J'ai fait le tri dans ma boite de reception mail et ça m'a fait bizarre car j'ai retrouvé des
mails de 2008. J'ai retrouvé des mails de mes anciens soumis, des échanges avec eux, leurs textes où ils me donnent leurs ressentis (après chaque domination, je demandais de me
rédiger un texte sur leurs ressentis), les premiers mails échanges avec mon p'tit lu quand on était encore que des internautes pour l'un et l'autre, son texte où il me faisait part du ressenti du
week-end. Puis des mails vanilles ou j'echangeais avec des amis sur divers sujets. Ça m'a fait bizarre de lire à nouveau tout cela, surtout le texte avec le ressenti de mon p'tit lu. Car ça m'a projetté dans le passé et dans les souvenirs. Ce fut
un très bon week end :-) Mon premier week end d/s alors que je ne faisais que des séances de quelques heures. Moi qui avait dit à un soumis parisien que Paris ne me tentait pas car ce n'est pas si près. Je sais en TGV, j'étais à une heure. Mais surtout j'avais un lyonnais
qui me trottait dans la tête. Le parisien m'avait fait des avances que j'avais repoussé car je ne peux expliquer cela car j'avais ce lyonnais en tête. Ce n'était pourtant qu'un internaute parmi
d'autres, un soumis parmi d'autres. Oui c'est vrai mais il avait réussi se faire une place dans mon cerveau par sa simplicité, son humour, les discussions qu'on avait de parler de tous et de
rien. Au Canada, j'avais décidé de faire un break d/s pour y voir plus claire. Malgré cela au bout de quelques jours, j'ai eu envie d'avoir de ses nouvelles. Je dis souvent aux soumis en recherche, soyez vous même, naturel, ne jouez pas un rôle. L'internaute était le même que l'homme rencontrait et ça, ça n'a pas de prix.
Car on ne sent pas flouer. Cela instaure une relation de confiance et donc la relation commence sur de bonnes bases. Voilà mon petit moment de nostalgie.
Je constate que finalement je n'ai pas été la seule à m'emmêler les pattes dans les
fils de l'amour et du couple et de sa recherche de l'autre.
La société qu'on soit bdsm ou vanille nous pousse à être en couple car c'est la norme. De plus, la société est de plus en plus individualiste et de ce fait certains prennent peur d'être
seul ou de devoir tout recommencer.
Pourquoi je parle de s'emmêler dans les fils du couple et de l'amour. Je constate qu'entre un couple ou ils n'ont pas la même vision du couple et de la relation que ce soit sexuellement en
vanille ou d/s, que ce soit cette peur de quitter l'autre car on a commencé à se faire a ses défauts et à sa vision même si elle n'est pas la nôtre.
Un couple ou l'un reste avec sa copine alors qu'il dit lui même qu'il ne sait pas pourquoi il est avec elle, qu'elle ne convient pas à sa recherche mais reste avec car il a déjà vécu
plusieurs années avec elle. Il a peur de se confronter à la réalité, à lui, à ses envies hors elle comme le bdsm et recommencer autre chose.
Certains à un moment ou l'autre voit clair et cesse cette mascarade. J'ai eu du mal, il y a trois ans à me démêler de ses fils et multiples chemins qui ne mènait pas à Rome et encore
moins à l'amour et au bonheur.
Disons que redescendre sur terre, tourner la page, faire table rase peut être dur mais rien de tel que de prendre une page blanche et mener notre vie sans se prendre la tête, juste
vivre.
Après il y a ceux qui sortent de ces fils pour tomber peu de temps après avec à nouveau ces mêmes fils. D'accord, ils sont neufs mais on sait où cela peut nous mener pour autant.
D'autres comprennent la leçon et écrivent leurs histoires sur une nouvelle feuille en faisant abstraction de ce qu'il a pu être écrit au passé.
Pourquoi tout ceci car tout simplement j'ai pu me défaire de mes anciens fils et choisir le bon chemin qui m'a conduit à mon soumis d'amour. Je me suis bien évidemment posé des
questions, eu des doutes, eu ma vie passé qui m'a rattrapé. Cependant tel les grenouilles qui veulent de changer de roi et qui sont finalement gobé par le héron. (fable de la
fontaine). On sait ce qu'on a, ce qu'on veut, ce que l'on souhaite, ce qu'on attend, ce qu'on envisage. On fait le point sur cela et on en tire des conclusions.
Moi j'avais conclu que ma vie passé, je m'étais acharnée sur des choses sans résultat et surtout que cela avait créer de la tritesse parfois en moi. J'ai pris une page vierge et pour
le moment elle me réussit et je souhaite que cela continue ainsi.
