(Ecrit le 24 mai dans la matinée)
Me voilà dans le train de retour. Voilà le rêve se finit.
J’ai aimé, apprécié ces vacances qui étaient quelque part emprunt de magie. Car le soumis avec qui j’étais connaissait pas mal de personnes donc beaucoup de rencontre par son intermédiaire. Cela m’a permis de croiser, de bavarder, d’échanger avec pas mal de monde. Il me fut agréable d’échanger sur les films vu à Cannes mais aussi sur d’autres. J’ai pu enrichir ma culture cinématographique mais pas seulement car on a abordé divers sujets donc j’ai enrichi en fait ma culture générale.
Au festival, j’avais un pass qui me permettait contrairement à beaucoup d’accéder librement et de voir les films dans les séances qui plaisaient.
Il y a différentes séances :
- pour la presse
- pour le marché du Cinéma
- pour tous publics (enfin ceux admit au festival)
- pour les personnes ayant une invitation
- …
Mais aussi différent festivals :
- de Cannes
- semaine de la Critique
- quinzaine des réalisateurs
- …
J’ai vu de ce fait beaucoup de films. Mais le film qui m’a le plus plu même si il
n’était pas en compétition est « Agora » de Alejandro Amenabar. Car on voit Alexandrie sombrait dans le Chaos et cette jeune femme qui enseigne et qui se bat pour garder le savoir de
cette somptueuse bibliothèque. (Si cela se serrait passer à Rome, j’aurais dit que cette jeune femme est une Rome antique => romantique ;-) ) On voit les trois personnages principaux de
cette histoire vivre, on les voit évoluer, on a mal pour eux, on espère pour eux… même si on se doute de la fin. J’ai vraiment été absorbé par le film, par cette histoire. J’ai vraiment aimé ce
film. Puis les termes ou habitudes qui m’ont fait sourire « Maîtresse » pour les esclaves, la symbolique du collier, le fouet…J’aurais vu cela il y a plus de deux ans, cela m’aurait pas
ainsi fait sourire.
Même si « Das Weisse Band » était un très bon film (il a eu d’ailleurs la palme d’or), j’ai préféré celui de Alain René « Les herbes folles », il est vrai qu’il a eu un prix. J’ai bien aimé ce jeux du chat et de la souris entre ses deux personnages. J’ai eu beaucoup de plaisir à le regarder. J’ai été happé par l’histoire et le jeux des acteurs.
Par contre le film de Johnnie To avec Johnny Halliday, j’ai aimé mais après tout le tapage qu’il y a eu. Je trouve qu’il est bien mais disons qu’il ne casse pas des briques. L’histoire est bien, elle est bien ficelé. Il y a des moments où il y a de l’humour et c’est vrai que j’ai passé un agréablement moment. Dire que j’ai été absorbé par le film, non. Je pense si il avait été un peu moins sanguinolent et plus en finesse. Cela aurait pu peut être plus m’absorbé. Cependant, je le conseille tout de même car j’ai passé un agréablement moment, il y a des péripéties intéressantes même si certaines on pouvait s’en douter. Néanmoins, c’est un film à voir tout de même car sans tout ce tapage, je pense qu’il aurait été bien accueilli. Les gens en entendaient, je pense trop par rapport au film et à son histoire.
