On pose un collier à un soumis comme on le fait à un chien. Mais considère-t-on les soumis comme des chiens ?
Plus ou moins finalement d’après ce que je lis sur divers forums et blogs. Que fait-on avec un chien, on lui met un collier, on lui met une laisse, on lui met une muselière, on le fait dormir à nos pieds, on le fait manger dans un bol à terre, on le punit s’il nous obéit pas… Cela ne me fait pas penser un homme mais bien un chien. Pourtant d’après ce que je lis beaucoup de Domina(nts) font la même chose, en remplaçant la muselière par le bâillon et parfois même pas car des muselières pour humain existent. Je ne peux le concevoir ainsi car l’autre reste un homme est non un animal, mais ce n’est que mon avis, ma vision.
Au début lorsque j’ai découvert le milieu bdsm, j’avais un peu de mal avec cette comparaison car pour moi un soumis est avant tout un homme est certainement pas comparable à un chien. Ce que je peux lire, je le mets très peu en pratique car je ne me vois pas faire dormir à terre un soumis par exemple… Peut être parce que je pense trop aux ressentis de l’autre mais aussi je pense qu’il y a fantasme et fantasme. Le fantasme chez la plupart des hommes est de se faire dominer et non de se transformer en animal à quatre pattes.
Oui effectivement, on dit « soumis avec collier » ou « soumis sans collier ». Sur un site où je suis, les soumis c’est « des minous » et finalement c’est peut être plus cela. Car le chat est un animal indépendant mais aimant aussi sa Maîtresse ou son Maître. Disons que si on veut faire une comparaison avec un animal, je dirais que c’est un croisement entre le chat et le chien. Car le chien, on lui pose son collier et la laisse, on l’éduque et le chat est un animal indépendant. De toute façon, on ne peut pas vraiment comparer homme et animal, je pense.
Disons que surtout que le collier est un signe d’appartenance pourquoi forcément vouloir faire un rapprochement avec un animal. Nous sommes des mammifères donc des animaux, mais des animaux évolués. Enfin cela dépend pour certains ;- )
Il est vrai qu’à mes débuts, j’avais du mal avec l’idée de la laisse et du collier. Cependant, j’aimais mettre le collier à celui que j’allais m’occuper. Le clic que produisait le collier en se fermant sur le cou du soumis provoquait chez moi comme une vague de plaisir. Mais j’ai eu un peu plus de mal avec la laisse. Maintenant, il est vrai que j’aime mettre le collier à mon chéri surtout que ce n’est plus un simple collier acheté en animalerie. C’est un collier de cuir avec son surnom gravé sur une plaque de métal. Je pense aussi que c’est le temps qui fait qu’on est plus à l’aise avec certaines choses et aussi le fait que maintenant ce sont des moments d/s que je vis au sein de mon couple donc plus fort et intense.
Pour en revenir, en ce moment j’ai du temps devant moi donc j’ai le temps de lire les forums et autres blogs. Ce que je vois c’est une animalisation de l’autre que soit des soumis ou soumises. Pourquoi cette volonté de rabaisser l’autre ainsi, cette volonté de faire de lui comme si il était un animal, cette volonté d’avoir une totale emprise sur lui ? Peur qu’il échappe à notre contrôle, peur qu’il aille voir ailleurs, peur de ne pouvoir lui faire ce qu’on lui fait si on réalise pendant un moment que c’est un homme et non un animal ?
Je n’ai jamais considéré mes soumis comme des animaux ou autres. Oui, il reste des êtres humains avec leurs pouvoirs de décision et donc peuvent effectivement décider d’arrêter ou de refuser certaines choses. Oui j’ai un soumis qui m’a fait souffrir, oui il y a un soumis qui avait annulé des rendez-vous. Oui effectivement, cependant il faut agir de sorte que cela ne se reproduise plus en essayant de ne pas trop se faire parasité par les sentiments. Le premier comme je n’ai pu réellement agir car justement les sentiments se sont mêlés à mon jugement, je n’ai pu agir en conséquence. Toutefois le deuxième, je lui ai tout simplement dit que je ne le voulais plus, je n’étais pas là uniquement pour assouvir ses fantasmes. Il a voulu plusieurs fois revenir mais je lui ai dis qu’il n’était pas seul dont je m’occupais et comme il m’avait déçu j’avais comme cela plus de temps pour les autres. Il est revenu de temps en temps à la charge, mais que nenni ! Les autres, je n’ai pas eu de soucis avec eux.