Vivez votre vie et profitez. Si besoin faite le point, posez vous les questions, pesez le pour et le contre. Ne fermez pas les yeux mais ne foncez pas non plus tête baisé.
Quel plaisir d'avoir l'autre à notre disposition pour nos envies, telle une matière
qu'on façonne à notre façon. J'aime voir mon homme face à moi en attente en me regardant et moi réfléchissant à quelle sauce je vais pouvoir le manger.
J'aime voir que "l'éducation" que je lui donne porter petit à petit ses fruits. C'est très jouissif de modeler l'autre, de voir que nos attentes il les intègre. J'aime cette manière
d'avoir l'autre à notre disposition, qu'il soit notre joujou, qu'il obéisse au doigt et à l'oeil sinon on le punit pour qu'il intègre qu'il est notre chose, qu'il nous
appartient.
Plus le temps passe et plus je suis heureuse qu'il soit mon petit ami / soumis. J'aime cette dualité blanc / noir entre notre vie vanille extérieure et d/s intime. Ça me fait sourire car
avec son coté taquin et son caractère certaines filles le trouvent macho. Ça me fait sourire quand elles me disent qu'il est macho ou leurs regards en coin qui trahissent leurs
pensées lol.
Je l'aime autant pour ses qualités en tant qu'homme vanille car il y a les pieds sur terre et à des qualités que je n'ai pas. On se complète :-) Puis coté soumis, il aime se donner à
moi et ne fait pas semblant. Il y a ce feedback si important à mon sens. On découvre à deux les plaisirs de la d/s en couple même si on avait un peu exploré ce monde chacun de son
cotéavant.
C'est tellement plaisant de modeler la personne qu'on aime, de l'amener à ce que l'on souhaite, de le voir progresser et surtout de sentir qu'on partage un moment ou chacun prend son
plaisir, c'est un échange, un moment de complicité.
Un vrai bonheur de le vivre à deux et encore plus quand c'est avec la personne aime.
Messieurs réalisaient bien que la d/s ne peut se vivre à chaque minute de votre vie. Ceci est un
fantasme, une envie, un désir peut être mais qui en restera un.
Lorsque vous êtes fatigue de retour du boulot après une longue journée qui a été exceptionnellement dévoreuse d'énergie, vous voyez vous plier aux exigence et demandes de votre
compagne Domina ? Ou alors vous êtes malade et donc affaibli par cela et malgré tout vous ne pouvez vous poser car vous devez réaliser les demandes de Madame. Réfléchissez la d/s à
tout heure du jour et de la nuit, ce n'est pas seulement quand vous en avez envie et que tout va bien. C'est surtout quand Elle, elle en a envie que vous soyez malade ou fatigu
ou autres.
La vie fait que la d/s peut être fortement présente mais la vanille a aussi sa place.
Nous sommes un couple d/s, oui mais aussi une Femme et un homme. Quand il est fatigué ou malade, je mets mes envies de coté et même si il accède à mes demandes, je m'arrête car il
n'est pas dans son état normal et donc il n'y a pas ce feed back si important à mon sens.
C'est un moment qui se doit être d'échange et de plaisir. Si l'autre n'y est qu'a moitié, je préfère arrêter pour le reporter à un autre moment.
Sincèrement je pense que les couples dans le bdsm qui durent sont tout comme dans un couple vanille fait d'attention, de compréhension, d'échange et de communication. La communication
est plus que nécessaire surtout dans un couple D/s, je dirais.
Pour que le chocolat se mélange bien à la vanille, c'est un savant mélange fait d'attention, de moments complices, d'échanges, de partages et de communication. Car il ne faut pas oublier
que le soumis est avant tout un homme tout comme nous, nous sommes des femmes.
Il ne faut pas penser qu'avec le bas, ce n'est pas ainsi que ça marche messieurs ! Entre réalité et fantasme, il y a bien souvent un gouffre !
Même si le bdsm a carrement bouleversé ma vie. J'en ai tiré du plaisir puis j'ai eu la chance de rencontrer de
bonnes personnes que ça soit du coté des Dominas comme des soumis.
