Bon visionnage
Lol !
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Le journal de Lady
Ariciaa
Bon visionnage
Interwiew en 2004 de Araakii Banzai sur Arte.
Photographe très connu dans son pays et assumant son coté pervers.
On peut être fier de l'autre pour diverses raisons. Cependant je trouve que la fierté en d/s surplombe pas mal de raisons vanilles. Je me souviens et je crois que je me souviendrais
toujours de de ce sentiment que j'ai ressenti lors du weekend bdsm. J'étais fière qu'il porte mon collier, qu'il soit à moi.
Disons que moi j'étais dans mon univers. Je connaissais une bonne partie des personnes
présentes. Etant une Domina, j'avais aussi cette assurance d'être tranquille. Ce qui n'est pas forcément le cas pour un soumis. De plus, c'était sa
première soirée en publique. Cette soirée plus qu'une autre, il était à moi, il m'appartenait, il était sous ma protection. J'ai aimé sentir son
appréhension, sentir ses doutes.
Ce fut très plaisant d'être en sa compagnie, les Dominas me faisaient des compliments sur son
endurence. Il est vrai que j'ai été plutôt satisfaite de son comportement lors de ce week-end.
Disons que c'est tellement agréable et épanouissant de partager de tels moments, de pouvoir
partager ce plaisir que nous procure la d/s.
Combien le cachent à leurs copines ou femmes. J'ai un de mes anciens soumis qui n'est guère plus
vieux que moi qui cache cela à sa copine.
Il a peur de ce qu'elle pourrait penser de lui, qu'elle le verrait différement, que cela le
rendrait moins homme, moins masculin.
En même temps, je peux comprendre sa crainte. Car
moi même avant de tomber dans ce milieu, j'avais un avis très négatif sur ces pratiques et bien entendu sur les pratiquants. Il est vrai qu'au début,
enfin pour moi, ce fut un peu dur de gérer l'image du petit ami et du soumis.
Je me suis laissée du temps et lui m'a laisse avancer a ma vitesse. Petit a petit, j'ai appris en quelque sorte à melanger ces deux visions. Cela prend du temps, comme tout.
Disons que nous nous sommes je pense bien trouve. Car plus j'avance et plus je contaste que nous
avons une vision du couple vanille qui diffère de pas mal de gens. Du fait de la liberté et de l'indépendance que nous avons tout en étant en couple.
Le couple n'est pas forcément une source de contraintes. Ce n'est que nous qui menont notre barque, c'est nous qui choissisont le courant que
l'on veut suivre. Donc la d/s n'est qu'un liant supplémentaire qui s'avère être cependant je pense très fort.
Disons que de s'affranchir des contraintes sociales, familialles ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile. Cependant nous avons qu'une vie. Voilà en autre pourquoi j'ai essaye le bdsm, pourquoi je suis partie si loin pour commencer une relation d/s ... Il vaut mieux avoir des souvenirs que des remords ou regrets.
"Lorsque je m'agenouille ce n'est pas devant un stéréotype, mais devant qu'elqu'un qui a gagné mon respect. La vie n'est pas un mystère à résoudre, mais une réalité à expérimenter. La nature est seule juge de la moralité. Les philosophies justes font survivre les communautés. Les philosophies immorales les condamnent.
J’ai eu envie de faire un carnet de punition, j’ai eu envie d’un couple d/s, j’ai eu envie d’utiliser un gode ceinture, j’ai eu envie d’aller à une soirée bdsm avec mon soumis, j’ai eu envie d’utiliser une croix de Saint André, j’ai eu envie de faire un contrat d/s, j’ai eu envie d’un week end entièrement d/s…
En fait, je réalise que la plus grosse partie de mes envies bdsm, je les réalise avec mon homme au fil du temps. Nous avançons, nous explorons, nous passons des caps.
Le week-end dernier, je lui ai remis son contrat d/s :- ) Je trouve que cela fait très solennel, comme un acte « de droit » avec engagements, droits…
Au début, il n’était pas très chaud pour cela puis je l’ai senti moins réticent. Rien ne vaut que d’aller contre l’envie du soumis quand on le sent réticent car sinon on avance seule et où est le plaisir ?
Des fois, je pense au tout début quand je l’ai connu. Ce n’était qu’un internaute, un soumis « sans preuve » (je veux dire par là qu’il pouvait être un fantasmeur comme tant d’autre), un jeune homme lointain, un contact de plus dans mon msn.