Mon classement sur les films vu :
:-) :-) => très bien, je le conseille. A
voir
:-) => bien, à voir
:-) :-$ => avis partagé, bien mais il y a un « mais », à voir si on a le temps
:-$ => moyen, à voir si on a le temps
:-( => bof, pas terrible
:-( :-( => je n’ai pas aimé
Taking Woodstock de Ang Lee :-) :-)
- Antichrist de Las Von trier :-$
- Agora d’Alejandro Amenebar :-) :-)
- A l’origine de Xavier Giannoli (titre original “In the begining”) :-)
- Visage de Tsai Ming-Liang :-( :-(
- Là haut de Peter Docter (titre original « Up ») :-) :-)
- Thirst, ceci est mon sang de Park Chan Wook (titre original Bak Jwi) :-)
- Inglourious Basterds de Quentin Tarantino
:-) :-)
- Policier Adjectif :-( de Corneliu Porumboiu (titre original “Politist, Adectiv“) => sauf la fin qui est bien
- L’imaginarim du docteur Parnassus de Terry Gilliam (titre original “The Imaginarium of Doctor Parnassus“) :-) :-$
- Ne te retourne pas de Marina De Van :-) :-)
- Panique au village de Stéphane Aubier et Vincent Patar :-) :-)
- Neuilly ta mère :-) :-$ (disons qu’il est bien, j’ai passé un bon moment. J’ai ri. mais avec des grosses ficelles et des stéréotypes à la pelle)
- Les contes de l’âge d’or de Hanno Höfer, Razvan Marculescu, Cristian Mungiu, Constantin Popescu, Ioana Uricaru (titre original “Amintiri din Epoca de Aur) => c’est en fin plusieurs court métrages sur les légendes urbaines roumaines :-) :-)
- Le ruban blanc de Michael Haneke (titre original “Das Weisse Band“) :-) :-)
- Rien de personnel de Mathias Gokalp :-)
- Précieux de Lee Daniels (titre original “Precious“) :-) :-)
- Prophète de Jacques Audiard :-) :-)
- La carte des sons de Tokyo de Isabel Coixet (titre original ”Map of the sounds of Tokyo”) :-(
- Les herbes folles d’Alain Resnais :-) :-)
- Gens ordinaires de Vladimir Perisic (titre original “Ordinary People“) :-( :-(
- Vengeance de Johnnie To :-)
- Vincere de Marco Bellochio :-)
(Ecrit entre le 13 et le 24 mai)
Je suis au bord de la plage, j’entends le bruit des vagues qui se jettent sur le sable. J’entends les rires, des cris, des langues étrangères tout autour de moi. Une légère brise me souffle dessus.
Je suis à Cannes, ce qui est magique ce ne soit pas que je sois à Cannes, ni que je sois au bord de la croisette à bronzer. Mais bien que je sois à Cannes car j’accompagne un ami soumis ……. au festival de Cannes.
Il a des responsabilités au sein du festival, il a des avantages non négligeables dont je profite l’accompagnant. Comme être logé dans un bel hôtel sur la croisette (ce qui m’a amusé c’est que la chambre fait 40 m² et mon studio chez moi 30 m²), de manger dans de grands restaurants (Carlton, le 38 du Gray d’Albion, le Fouquet’s du Majestic), de voir des films en avant première, de découvrir des films de diverses nationalités, de faire rencontre de personnes de différentes pays, de cotoyer ((Edouard Baert, Patrick Poivre d’Avor, David Pujadas, André Dussolier, Sabine Azema, Samuel Lebihan, Jack Lang…) ou apercevoir des gens connus (Charles Azavour, Johnny et Leaticia Halliday, Tarantino, Leaticia Casta, …), producteur indien…) de rencontrer des personnes (journalistes d’Italie, de République Tchèque, de France presse (le Monde, 20 minutes ) et radio (France inter et France Région), un photographe de New York, un programmeur d’Israël, un réalisateur de Bombay, un de monter les marches du festival …
Tous ceci fait que mes vacances sont magique, vous allez me dire la magie du cinéma ? Ce n’est pas faux. Pourquoi je dis magique, tout simplement car je n’ai rien à avoir avec le monde du cinéma, j’ai juste eu la chance que ce soumis m’y invite et je le remercie.
Comme quoi la d/s amène à beaucoup de choses bonnes ou mauvaise qui peuvent changer toute une vie , la bouleversait en un rien de temps. Si il n’y avait pas eu la d/s, je ne me serais pas engueuler avec mes parents avec mon forfait internet qui explosait, je n’aurais jamais rencontrer mon p’tit virus donc je n’aurais jamais déménagé pour me rapprocher de lui, je n’aurais pas le boulot actuel, je n’aurais pas menti autant à mes proches sur mes excursions dans des soirées bdsm ou pour des séances, je ne serais surtout pas ici aujourd’hui invité au festival de Cannes…
C’est magique aussi car c’est un rêve que d’y être, un rêve partagé par beaucoup de personnes de tous âges et toutes nationalités confondus.
