violents. Heureusement que malgré cela elle n’avait pas été coupée de ses relations extérieures car elle était
entourée et les personnes lui avaient dit que ce n’était pas de l’amour de la part de cet homme. Elle ne s’en est pas aperçue au départ car elle était aveuglée par son amour et par la découverte
de ce monde. Mais petit à petit, elle prenait de moins en moins de plaisir à réaliser les envies, désirs, lubies ainsi que les caprices de son maître et ceux de ses invités. Elle comprit
petit à petit qu’il ne lui portait pas de l’amour mais juste un intérêt sexuel.
Cependant, j’ai quand même aimé lire ce roman. Il est bien écrit dommage qu’elle ne
soit plus de ce monde. Son récit inachevé « l’étudiante » m’avait l’air d’être prometteur. Dommage qu’il s’arrête ainsi car il nous laisse sur notre fin.
Il a un passage qui m’a particulièrement plu car comme m’a dit une amie Domina (je
lui passe un petit bonjour si elle se reconnaît). C’est en fait le soumis qui choisit sa Domina et non inversement. Bien entendu si une Domina n’a pas envie cela s’arrête là mais si le soumis n’a
pas envie. On ne va pas le forcer, en tant que femme on n’a pas cette possibilité qu’ont les maîtres. Même si du moment qu’on force cela ne devient plus une relation consenti entre deux
êtres.
Voici l’extrait du roman de Vanessa Duriès « Le
lien » :
« Car il est une évidence qu’ignorent les non-initiés à cet univers marginal et
envoûtant : le maître n’est jamais celui qu’on croît. Le maître est en état de dépendance totale par rapport à son esclave. Il est en réalité l’esclave de son esclave, de son acceptation à
subir les sévices qui l’excite. Lorsqu’on n a compris cette réalité paradoxale, il n’y a plus de honte à être esclave. Au contraire, par le jeu subtil des rapports de force, l’esclave peut être
celui qui exerce le véritable pouvoir dans la relation sadomasochiste. »
Disons que pour moi c’est 50 / 50 % dans une relation amoureuse et peut être plus
effectivement dans une relation sans sentiment juste basé sur la domination. Car si le soumis ne veut pas faire ce que l’on désire et que la punition il ne veut pas l’effectuer. Eh bien, on est
bien embêté et on n’a plus qu’à se séparer de lui ou alors on veut le soumettre mais là… c’est autre chose. Je dirais que si le soumis n’accepte pas de subir les sévices que nous avons envie
alors on le punit. Car un soumis n’a pas à refuser comme cette jeune fille qui accepte tous. Il doit obéir sinon une punition tombe pour lui rappeler qui domine et commande ! Après disons
qu’on se laisse toujours influencer un peu par l’autre dans une relation d/s amoureuse. On sait aussi ce qu’il lui fait plaisir, ses envies qu’il ne dit pas forcément tout haut mais par des sous
entendus. Pour moi la Maîtresse ne devient pas la soumise de son soumis. Non, cependant elle peut effectivement se laisser un peu influencer par son soumis, par ses envies ainsi que ses désirs et
ne pas écouter que les siens et n’en faire qu’à sa tête.
C’est avant tout une relation entre deux êtres donc il a forcément un qui accepte
plus que l’autre mais pour moi il faut aussi tenir compte de l’autre. Avant de n’avoir que mon p’tit virus quand j’avais plusieurs soumis. Je demandais toujours quelles pratiques, il ne
souhaitait pas en leurs disant que ce n’était pas parce que je leurs demandais que je n’allais pas avoir envie de leurs faire, savoir quelles étaient leurs réticences et peurs. J’aimais aussi
savoir quelles pratiques ils affectionnaient … Je pense que c’est avant tout une relation où la communication est plus qu’essentiel si on veut avancer sainement et sûrement en gardant le plaisir
de chacun intacte.
Je suis entrain de ranger ma chambre et de trier mes affaires chez mes parents car
mon employeur va me proposer un cdi à la fin de l’année (pas forcément dans ma ville mais enfin c’est quand même une super nouvelle). Maintenant, je sais que je ne reviendrais plus chez mes
parents comme j’avais pu le penser au départ. Car j’avais des cdd qui étaient reconduit sans cesse et je me disais que le jour où ils ne seraient plus prolongés. J’aurais toujours la possibilité
de remonter dans le Nord chez mes parents si mes allocations chômage ne me permettaient pas de vivre comme il le fallait. Cela ne m’enchantait pas car cela voulait dire m’éloigner à nouveau de
mon homme et revenir en quelque sorte à la case départ. Enfin, ne pensons plus à cela.