Mon chéri est mon soumis aussi et je ne suis pas à 100 % sa Domina car je n’ai pas peur entre guillemet de lâcher la bride. Ce n’est pas en la tenant serrer tout le temps que l’autre ne va pas s’apercevoir un moment qu’il en a marre ou qu’il voudrait un changement. Je dirais même bien au contraire. Je pense que cette alliance de vanille et de d/s est ce qu’il y a de mieux (enfin pour moi et mon couple. Cela n’engage que moi bien entendu) car cela nous permet une communication, des moments vanilles donc sans rapport dominant / dominé. Je pense que cela permet de rendre le couple plus fort par ces moments intenses et de partage pendant les moments d/s et par les moments tendres, câlins, sorties extérieures qui nous permettent d’avoir une vie « vanille ». Mais cela n’empêche pas les petits pics d/s ou les regards en dehors de la d/s qui font appel à la d/s. Ce sont des choses ou des regards que nous seuls pouvons comprendre. Je pense que de marier vanille et d/s est tout à fait possible dans un couple mais comme dans tout couple, il doit y avoir de la confiance car la d/s ne peut remplacer la confiance en autre via la cb ou autres processus. La d/s n’est qu’un élément de plus dans le couple, peut être un élément moteur mais pas un élément en remplacement d’un autre. C’est un peu du piment dans la vie de couple qui peut éviter la routine mais on doit quand même continuer à surprendre l’autre, à le regarder et à le désirer en dehors de la d/s. Car ce n’est pas le remède miracle, ce n’est qu’une facette de plus qu’on peut ajouter au couple. Je pense que bien au contraire car si l’un domine l’autre et que le couple bat déjà de l’aile cela ne peut pas s’améliorer. Car il y aura encore moins de communication et surtout cela n’ira plus que dans un seul sens. Ou alors on peut l’envisager si le Dominant (femme comme homme) ne se montre pas despote et laisse une place à la communication. Cela peut peut être laisser une place aux explications et comprendre pourquoi le couple est dans une mauvaise passe. Mais sincèrement j’émets quelque doute que ça soit le bonne « thérapie » pour remettre le couple en phase et repartir d’un bon pied.
Certains veulent absolument porter une cage de chasteté alors qu’ils n’ont pas de Maîtresse. Ce désir me fait sourire car c’est quand quelque chose de contraignant et qu’on a pas forcément envie s’imposer soit même et pourtant si !
Je peux comprendre l’excitation que l’autre possède notre sexe, notre intimité que ce soit une relation de couple ou purement bdsm. Car on n’a pas plus accès à notre intimité jusqu’à ce que l’autre le décide ou alors sur une certaine période. Par exemple, mon chéri avait avant une Maîtresse qui avait exigé qu’il ait une cage de chasteté et qu’il la porte certains week end. J’étais persuadé qu’elle venait lui mettre et lui enlever les week-end où elle voulait qu’il la mette. Mais non, c’est lui qui la mettait et donc il possédait aussi la clef. C’est un peu le supplice de tantale car il peut avoir la liberté mais sans l’avoir car sinon il pourrait attirer les foudres de la Domina. Après d’accord c’est un plaisir avant tout psychologique car on n’a plus accès à son anatomie, c’est quelqu’un d’autre qui en a les clefs plus ou moins réelles. (Enfin, je pense étant la Domina c’est moi qui impose cela et non qui le subit. Donc ce n’est que mon avis, ma vision).
Mon chéri la porte quand je l’exige mais il essaye toujours d’y échapper. Puis disons que aussi cela me fait bizarre même si j’aime cela. Ce pouvoir sur le sexe de l’autre, sur son anatomie, cette partie qui le fait « homme ». C’est très psychologique. On a fait une sortie à l’extérieur lorsqu’il l’avait et c’est vrai que c’était jouissif de savoir qu’il était contraint à cet endroit juste parce que je l’avais décidé et que je lui retiré quand je l’aurais décidé.
Mon problème entre guillemet c’est que je pense peut être trop à ce que l’autre ressent et comme j’ai beaucoup lu des écrits divers et variés de soumis pour savoir plus ou moins leurs sensations et impressions sur divers points bdsm.