2000 euros, c’est le prix d’un épouse en Chine. Pour une comparaison, un paysan là
bas gagnent 60 euros en moyenne par an, car ce sont eux qui ont le plus de mal à trouver une épouse habitant dans des lieux reculés loin de la ville. Dans un pays vidé de ses filles à cause de la
politique de l’enfant unique, cet odieux trafic se banalise et les acheteurs ne manquent pas.
Voici un article tiré du magazine « Elle » daté de septembre 2008. Cet article a eu écho en moi car parfois on se plaint et là... :
« Xie Dajun, notre voisin qui travaillait dans la province du Yunnan , est revenu un jour du village avec une femme. Nous autres célibataires, étions étonnés
qu’il ait réussi à se marier. Il nous a alors expliqué qu’il pouvait nous trouver des femmes, qu’il y en avait encore à acheter là-bas », raconte Xie Guang Bin, 40 ans, un paysan maigre. La
phrase est dite sans gène, sur un ton anodin. Pourtant il s’agit d’achat de femmes, de trafics d’être humains. Mais, à Lengshuihe, dans les montagnes du Shaanxi, au centre de la Chine, la
pratique est répandue et a assuré le mariage d’une partie de ses cent cinquante habitants, des hommes seuls en majorité. Parce que Lengshuihe s’est vidé de ses femmes : elles sont allées
tenter leur chance à la ville et ont fui ce village privé de tout, que l’on n’atteint qu’après deux heures de marche depuis la route.
Le célibat des hommes est un problème qui mine la Chine, surtout à la campagne. La politique de l’enfant unique instaurée à la fin des années 70, la baisse naturelle de fécondité et l’évolution des techniques d’échographie ont entraînés une recrudescence des avortements sélectifs, des infanticides et des abandons de fillettes. Aujourd’hui, il manquerait environ 4 millions de femmes en Chine. Pourquoi cette préférence pour les garçons ? Parce que les garçons auraient l’avantage de perpétuer la lignée et de s’occuper de leurs parents dans leurs vieux jours. « Il vaut mieux avoir un fils infirme que huit filles valides », dit un proverbe chinois… Apparemment, ce dicton est toujours d’actualité puisque le phénomène ne cesse de s’amplifier : le déséquilibre du ratio garçons-filles continue de s’accentuer, 120 garçons naissent en moyenne pour 100 filles, voir 130 pour 100 dans certaines régions, contre 117 pour 100 en 2000. A la campagne, les ghettos d’hommes célibataires sont légion.
Lengshuihe est un joli village de maisons ocre aux portes rouges, disséminées au milieu des champs de maïs et de blé cultivés en terrasses. Une rivière serpente
tranquillement entre les bambous et les palmiers. Mais plus d’un homme sur trois y est célibataire, sans espoir de se marier un jour. Aussi, en août 2005, cette première épouse ramené du Yunnan a
suscité jalousie et convoitise. Bon prince, Xie Dajun, l’heureux jeune marié, a donné le nom de l’intermédiaire dans le Yunnan qui l’avait aidé à acquérir sa femme.
Le prix d’une femme ? 2000 euros, une fortune pour ces paysans qui gagnent 60 euros en moyenne par an et un pactole pour les familles qui vendent leur fille.
Imitant Xie Dajun, trois célibataires de Lengshuihe, bien décidé à se marier, ont collectés l’argent auprès de leur famille et ont contractés un gros emprunt auprès d’une banque pour partir au
Yunnan, l’eldorado du mariage, l’une des provinces les plus pauvre se Chine. « L’intermédiaire m’a proposé de me montrer une fille. Si elle me convenait, je pouvais négocier avec le frère ou
la belle-sœur. On m’a dit qu’elle avait une vingtaine d’années mais je pense qu’elle en avait plutôt une trentaine. », raconte Xie Guang Bin. Après un voyage de plusieurs jours de train, les
trois hommes sont rentrés au village avec leurs femmes. Devant le succès de l’entreprise, d’autres célibataires ont alors pris le chemin du Yunnan. Au total, une quinzaine d’habitants de
Lengshuihe ont acheté une femme. Ceux qui avaient encore assez d’argent au retour ont célébré leurs mariages au retour, les autres se sont contentés de se coucher à coté de leur épouse puis de la
mettre au travail dès le lendemain. Ces femmes ont ouvert les yeux en terre inconnue, dans un village à plus d’un millier de kilomètres du leur, loin de leur famille et dans une autre
ethnie.