Je disais donc que je rangeais mes affaires et jembé sur un article découpé dans le magazine Télérama. C’était un vieux article que j’aimais
beaucoup car il me faisait bien rire. Il est vrai qu’il date car il est de la semaine du 14 février 1996 où l’utilisation de l’ordinateur n’était pas encore rentré dans les mœurs comme
actuellement. Ce n’était pas encore un objet de la vie quotidienne comme on peut le concevoir maintenant. Encoresuis tomoins concernant les cd-rom et surtout internet. Le cd-rom a été inventé en 1981 mais connu par le public que bien
après. D’où ce sketch car c’était encore un objet que peu connu du grand public.
C’était donc un article tiré du sketch des « Les Deschiens » intitulé
« Les Cyberchiens » par Morel et Saladin.
Télérama avait tout comme moi beaucoup apprécié ce sketch et en avait donc fait un
article que j’avais pris soin de découpé et de garder précieusement dans mes affaires classés dans mon bureau. Ils ont retranscrit quasiment l’intégralité du sketch.
Voici la retranscription de l’article :
« C’était le 1er février, sur Canal +. Chez Les Deschiens, on
découvrait le cd-rom (le cd-quoi ?) et internet.
- Ah, mais, c’est sûr. Maintenant, vous aurez dans toutes les maisons…tout le monde…
Vous aurez des cd-rom, c’est sûr. Ca c’est sûr, c’est un gros marché.
- Ah ? C’est possible…
- Tout le monde, il faut bien se faire à cette… Vous aurez, tout le monde
aura…
- Euh. C’est bien d’en avoir pour…pour offrir.
- Vous aurez des cd-rom partout. Vous pourrez, on pourra se les offrir, c’est sûr.
C’est une bonne idée de… à l’approche des…
- Parce que, moi j’en bois pas du tout. J’aime mieux une petite Marie Brizard et
j’aime pas le punch. Et vous ne me verrez jamais… et jamais… Ca me fait tourner la tête.
- Non ! Non ! Mais je vous parlais pas de ça. Non ! Non ! Je
disais : vous aurez des cd-rom…
- J’en bois pas moi.
- Oui, d’accord !
- Par contre, pour offrir…
- Vous aurez… Ce sera comme des disques. Vous mettez ça dans votre machine, hein et
puis vous aurez…
- Ca sert un verre tout de suite, la bouteille sort, c’est le
modèle…
- Mais non ! Vous aurez accès, grâce aux cd-rom, vous aurez accès à
l’information. Vous pourrez même grâce, si vous voulez… Même vous n’aurez même pas besoin, tout le monde… vous pouvoir avoir accès…
- Vous n’êtes pas clair quand vous parlez. J’essaie de vous suivre mais par moments,
vous parlez après…
- Vous pourrez, vous pourrez avoir…même faire vos courses avec
l’Internet.
- Eh ! J’ai un Continent. J’veux pas aller à l’Internet. Où qu’c’est votre
Internet ? J’ai le Continent qu’est à trois kilomètres et je vais pas aller m’emmerder à l’Internet qu’est où ça ?
- Mais non ! Je vous explique, je vous dis… je vous dis que vous pourrez faire
vos courses avec l’Internet, même chez vous, en pianotant chez vous, vous pourrez même pianoter et que vous aurez…que vous ferez même vos courses avec…
- Vous devez vous tromper de personne, parce que premièrement, j’aime pas le
rhum ;deuxièmement, je vais au Continent ; troisièmement, je joue pas de piano. Alors j’sais pas… Vous êtes complètement…complètement, vous…
- Mais non ! j’vous dis qu’on est parti pour le multimédia. C’est
fait.
Le jeu des relations entre le maître et son esclave est subtil et
délicat. Les esclaves doivent savoir indiquer aux maîtres les limites à ne pas franchir. L'autorité absolue est un savant jeu d'équilibre, le moindre faux pas rompt l'harmonie et au-delà brise la
considération que l'un porte à l'autre. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. Nul maître ne peut aller au-delà des limites acceptées, moralement ou physiquement, par son
esclave. Toute dérogation à cette règle peut être mortelle. En cela, le rôle du maître est extrêmement difficile à tenir, car il
doit s'adapter à la personnalité et aux capacités d'obéissance et de résistance de chaque esclave. L'un comme l'autre ne doivent jamais décevoir. L'esclave doit accorder au maître les privilèges
de sa fonction : lui procurer le bonheur grisant de dominer un être réceptif, soumis, qui sache cependant faire preuve de temps à autre de quelque indépendance, qui puisse désobéir avec
discernement, car la punition qui s'ensuivra sera source de plaisir pour l'un et pour l'autre. Savoir désobéir est un art qui implique une parfaite connaissance des désirs du maître, sans parler
d'amour puisque c'est le mot que nul ne prononce au cours des joutes.