J'ai eu la chance quelques mois après avoir découvert ce milieu d'être inviter à une soirée bdsm mais chez
une privée. Cela m'a permis de m'ouvrir, d'avoir une autre perception, d'apprendre et de découvrir. J'y ai rencontré des femmes géniales qui m'ont appris beaucoup de choses ainsi que fait
connaissances de soumis que j'ai apprecié. Elles étaient là quand j'ai eu envie de quitter ce milieu car cela provoquait trop de bouleversementz et de changementz dans ma vie. J'espère que ces
Femmes pour qui j'ai de l'affection se reconnaitront. J'ai aimé faire leurs connaissances, échanger avec elles et les revoir. J'ai depuis faite d'autres rencontres, elles sont également des
femmes extra et je me suis prise d'une certaine amitié pour elles ainsi que pour les soumis rencontrés. Ce que j'aime dans ce milieu c'est que les âges et la condition sociale sont oubliées. On
est entre pratiquantes et pratiquants, Dominas et soumis.
J'ai aussi des soumis qui m'ont plus marqué les uns que les autres. Certains pour qui j'ai eu ou j'ai de
l'amitié tous âges confondus.
Ce monde m'a par exemple permis d'aller au festival de Cannes en tant qu'invité. Combien de personnes
lambda souhaiteraient y être et moi j'y étais. Ce fut magique.
Le bdsm permet des rencontres inter-generationelles enrichisantes aussi bien en bdsm que en vanille.
Puis j'ai eu la chance de tomber sur un jeune homme qui avait envie d'une relation durable, avec un peu de d/s
dedans. Je le trouvais mignon et pas obnubilé par sa condition sociale. Il était naturel, taquin, ayant de la culture. Petit à petit, je réalisais qu'il avait la même conception que j'avais
du couple d/s.
J'ai eu donc de la chance de rencontrer les bonnes personnes sur mon chemin vers le bdsm.
En discutant, en lisant, en repondant à des posts, en échangeant je constate que le chemin est parsemé pour
beaucoup d'embuches. La première étant d'accepter le fait qu'on aime dominer ou se soumettre. Il n'est pas forcément facile de l'accepter car l'image que nous renvoie la société n'est pas
reluisante.
Entre un soumis qui va et vient, qui essaye mais regrette juste derrière et qui est soumis avec sa copine
vanille. Un autre qui n'ose pas le lui dire et qui le vit donc en cachette. Un couple qui ne veut pas reconnaitre que c'est de la domination ce qu'ils pratiquent même si cela ne couvre que le
champs sexuel.. Chaque personne, chaque couple est particulier, se faire à l'idée qu'on aime cela et le faire partager à la personne qu'on aime est loin d'être un long fleuve
tranquille
Il y a tellement de chemins qu'on peut se perdre, s'égarer en route. A mes débuts, je ne voulais pas me faire
appeler "Maitresse". Je me rappelerais à vie, je crois le fait qu'un soumis m'est appelé Maitresse en plein magasin. Heureusement c'était un petit magasin pour aller en Belgique, sur une petite route
chez un fleuriste. Pendant qu'il achetait les fleurs, je me balladais dans le magasin. J'ai entendu soudainement "Maitresse". J'ai ignoré et il a insisté. Je suis allée voir pourquoi il
m'appellait mais j'étais mecontente. De voir la tête du fleuriste c'était a mourrir de rire car il ne savait plus où se mettre. Il demanda à l'ami que j'accompagnais si ça allait. Le
soumis que j'accompagnais lui dit que c'était à moi qu'il devait demandé. Il s'était mis à bégayer en me demandant si cela me convenait. Il n'y avait pas assez de plantes
décoratives. Il ne sait pas fait prier et est aller vite l'améliorer et m'a demandé à nouveau mon avis. Ça m'allait, à la caisse il n'osait pas croiser mon regard lol. J'ai rouspèté sur
ce soumis mais cela fut un moment mémorable avec ce vendeur qui ne savait plus ou se mettre. Il avait envie de se cacher dans un trou de souris lol.
Tout ça pour dire que c'est en avançant, en progressant qu'on découvre, qu'on accepte plus de choses. Il faut se
faire a l'idée qu'on est ce que qu'on souhaite et que rien nous oblige a suivre des pistes qu'on aime pas ou qu'on juge trop stéréotypé.
Le chemin est long mais pavé de plaisirs et de découvertes, de partages et d'échanges.
Je me rappelle lors de ma première soirée privée bdsm, j'avais presque mal pour celui qui recevait les coups.
Cela faisait sourire les soumis que je puisse ainsi avoir mal pour l'autre. Je ne pouvais frapper, je n'osais pas avec la cravache. Quelques temps plus tard, je dirais presque deux ans après. J'ai revu ces soumis, entre un qui pensait pas que
ce n'était pas moi qui m'occupait de lui car les coups portaient laisser de jolies marques et un car pour lui je n'oserais tout de façon pas lui donner une giffle car il aimait te taquiner. Ce fut ma première giffle bdsm, j'ai aime son
regard car il était en même temps en colère et en même temps respectueux.