« Je suis arrivée à Lengshuihe en juin 2006. Au Yunnan, j’avais rencontré quelqu’un qui m’avait proposé de gagner beaucoup d’argent. Il m’avait dit qu’il
suffisait de faire semblant d’être mariée pendant une semaine pour être payée. Cet homme m’a donc emmenée ici en promettant qu’il reviendrait me chercher. Mais il n’est jamais venu. » sourit
tristement Wu Chaofen, 26 ans. Profitant de l’absence de son amri, occupé aux champs, elle parle avec prudence. Car les femmes du Yunan sont surveillées. Quand les hommes travaillent, les mères,
les sœurs et les cousines sont mises à contribution et elles sont redoutables. Depuis que trois épouses achetées se sont enfuies ensemble en octobre 2005, les autres ont l’interdiction de se
réunir et doivent rester à portée de vue. Grilles aux fenêtres, portes bloquées, chien de garde… tous les moyens sont bons pour les retenir. La mère de Xie Dajun, le premier a avoir acheté une
femme, a pris l’habitude de se poster, dès le lever du jour, sur un petit tabouret pour monter la garde.
L’achat des femmes s’est rapidement répandu. Selon les chiffres officiels, chaque année, environ 20 000 filles sont enlevées pour être vendues. Il y a quelques
années, on a retrouvé au Yunnan des dizaines de femmes enchaînées dans une cave, destinées à de sordides négociations. La plupart du temps, ces filles vivaient en toute insouciance dans leur
famille avant d’être bernées et vendues par un intermédiaire. Un basculement dans une autre vie qui ne prend parfois qu’une demi-heure, le temps pour le client de régler en bonne et due forme son
achat. A Lengsuhuihe, chacun garde en tête cette idée de contrat. Quand leurs épouses se sont enfuies, les maris sont allés immédiatement porter plainte à la police sans sourcilier.
« Ce sont de mauvaises femmes ! »s’énerve Zhang Zhen-mei, 42 ans, la sœur d’un paysan délaissé. « Nous avons donné l’argent pour qu’elles restent au village, et elles nous ont
trahis. Acheter des femmes, c’est normal, mais là, nous avons payés pour des menteuses ! » Point de solidarité entre femmes…
Ce commerce s’est même diversifié. Certaines familles « prudentes » n’hésitent pas à acheter un bébé fille, une « tongyangxi », « une
épouse qu’on nourrit depuis l’enfance », pour l’élever en même temps que leur petit garçon et les marier vers l’âge de 15 ans. D’autres, qui ont le malheur de perdre leurs fils alors qu’il
n’était pas marié, paient pour se procurer un cadavre de femme du même âge, qui deviendra une épouse dans l’au delà. Dans des provinces pauvres, au centre du pays, des parents peuvent dépenser
jusqu’à 400 euros pour « marier » leur fils décédé et lui assurer le bonheur éternel. Mortes ou vivantes, les femmes ont une valeur commerciale en Chine. Et rien ne paraît devoir
enrayer ces pratiques inquiétantes.
« Ma famille ne sait pas que je suis ici. Je n’avais pas prévenu mes parents lorsque j’ai passé un marché avec l’intermédiaire parce que je voulais faire la
surprise de revenir une semaine plus tard avec un belle somme d’argent… Ils me manquent terriblement. J’aimerais tellement avoir de leurs nouvelles et leurs dire que je suis en vie ! »
lâche Wu Chaofen en berçant son fils. Elle a bien pensé à s’enfuir comme les autres. Mais maintenant, elle est mère d’une enfant de 1 ans, et n’a ni d’argent, ni papiers. Elle paraît lasse
et résignée. Sa belle-sœur a été prévenue de notre présence par les villageois. Rondelette, les cheveux frisés, elle se dirige vers nous d’un pas ferme. Alors qu’elle se poste ostensiblement près
de nous pour écouter la conversation, Wu Chaofen conclut sans conviction : « Mais je suis heureuse de cette vie. J’ai des amis à Lengshuihe et je ne veux pas vraiment partir. »
Elle n’en dira pas plus. Elle risque des représailles au retour de son mari. La tradition, qui veut que la femme soit soumise à son mari, a toujours cours en Chine. De même, les hommes se
montrent fidèles à la coutume qui consiste à épouser des filles moins éduquées qu’eux pour assurer une supériorité. Les paysannes pauvres ont donc du succès alors que, paradoxalement , les
riches et citadines, émancipées et cultivées sont moins recherchées. Elles sont d’ailleurs nombreuses à s’inscrire sur des sites de rencontre.