Le jeu s'installe autour de cet exceptionnel rapport de forces. Se soumettre, désobéir, endurer, alternances délicates auxquelles je ne veux pas me dérober. La
tension ne doit cesser de monter. Le rôle de l'esclave est de toujours se donner à fond, quelle que soit la personnel préposée au dressage et quelles que soient ses pratiques. La résistance aux
humiliations, aux contraintes, à la douleur décuple l'intensité et l'aspect cérébral du combat. C'est alors que mon corps peut s'épanouir, se donner à part entière. C'est l'extase, la jouissance
exacerbée par les rites souvent inattendus, l'abnégation de soi que l'on garde constamment présente, la soumission à l'autre, la souffrance aussi. C'est justement cette part d'inconnu qui me
fascine, qui fascine l'esclave, car dans les rapports sadomasochistes l'ingéniosité du maître doit sans cesse se renouveler et être mise à rude épreuve. Il est très excitant de toujours ignorer
ce qui peut advenir au cours d'une séance, de ne jamais prévoir les surprises que le maître vous réserve. Il peut arriver qu'une esclave prêtée par celui à qui elle appartient s'avère plus
performante avec un autre maître qu'avec le sien : de même qu'un contact de peau vous électrise alors qu'un autre vous laisse indifférente, il est des maîtres privilégiés qui communient avec leur
esclave, alors que d'autres restent obstinément étrangers, inexistants, artificiels.
Avant c’était les journaux qui permettaient aux personnes de se rencontrer via une
petite annonce dans la presse. Vous allez me dire que cela se fait toujours. Je ne le conteste nullement cependant cela tant à se perdre avec internet.
Avant on ne rencontrait que des personnes de sa région car c’était le journal soit
local ou tout au plus régional qui diffusait ces annonces. Maintenant avec internet, il n’y a plus de barrière. C’est un bien finalement pour un mal. Car on en oublie presque que la personne
n’habite pas la porte à coté et on se met à s’attacher à cette personne. Pourtant cette personne n’est qu’un pseudo parmi d’autres, une discussion virtuelle où on peut tromper l’autre sans
soucis.
Je me rappelle de cette chanson car il y a un peu plus de deux ans. J’avais fait
connaissance sur internet d'un jeune homme de ma région et on discutait via webcam audio. C’était finalement très bizarre car son image était en grand écran sur l’ordinateur et on se parlait
normalement. Chacun était installé confortablement chez soi. C’était parfois un peu « frustrant » car j’avais presque envie de le toucher tellement que ça faisait réel même si cela
restait du virtuel. Finalement cela s’est fini car il n’était pas entièrement remis de sa dernière histoire et s’était excusé… Enfin basta, il était bizarre car c’était un steward avec le mal de
l’air lol.
Cette après midi en l’entendant à nouveau, bizarrement je n’ai pas pensé à ce jeune
homme qui pourtant coïncidé avec la sortie de cette chanson. Mais étrangement, j’ai pensé à mon p’tit virus et la façon dont on s’est rencontré. Comme quoi c’est vraiment un virus, il a
réussi à « viruser » mon cerveau au point qu’une chanson qui était normalement relié à une personne soit tout simplement balayé pour être remplacé par lui. ;-) En même temps, ça va
faire trois semaines, si je ne me trompe pas que je ne l'ai pas vu car il était en vacances.