En un peu plus de trois ans, j'ai pas mal évolue. Déjà je suis contente, je ne n'ai pas mis longtemps a trouver
mon soumis fixe. Le hasard l'avait mis sur mon chemin.
Disons qu'avec lui mon imagination et mes envies se sont réveillées. Je n'étais pas punition corporelle et là ce
fut le premier pour qui j'ai eu du plaisir à utiliser la cravache. J'ai eu du plaisir à le dominer et m'amuser avec lui tel un jouet.
Pas mal de choses que j'avais envie de faire, je les ai réalise avec lui. Comme le fait qu'il m'accompagne en
soirée, j'en avais fortement envie. Quel plaisir quand il m'a accompagné et aussi quelle fierté :-)
La d/s permet une fusion, une symbiose. Cela renforce le couple.
Voici un échange de commentaires et le dernier m'a bien fait sourire d'où l'envie de le faire partager avec vous
suite à l'article "code social et symbolisme".
Je ne cache en rien que je n'aime pas la féminisation dans mes articles car pour moi cela perd de son plaisir
car j'aime dominer l'homme, dominer le "mâle" en lui et non une poupée. J'ai fini depuis longtemps de jouer avec des barbies ou plutôt des kens ;-)
Quoi que ;-)
Commentaire du soumis :
"Pour un homme, être dominé, c'est en partie être
délivré de l'unifome "macho" (costume-cravate ou jean-chemise) pour être revêtu de vêtements féminins qui le font basculer dans une autre dimension. C'est à la femme qui le domine d'être à
l'écoute de ce désir (ce qui n'enlève rien à la masculinité de son soumis, bien au contraire !) "
Ma réponse :
"Revêtu de vêtements féminins ? Je n'aime pas du tout le travestissement, je
trouve que la domination perd son plaisir. Je ne domine plus un homme, un mâle mais un truc avec des habits de femme et qui de ce fait ne ressemble à rien.
Je n'ai rien contre ceux qui aime cela, juste moi
je n'y éprouve aucuns plaisirs.
Me concernant les habits féminins sur un homme enlèvent de suite
sa masculinité et donc mon envie de le dominer."
Réponse du soumis :
"Je crains alors que tu ne sois pas une vraie dominatrice ! Car qui dit domination dit
féminisation."
Il est vrai que depuis quelques temps, j'écris moins. J'écrivais car j'avais besoin de partager ce que je
ressentais, mes impressions, mes envies, mes rencontres, mes decouvertes.
Ce n'est pas que je ne vis pas de choses nouvelles, que je ne continue plus et n'explore plus ce monde
qu'est le bdsm et ses sensations. Disons que j'ai le bonheur de vivre en couple et de pouvoir explorer ses sensations et plaisirs avec l'homme que j'aime. De ce fait, on s'est crée un jardin
secret et il est vrai que je n'ai forcément envie de raconter notre intimité.
Avant je faisais des rencontres, des sorties, des séances... Maintenant ce n'est plus le cas donc mon
imagination et ma source d'inspiration pour l'écriture s'est un peu tari avec une vie moins mouvementé.
Cependant je suis heureuse car la patience avec les hommes (ou plutôt l'homme) portent ses fruits. Avec le temps
qui passe, je réalise mes envies et certaines ont été assouvis donc quelque part je suis appaisé.
La vie cependant est parfois est un vrai dilemme car tu te dis "eh si" ou "est ce que je fais le bon
choix"...
Pourquoi je dis cela car la vie ne tient qu'à un fil, a un hasard, à une rencontre, à quelques jours. La
vie est faite d'interrogations, de choix, de decisions. Cependant mon choix fut le bon vu que je suis heureuse avec mon homme :)
J'écris moins aussi car je me ballade pas mal sur les forums. Je discute, je lis, je réponds, je
poste.
C'est quelque chose de tabou le sm et les effets que ça nous procure. Alors que à la télévision les
séries se mettent au sm, la mode, les publicités, les magazines, les livres, le cinéma ..., ils nous le montrent, ils nous en parlent mais chut faut pas en parler c'est tabou !
A la librairie, je feuilletais un livre nous donnant les fantasmes masculins les plus récurants. Vers la fin, je
tombe sur le bdsm, le fouet, la fessée... Cela confirmait bien ma pensée à mes débuts comme quoi finalement pas mal d'hommes avaient cette idée dans la tête.
Après passer du fantasme a la réalité, c'est autre chose. Il y a un fossé bien souvent.
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