A la campagne, le désespoir des hommes et palpable. Loin d’être des proxénètes ou des salauds, ils cherchent à fonder une famille, à trouver des bras pour les idées
aux champs, et à transmettre leurs terres. Il s’agit aussi d’une question d’honneur. L’achat d’une femme leur paraît alors naturel. Un mariage traditionnel organisé aux frais du mari coûte
également très cher, et les paysans tentent à confondre les deux investissements. La femme de Xie Guang Bin s’est enfuie quelques mois après son arrivée à Lengshuihe. Depuis, le malheureux
dépérit. Tout sec dans ses vêtements beiges, il a l’air de grelotter, recroquevillé près du feu au fond de sa maison. On dit qu’il est tombé malade après le départ de son épouse. « J’ai tout
perdu, mon argent et ma femme. Je rêvais de me marier et d’avoir une famille mais je n’y crois plus maintenant. Plus personne ne viendra et je vais mourir seul ici », se lamente-t-il d’une
voix étouffée.
Ces paysans esseulés vont se multiplier : les démographes avancent le chiffre de 30 millions de Chinois célibataires en 2020, faute de femmes. Les
Chinoises, elles, vont être de plus en plus convoitées, négociées et achetées. Des organismes et des associations comme la Fédération des femmes de Chine, Global Alliance Against Traffic in
Women ou l’Organisation internationale du travail tentent de venir en aide aux jeunes filles des régions pauvres pour qu’elles soient moins vulnérables, en misant sur l’éducation, la connaissance
des lois, le soutien financier… Et le gouvernement a annoncé la mise en place d’un plan national, le premier d’une durée de cinq ans pour lutter contre le trafic des femmes et des enfants. Des
mesures qui impliquent plusieurs ministères pour plus de surveillance, de sensibilisation et un meilleur suivi des victimes. Mais, pour l’instant, pas question de revenir sur la politique de
l’enfant unique.
J’ai trouvé cet article vraiment intéressant car c’est là qu’on voit la liberté que nous possédons avec le droit au divorce, à la pilule, à l’avortement, aux
respects de nos droits, de choisir tout simplement notre vie et notre futur compagnon ou compagne. Car le choix sexuel est libre et nous avons cette chance de tenir notre vie entre main et
d’en choisir nous même le chemin.
C’est marrant comme la vie est faite de détails qui finalement change toute notre
vie. Si vous avez vu le film (en rapport avec l’expression qu’un battement d’ailes de papillon ici, va générer un ouragan là) où un jeune homme peut revenir dans le passé changeait des choses. A
chaque fois, le changement qu’il opère affecte d’autres choses dont il n’a pas prévu. C’est tout à fait ça la vie.
Je devais passer le nouvel an avec mes parents, l’année en 2008 (donc cette année mais l’année précédente). Mais je l’ai passé avec ma meilleure amie à une soirée. Pourquoi ce changement de plan car le détail qui a fait que j’ai changé de plan était que j’étais un peu en froid avec elle à cause du bdsm donc j’y suis allée car elle m’avait invité. Là bas, j’ai rencontré un jeune homme avec lequel j’ai failli sortir mais le détail fut que sa famille a créait chez lui un manque affectif. Donc cela ne s’est pas fait. Analysons, je ne devais pas aller à cette soirée et finalement j’ai failli sortir avec quelqu’un.