Il n’était au départ qu’un internaute lambda, un soumis parmi tous, un jeune homme
lointain, une discussion parmi d’autre, un pseudo au milieu d’autre… Puis comment est -il sorti de la masse, je ne sais pas surtout qu’à mon souvenir il n’a rien fait. Puisque c’est moi qui est
venu lui parler sur un tchat d’un forum bdsm. Ce qui est encore plus étrange, c’est que je ne donne que très rarement mon adresse msn puisque c’est mon adresse aussi vanille. Lui, je lui ai donné
quasiment de suite. Vous allez me dire peut être le feeling, oui très certainement. Je ne vois que cela car il n’avait rien pour m’attirer au départ car il n’était qu’un jeune homme habitant loin
intéressé par le bdsm, peut être un fantasmeur comme il y a en a beaucoup. Enfin rien qui ne me prédisposait à le rencontrer et encore moins à m’y attacher et pourtant. C’est peut être bête à
dire mais je sentais comme un genre d’osmose entre nous deux même si finalement il n’était qu’un internaute et rien ne me certifiait de ce qu’il disait être. Avant de le rencontrer en vrai,
j’avais déjà programmer de rencontrer un soumis parisien. Malgré qu’il soit mignon, habitant plus près (paris), un peu plus âgé que moi et qu’il essayait de me séduire. Je ne me pouvais m’enlever
de la tête ce jeune homme habitant en Rhône Alpes. Pourquoi, je ne sais pas. Pourquoi à votre avis, je l’ai surnommé « mon p’tit virus ».
Lorsque je suis partie en vacances au Canada même là bas, il me trottait dans la
tête alors qu’il n’était qu’un internaute, un soumis parmi d’autres. Puis des soumis, j’en avais déjà à ma disposition dans le Nord. Mais non, au Canada, j’avais plus envie de bdsm. Je voulais
faire une pause mais pas une pause avec lui. Là bas, cela me manquait de ne pas lui parlait sur msn avec sa webcam pour que je puisse voir sa belle bouille. Donc après qu’on ne me dise pas s’il
vous plait que les hommes et les femmes sont attirés les uns par l’autre par le biais de phéromones ou tous autres procédés chimiques qui se dégageraient de nous pour séduire l'un l’autre. Là, il
n’y avait pas de raison chimique mais juste mentale.
Les plaisirs d’internet :- ) Ca va faire maintenant plus d’un an que je suis
avec et je ne l’ai pas vu passé. Je n’ai pas l’impression que je suis avec lui depuis un peu plus qu'un an. Comme quoi j’avais bien ressenti le feeling avec ce jeune homme de Rhône Alpes :- ) au
désarroi du jeune homnme que j’avais rencontré de Paris.
Pourquoi ce titre ? Car la vie est une route avec des bifurcations de toutes
parts auxquelles nous devons à chaque fois choisir pour continuer notre route. Pour faire notre choix, il n’y a pas de gps pour nous guider et nous orienter. Nous devons choisir la route nous
même, nous ne savons même pas où elles mènent cependant il nous faut choisir.
Si finalement le poste que l’on m’avait proposé, il y a deux ans avait pu me
convenir. Je n’aurais pas connu mon homme car je n’aurais pas eu des journées entières à faire des recherches sur la d/s.
Si finalement au nouvel an, il y a maintenant un an et demi j’avais franchi le pas
que le jeune homme attendait. Je serais dans une relation vanille. Peut être aurais je fais une parenthèse bdsm et même peut être plus…
Si finalement, le soumis qui me plaisait avait franchi le pas pour devenir mon
soumis fixe peut être serais-je rester dans ma région ou peut être pas…
Si finalement, j’avais rencontré le jeune homme avec qui j’avais crée un blog pour
échanger nos points de vue sur le bdsm et la d/s. Je serais peut être avec lui à l’heure actuelle et j’aurais quitter le Nord pour une autre ville que celle où je suis maintenant ou peut être
pas…
Si je n’avais pas eu le cran de déménager seulement pour quelques mois au départ
pour rejoindre mon p’tit virus. Je ne serais peut être plus avec lui dû à la distance et parfois à la disponibilité dû à son poste ou …. ?
…
La vie est pleine de surprises, de rebondissements, de choix, de désirs, de désirs
contrariés, de plaisirs non assouvis…
Cependant je ne me plains pas du chemin que j’ai emprunté. Pour l’instant, c’est un
chemin de campagne fleuri avec un ciel bleu même si parfois il a été nuageux.
Mon emploi me plait même si parfois il m’a causé quelques tracas mais cela c’est
nettement amélioré malgré les changements passés et à venir. J’ai un homme avec qui je suis bien et heureuse. J’habite dans un logement qui me plait avec une belle vue :- ) et les
commerces ainsi que les transports à porter de main. Je continue à explorer le monde bdsm avec la compagnie de mon p’tit virus. Nous franchissons et avançons progressivement. Je prends le temps
qu’il me faut pour avancer et progresser. J’aime finalement pouvoir prendre ce temps. C’est je dirais presque un luxe que de pouvoir prendre tout le temps que l’on désire, sans se presser et
aller à son rythme ainsi que selon ses envies, désirs.
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