Puis petit à petit, il a fait sa place dans mes pensées. Malgré qu’il n’était qu’un contact msn teinté de d/s, il était bien présent dans ma tête. Je me souviens de son sourire, le jour où je l’ai rencontré ou sa respiration le soir quand je me suis occupé de lui à l’hôtel ou de lui s’offrant à moi et à la cire. Je crois que ce fut le plus beau moment qu’un homme a pu m’offrir. Il m’a fait cadeau de son corps, s’est remis entre mes mains. Ce cadeau ne pourra égalé aucun cadeau quelque soit sa valeur pécuniaire. C’est un moment, un instant, un plaisir qu’aucun argent ne peut offrir. Il s’est offert à moi malgré son appréhension et c’est ce qu’il y a de plus beau. Pour mes nouveaux lecteurs ou pour ce qui ont la mémoire courte. Il avait été brûlé par son ancienne Domina au ventre par la cire de bougie. De ce fait, il avait des appréhensions car peur que je laisse à mon tour une marque. Du fait qu’il s’est offert à moi, j’ai encore plus pris soin de lui consciente du présent qu’il m’avait fait. Ainsi que d’autre souvenirs comme celui de la Braderie de Lille en sa compagnie. Ce n’est qu’un détail mais partagé cela avec lui m’a fait vraiment plaisir.
En fait, il avait en sa possesion le briquet qui a allumé mon étincelle.
Un homme qui est obeit au doigt et à l'oeil oups non à souris ;-)
Faites vous plaisir
link
Tout à l'heure, j'ai réalisé qu'en vanille il y a aussi la notion de possesion via
le collier. Bien entendu c'est implicite et il n'y a pas ce caractère d'obligation et de soumission.
Pourquoi je dis cela car quand je mets mon collier à mon soumis, je lui indique par là qu'il m'appartient. Lors de sortie extérieur, cela indique aussi que ce n'est pas un soumis sans collier. Il
y a cette notion d'appartenance.
Quand l'être aimé qu'il soit une femme ou un homme offre un collier à son / sa partenaire avec un coeur, une plaque avec un écrit du genre "je t'aime" ou autre cela signifie aux yeux des autres
que cette personne est prise. C'est un présent qui nous informe de l'amour de l'autre mais qui n'est pas insignifiant. Ainsi la personne portant le collier se rapelle de l'autre tout au long de
la journée et informe les autres de manière implicite qu'on est pas un coeur à saisir. En quelque sorte qu'on est déjà lié à quelqu'un, qu'on appartient déjà à une personne. Il y a cette notion
de ne plus être libre.
Qu'est ce que le bdsm finalement ce n'est juste qu'une formulation plus directe de cette possesion de l'autre. Ce n'est pas implicite mais explicite cette fois-ci.
Plus le temps passe et plus j'appartiens à mon homme dans le sens où plus le temps passe et plus je m'attache à lui et plus le besoin d'être avec lui se fait sentir.
Nous sommes parfois, je me dis un couple un peu "bizarre" car le bdsm forcément change d'une relalation "vanille". Cependant, je suis bien dans cette relation, je m'épanouie. De plus, nous
évoluons mais nous évoluons dans le même sens, avec les mêmes envies et nous avons un plaisir réciproque à pratiquer ensemble le bdsm.
La semaine prochaine, je vais lui remettre le contrat que j'ai fait pour lui. Petit à petit, tous ce que j'ai pu imaginer, eu envie, penser... je le mets tout doucement en place avec LUI. Je ne
pensais pas un jour que cette relation serait si intense, plaisante, épanouissante.
Elle dépasse largement ma première relation qui fut forte, faite de bons moments, plein de rires et sourires, pleine d'amour ... Depuis cette relation, j'ai eu bien entendu d'autres hommes,
d'autres relations mais aucune n'a égalé cette première relation. Maintenant, je vis à nouveau une relation comme j'aime, comme j'en recherchais une faite de complicité, de moments tendres, de
rire, de plaisirs, de partage....
Pourquoi cette image car elle représente bien l'année à venir placé plus sous le signe de la d/s que l'année 2009. Disons que le temps fait que petit à petit, je me libère du carcan de la femme
vanille avec ses appréhensions, ses doutes, ses questions, son empathie pour faire plus place à une Domina plus intransigeante et étant plus axé sur l'éducation. De même, lui aussi commence de
plus en plus à se plier aux règles même si c'était un peu déjà le cas et l'année 2009 porte un peu ses fruits sur ce que je souhaitais de lui en d/s.
En un mot,
J'avais pas publié cet article, il était resté dans mes brouillons.
(écrit le 14 décembre vers 22 heures)
Depuis le début que j’ai découvert ce monde, je me dis qu’il faut être sein d’esprit pour pratiquer le bdsm. Car sinon on peut vite partir en dérive et il peut y avoir de graves conséquences
concernant la personne qui c’est placé sous notre responsabilité.