J’avais prévu de partir en Angleterre environ un an pour travailler mon anglais. Pourquoi je n’y suis pas allée car j’ai fait connaissance sur internet d’un jeune
homme qui m’a comment dire attiré et qui m’a donné l’espoir d’une compatibilité vanille/ds. Comme c’est assez rare de ressentir cette compatibilité et qui de plus est réciproque. J’ai voulu le
rencontrer, résultat je sors avec. Du coup, je ne suis pas allée en Angleterre mais cela à fait que j’ai décidé de déménager en Rhône alpes où je n’avais aucunes raisons d’y aller sauf pour ce
jeune homme avec qui je suis.
Qu’est ce qui m’a amené à la d/s, c’est juste mon ex petit ami qui avait outrepassé les bornes en passant quasiment tout le week-end sur sa voiture. Alors que
j’étais venu pour lui faire plaisir, car il voulait que je passe le week-end chez ses parents avec lui. Résultat, j’ai du m’occuper pendant son absence et voilà que la tournure de la discussion
que j’avais eu avec un jeune homme sur msn est passé sur le monde bdsm. Puis cela ne s’est pas arrangé avec mon petit ami et puis j’ai eu le bdsm qui me trottait dans la tête depuis que ce jeune
homme m’en avait parlé sur internet et que j’avais fait quelques recherches sur internet.
Me voilà donc dans la région Rhône alpes alors que rien ne me prédestinait à déménager aussi loin de ma région d’origine. Me voilà entrain de vivre et de découvrir
la joie et le plaisir d’une relation d/s avec un jeune homme.
Alors que dans le Nord, j’avais mes soumis. J’avais en vue deux jeunes hommes donc un vanille. J’envisageais de faire fille au pair en Angleterre si je ne trouvais
de travailler d’ici les vacances d’été. Je comptais continuer à aller aux soirées en Belgique tous les mois, continuer à accompagner le jeune homme en boite libertine pour danser (et non autre
chose me concernant ! ! !), continuer à dominer mes soumis… Finalement, ces deux jeunes hommes sont passé à la trappe, l’Angleterre aussi car ayant trouver un emploi ce n’était
plus à l’ordre du jour, les soirées bdsm ou libertines ce n’est plus aussi fréquent, je n’ai pas garder mes soumis du nord puisque je n’ai plus que mon soumis actuel. Voilà un choix qui se
substitue à un autre et qui fait avancer la vie.
Et puis surtout cela génère énormément de mensonges qui ont eu aussi leurs répercussions. Comment expliquer que tous les deuxièmes de chaque mois que tu vas en
Belgique à ta famille avec des tenues qui ressemblent à des habits gothique. Comment expliquer que le week-end, tu préfères t’absenter alors que avant que tu aimais rester auprès de tes parents
et de ton grand-père le dimanche pour un journée en famille et que maintenant tu pars le samedi après midi pour rentrer le dimanche soir. Comment expliquer que tu sors avec un homme qui vit à 600
km de chez toi et que il a le petit plus que les autres. Quand on te demande quel est ce petit plus et bien tu dis un mensonge une fois de plus ! Car tout mensonge dit, on doit s’en rappeler
pour ne pas de faire de impairs.
Avec un fil si tu l’allonges, tu le coupes, tu le décores avec une perle, tu l’accroches… cela change l’aspect du fil et du coup cela change son utilisation. Toute
comme dans la vie, chaque choix génère des choses qui derrière en génère d’autres et ainsi de suite.
Voilà mon trois centième article :-)
Mon blog finalement vie de plus en plus alors qu'il n'était au départ pour moi qu'un passage de quelques instants. Quelque chose que je ne pensais pas continuer, juste pour me libérer de mes
questions.Quelque chose de passagé et puis voilà que le temps passe et ça fait maintenant plus d'un an qu'il existe.
Bonne lecture à tous et merci à mes fidèles lecteurs ( et lectrices)
Finalement quand on réfléchit, un couple c’est quoi ? C’est deux personnes qui se font confiance alors qu’au paravent c’était deux parfaits inconnus. On donne notre confiance à une personne sans finalement souvent savoir grand-chose sur son passé. C’est un feeling entre deux personnes qui au départ ne se connaissaient pas et que leurs passions ou ce qu’ils apprécient les rapprochent.
