Article tiré du blog d'alfie :
" L'égo dans la soumission...
J'ai constaté un respect profond et sincère dans le monde de la domination et de la soumission.
Néanmoins l'aspect dégradant de certaines pratiques mettent l'égo du soumis/de la soumise à rude épreuve.
Je suis plus pour une domination cérébrale, mais lorsque je vois sur le net des dominations physiques poussées à l'extrême, je me dis que ça laisse forcement des traces indélébiles en ce qui
concerne l'égo du soumis/de la soumise.
J'ai entendu à maintes reprises des Dominatrices relatant le fait d'avoir pris confiance en elles grâce à leur statut de Maîtresse.
Alors de l'autre côté de la barrière, le soumis ne pourrait-il pas perdre progressivement confiance en lui, et s'introvertir?
HONNETEMENT, n'est-ce pas un risque?
Certain(e)s me diront : Le safeword !
Le safeword est un mot que l'on utilise quand "on n'en peut plus", quand on a DEJA dépassé ses propres limites. Le temps de prononcer le safeword, l'égo a déjà été irrité... c'est trop
tard.
Le safeword évite LE PIRE, il évite pas les éventuelles séquelles.
Lors d'une séance de domination, le soumis a 2 possibilités :
-Soit il met son égo de côté, et profite au mieux de son expérience.
-Soit il garde son égo au risque de l'irriter.
Je ne sais pas si je suis bien clair...
J'ai récemment conversé sur msn avec une personne qui avait des appréhensions face à la soumission car elle possédait un fort égo.
Ca se comprend... non?
S'offrir à l'autre n'est pas quelque chose d'anodin. S'offrir à l'autre SANS LE CONNAITRE est encore plus inhabituel, voir même pour certains à la limite de la folie.
L'égo est notre identité, c'est notre MOI. Lorsqu'il est titillé les conséquences morales sur l'individu peuvent être terribles...
D'un autre côté, pour notre égo, on a besoin de se sentir vivre, d'exister. Or la souffrance nous prouve que l'on existe...
Alors, égo + soumission = compatibilité? "
Cet article a eu echo en moi car je me suis déjà posé cette question au tout début de la décourtvere de ce monde bdsm.
Je me suis dit que si cela me rendait plus forte peut être que cela pouvait à terme avoir l'effet inverse sur les hommes ou femmes qui se soumettent.
Ce qui m'a fait aussi sourire au départ c'est que la plupart des soumis dont je me suis occupé avaient un caractère fort voir bien trempé et pourtant il aimait la soumission. Je ne trouvais pas
cela compatible et pourtant...
Mais finalement j'ai réalisé que j'avais oublié cette pensée, le jour où j'ai plus ou moins décidé d'arrêter de comprendre ce désir voir ce besoin de soumission chez les hommes. Car je n'avais
pas de réponses ou des bribes de réponses. J'ai réalisé que je ne pouvais avoir vraiment de réponses à cette question car c'est finalement le mystère l'être humain. On ne peut expliquer tout
!
Certains articles dans mon blog font référence à des personnes ou à des choses que j'ai lu et dont je me suis dit que cela laissait forcément une trace, une empreinte pour la personne qu'elle
soit psychologique ou physique ou voir même les deux parfois je pense.
Je ne comprends un peu mieux ce plaisir de soumission mais il est vrai que je ne cherche plus non plus à le comprendre. Je profite des joies et plaisirs que me procure la d/s avec mon chéri et
puis voilà.
Par Lady Ariciaa
Vendredi 6 mars
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