J’ai regardé cold case et il y avait un homme qui aimait voir le désespoir envahir ses victimes. Elles avaient toutes quelque chose à laquelle s’accrochait (un bébé, dieu, un futur mari...) Il
aimait les priver de cela pour les faire plonger dans le desespoir. Il avait un plaisir sadique à les faire craquer afin qu’elle meurt à petit feu sans espoir. C’était un plaisir cérébral.
Qu’est ce que me procure le bdsm .., c’est essentiellement du plaisir cérébral. Là, je me suis dit heureusement que j’ai les pieds sur terre. Car finalement pourquoi j’aimais les novices car ils
ne savaient pas ce qui les attendaient. C’est aussi pour cela que je me demandais à mes débuts si j’étais «normale». Car qu’est ce qui provoquait ce plaisir, c’était leurs appréhensions, leurs
peurs, leurs ressentis, ce qui émanaient d’eux.
Je me souviens de ce soumis dont je ressentais son appréhension presque au point d’être palpable. Tellement qu’elle émanait de lui. Cela m’avait fait un drôle d’effet puis ce regard noir
lorsqu’il était attaché ainsi livré sans défense, livré à mes envies et désirs. Quel plaisir d’avoir un homme, une jeune homme mignon sous la main, sous ma volonté ainsi offert à mes envies et
désirs du moment.
Quand je dominais, j’essayais de ressentir leurs ressentis et j’en jouais. J’ai eu deux soumis avec lequels j’ai senti qu’on irait pas aller loin. Un m’a demandé si on pouvait arrêter au bout de
trentes minutes. Je le sentais mal à l’aise dès le départ malgré qu’il m’est dit le contraire quand je lui avais posé la question. L’autre qui n’a pas eu assez confiance en moi et qui a voulu
arrêter car trop peur que mes paroles se transforment en actes.
Eh oui la domination cérébrale, c’est finalement le soumis qui fait la plus grande partie car je le lance et son imagination s’emballe. Tel une voiture qu’on pousse sur du plat et qui prend de la
vitesse dans la descente. Il est vrai que ce soumis qui n’a pas eu confiance comme les autres, je l’ai poussé dans ses retranchements. Je l’ai fait douter sur le fait que je n’étais pas forcément
seine d’esprit que ce n’était qu’une facette qui était là pour l’attirer et donner confiance. J’aimais le laisser croire que je pouvais déraper à tout moment.
J’aime énormement voir l’appréhension qui se lit, le fait que le soumis déglutit, voir ainsi la glote qui bouge. Effectivement, ce soumis j’ai joué avec son imagination en le mettant dans
une ambiance et dans un état d’esprit qui pouvait lui faire perdre pied tout comme avec les autres. C’était aussi un peu le but que de le pousser ainsi et de jouer avec ses nerfs. J’aime voir
l’autre luttait contre ses peurs, se dire que je ne vais pas déraper, que je suis saine d’esprit, le voir se forcer à garder son calme ... :-)
J’avais beaucoup aimé jouer avec ce que je ressentais de mon homme lorque je l’avais rencontré pour la première fois. Il est vrai que dans un premier temps cette appréhension que j’aimais tant
avait disparu au fil du temps de notre relation car il avait confiance en moi. Normal, vous allez me dire car je suis sa petite amie. Cependant cela me manquait puis petit à petit, j’ai découvert
le plaisir d’avoir un seul «jouet» avec lequel on peut en faire ce que l’on veut, on peut mettre en place ce qu’on avait imaginé et jamais mis en place car n’ayant pas trouvé le bon. (le cahier
de punition, la sortie en soirée bdsm...)
Cependant j’ai eu beaucoup de plaisir à pouvoir à nouveau ressentir son appréhension lors du week-end d/s où on était allé. J’ai senti que je le possèdais, qu’il était à moi, sous mon pouvoir.
J’ai été fière de lui, fière qu’il soit mon soumis, fière de son endurance (au vu des traces, il a bien enduré car les Dominas n’y sont pas allées de main morte). C’est un sentiment qu’on ne peut
ressentir lorsqu’on a pas un soumis auquel on est attaché et encore moins en vanille.
Le sentiment de pouvoir éduquer son soumis qui est aussi son homme comme on l’entend, mélanger la vanille avec le chocolat pour en faire un mix plein de plaisir, de sentiments, de sensations,
d’échanges, de partages, d’émotions... Rien de tel :-)
Pour en revenir à la série car je m’en suis pas mal éloigné, je dis souvent à ces messieurs de ne pas prendre la première venue car une fois attaché... Donc prendre une personne saine d’esprit
est plus qu’important car quand on pousse l’autre dans ses retranchements on doit être capable de garder les pieds sur terre et ne pas trop se laisser aller dans ce plaisir de ressentir
l’appréhension qui fait sa place petit à petit chez l’autre sinon il peut y avoir un risque de dérapage.
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