Je déménage à 600 km de chez moi pour rejoindre mon chéri. Qui au départ était un parfait inconnu, un internaute parmi d’autres, un jeune homme aimant la soumission comme d’autres, un jeune homme mignon comme certains avec qui je discutais… Un jeune homme qui m’a proposé de me rencontrer alors qu’il habitait à 600 km de moi. J’avais accepté en me disant si il est prêt à les parcourir, oui pourquoi pas il est bien mignon, je m’entendais bien avec et j’avais un bon feeling puis ce n’était pas un fantasmeur comme tant d’autres.
J’ai donc rencontré cet internaute avec qui j’avais discuté pendant près de deux / trois mois. Ce fut agréable cette rencontre et avec son accent J (car il est originaire du sud) Finalement, ce fut un bon moment en sa compagnie, le seul hic c’était la distance et voilà ce problème a été résolu quand j’ai déménagé. Mais finalement, j’ai déménagé car j’étais épris en fait plus ou moins d’un inconnu car à part les discussions sur internet, la rencontre et deux/trois week end chez lui. Je ne le connaissais pas plus donc voilà c’est que je disais on donne notre confiance à une personne qu’on ne connait que peu au départ et d’ailleurs lui de même pour moi.
Le film "Twilight" est un bon exemple, une jeune fille humaine qui fait confiance à
un jeune homme vampire. Voilà ce qu'est le couple, ce qu'est la confiance. On ne connait pas le passé de l'autre ou peu, on lui fait confiance même si parfois dans d'autre situations on prendrait
peur, on se remet à lui. Dans le film par exemple, il lui dit que c'est un vampire et qu'il pourrait à tout moment le mordre mais elle lui dit qu'elle a confiance même si elle a forcement peur
mais elle ne s'enfuie pas pour autant alors que la situation en cas normal ça aurait été le cas. Elle se remet à lui quand lors de la partie de baseball des vampires viennent et veulent la
mordre. Bien sur pour ce qui n'ont pas vu ce film cela ne leurs évoquent pas la même chose mais dans pleins de films c'est ainsi.
Finalement qu'est ce que la d/s, c'est la confiance totale en l'autre et on se remet
entièrement l'autre. C'est aussi pour cela que les couples d/s se sentent plus unis, plus en symbiose, en harmonie avec l'autre car il y a un échange plus fort et intense pour que pour des couple
vanilles qui ne connaissent pas ce prise de l'autre, ce pouvoir et ce que cela crée au sein du couple.
A peine arrivée ici, j’avais fait connaissance
d’un jeune homme que j’avais connu sur un tchat bdsm par hasard quand j’étais dans le Nord et avec qui j’avais discuté encore la nuit de la journée précédente. On ne se connaissait pas physique,
aucunes descriptions physiques et le hasard a fait qu’on s’est rencontré, je n’en revenais pas. (j’en ai même fait un article)
Cette fois encore plus, à plus de 600 km de chez moi, je tombe sur un jeune homme qui connaît mon premier amour. Je n’en revenais pas, un retour dans le passé en quelques secondes, un voyage dans le Nord sans même bouger. Quand le jeune homme me demandait où j’habitais. J’ai répondu comme si il ne connaissait pas la ville où j’habitais alors qu’on y était lol. Comme il connaissait mon premier amour, j’avais comme l’impression d’être dans le Nord. J’ai voulu pendant plusieurs années, reprendre contact avec lui, je recherchais des personnes qui pouvaient le connaître. A fur et mesure du temps, j’ai laissé tomber cette quête qui ne servait juste qu’à le revoir, juste pour savoir ce qu’il était devenu, juste avoir de ses nouvelles. Si quelqu’un venait de là bas, je demandais si il le connaissait juste comme cela par curiosité.
Ce qui est marrant, en pensant à mon p’tit virus parfois je me dis que j’ai trouvé quelqu’un qui peut « battre » ce jeune homme qui fut mon premier amour. Car pendant toutes ses années, j’ai cherché quelqu’un avec qui je pourrais connaître ce bonheur d’être en couple, ce plaisir d’être ensemble, de retrouver une personne avec qui on a envie d’être, une personne a qui on tient et qui nous titille les pensées. C’est indéfinissable mais je pense que j’ai trouvé quelqu’un qui voilà correspond à ce que je recherchais pour en faire en sorte que je tourne la page et que je m’abandonne dans les bras de mon p’tit virus en toute quiétude. Je suis sortie entre temps avec des personnes mais ce n’était pas cela, il manquait cette petite étincelle. Mon p’tit virus n’a pas de chance lol, je ne connais quasi personne et voilà que le souvenir d’un ex réapparaît alors qu’il habite à 600 km lol.
C’est marrant que c’est à ce moment que je trouve quelqu’un qui connaît ce jeune homme. Car je suis vraiment bien avec mon chéri et qu’il fait sa place de plus en plus dans ma tête et dans mon cœur au fur et à mesure du temps.
Cette ville est un peu la ville de toutes les surprises lol.
Le jeune homme qui le connaît ne porte pas vraiment mon premier amour dans son cœur car il a voulu sortir avec sa sœur et qu’il a failli se battre avec. Cela m’a fait tout bizarre qu’il le connaisse, un bond dans le passé. Comme je dis les mystère de la vie, les surprises de la vie.
Me voilà partie samedi matin de chez moi direction la Belgique où plus précisement à
la frontière luxembourgeoise. A l'aller tout s'est bien déroulé, sans soucis. J'ai pris le bus de la scnf qui s'arrête juste devant chez moi :-) Puis j'ai pris ma correspondance pour Paris où
j'ai pu faire quelques magasins ainsi que quelques emplettes avant de retrouver une amie Domina et son toutou (qui est son soumis) direction la Belgique. Mais le retour fut fort différent, tout
d'abord trente minutes de retard la gare de Paris avec l'eventuelle possibilité de raté ma correspondance. Ensuite, j'avais la même place qu'un jeune homme mais heureusement on m'a de ce
fait mis en première classe. Vive le surbooking !
Malgré ces petits déboires, je ne regrette en rien d'être retournée à cette soirée. Au paravant, j'y allais tous les mois mais maintenant cela fait un peu loin. J'en ai profité que mon chéri ne
soit pas là pour y aller.
J'ai revu une grande partie des personnes que j'appréciais là bas, cela m'a fait vraiment plaisir de les revoir. De plus, l'ambiance n'a pas changé, tout aussi conviviale, agréable et
chaleureuse. avec cette fois-ci une pointe de Nöel et aussi de folie lol. J'ai pu papoter, jouer, taquiner, m'amuser... J'ai joué avec un soumis qui était au paravant sans collier et qui est
maintenant avec un collier. Mais sa Maîtresse a bien voulu que je joue avec. C'est un soumis qui ressent et nous rend ce qu'on lui donne. Je veux dire par là que quand on met notre main sur son
dos, on sent qu'il vibre, il vit les émotions et nous donne ce plaisir incroyable qui est cet échange d'émotions et de sensations. Certains nous rendent leurs émotions via leurs regards, certains
via ce qu'ils émettent d'eux.
Puis comme c'est la période de Nöel, on a fait un sapin de Nöel avec les soumis. C'était marrant, car il y en a un qui était était droit et les autres étaient debout mais le dos courbés et les
mains sur le corps du soumis qui faisait le tronc. C'était marrant de les décorer ainsi avec les boules et guirlandes de Nöel. Il y avait aussi des cerres têtes avec les bois des rennes
mais en métal avec du tissu tout doux dessus et le cerre tête était muni d'une clochette. On avait l'air chic une Domina et moi même avec cela. Surtout que lorsque je parlais, la clochette
faisait du bruit lol. Cela faisait très sérieux pour une Domina lol. J'aime cette ambiance conviviale, agréable, d'échange. Ce que j'apprécie aussi, c'est qu'on peut dominer un soumis et
l'instant d'après le taquiner ou tout simplement discuté avec lui. C'est une soirée où on ne se prend pas la tête, où on respecte chacun et ses envies, où on papote et échange sur divers sujets
pas forcement bdsm...
Je ne regrette vraiment pas d'y être aller même si le retour ne fut pas simple. Car j'ai passé une fois de plus une bonne soirée et j'ai pu revoir les personnes que je n'avais pas vu depuis
quasiment six mois et cela m'a fait vraiment plaisir.
Janvier 2025 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | ||||||
6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | ||||
13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | ||||
20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | ||||
27 | 28 | 29 | 30 | 31 | ||||||
|