La nuit, la cb ce n’est pas ce qu’il y a de mieux et quand je l’ai fait porté à mon chéri une nuit. Le matin vers 8h, il m’a demandé de lui enlevé car un endroit de la cb lui faisait mal. Pas une, pas deux, je lui ai enlevé de suite alors que je n’aurais pas du finalement car il avait fait le plus dur et que j’aurais eu un agneau pour la journée. Mais comme dans la nuit plusieurs fois, j’y ai pensé et je me suis dit « le pauvre, moi je suis libre et tranquille alors que lui il est contraint et la cb doit le réveiller et lui faire passer une nuit difficile. Donc quand il me la demandait, j’ai agit sans réfléchir, spontanément (pour son plus grand bonheur ;-) ).
Comme disait une soumise, on parle souvent de l’évolution du soumis ou de la soumise mais on n’en parle pas ou rarement pour le Dominant. On ne devient pas du jour au lendemain une Domina ou Dominant sachant tous maîtriser à la perfection, n’ayant pas de « remord » ou de questionnements, sachant faire la part des chose entre le petit ami et le soumis qui est en face de nous.
Disons que j’ai encore du mal à faire la part entre la Domina que je suis et la petite amie (même si c’est de moins en moins). Du coup, le matin j’ai vu le petit ami me faire les yeux doux pour lui enlever en quelque sorte et je n’ai pu résister puis surtout y ayant penser la nuit. Ce qui m’a fait rire, c’est son sourire ravie, qui illuminait son visage quand j’ai accepté, tel un enfant a qui on offre une glace.
Un extrait tiré de « Réflexions sur les études de la vie sexuelle des personnes handicapées et sur l’inclusion des personnes handicapées dans les collectivités ayant une attitude positive envers l’expression de la sexualité »
"Commentant son
projet de recherche, Madame Paterson signale que, même dans la collectivité homosexuelle, les discours ayant une attitude positive envers l’expression de la sexualité tendent à ignorer les
personnes handicapées. Par volonté de transcender les normes de recherche axées sur une perspective clinique et hétérosexuelle, et dans le but de repousser
les frontières de l’étude de la vie sexuelle des personnes handicapées, Madame Paterson a choisi, de manière stratégique, de centrer sa thèse de maîtrise sur la déviance et le BDSM, histoire de
démontrer en quoi la sexualité constitue un enjeu public et politique dont on a fait une pathologie.
Tout d’abord, Madame Paterson démystifie la déviance et le BDSM, qui d’ordinaire reposent sur des règles de prudence et de consentement. Elle explique que sa recherche
portait sur l’expérience des personnes handicapées dans le milieu de la déviance et du BDSM. Son but était de vérifier d’une part si ce milieu faisait place au dialogue en vue d’aborder la
question de l’inclusion des personnes handicapées et d’autre part si ces dernières étaient parties prenantes d’un tel dialogue. Le projet visait aussi à jauger le degré de transposition, dans la
sous-culture du BDSM, des valeurs sociales dominantes telles que de l’obligation d’être physiquement apte à l’action.
À l’aide de méthodes de recherche qualitative, Madame Paterson a recueilli des données auprès de personnes handicapées ayant différentes déficiences et possédant une
expérience plus ou moins riche de la collectivité du BDSM. Tous les sujets avaient eu des échanges tantôt heureux, tantôt malheureux avec les membres de cette collectivité. Leurs commentaires
positifs portaient sur les nombreux constituants de ce que l’on estime être la beauté.
Sur d’autres plans, chaque sujet avait son vécu propre. L’un d’eux a constaté que l’ouverture et l’accueil à l’égard des personnes handicapées étaient fonction de l’âge et
de « l’ancienneté » au sein de la collectivité. Un autre a fait valoir que l’attitude et l’acceptation des individus lors de fêtes variaient selon le groupe ou la collectivité hôte, le genre
d’endroit et la nature des jeux pratiqués.
Un sujet a fait remarquer qu’il était plus difficile de percer la collectivité parce que les intervenants ignoraient la perception qu’on aurait d’eux. Par ailleurs, selon
certains sujets, les obstacles physiques et attitudinaux s’ajoutent aux obstacles économiques, étant donné le caractère onéreux des activités. "
Source : http://www.neads.ca/conference2006/fr/studies_paterson.php
C’est vrai qu’on ne se penche pas sur le sexe est les personnes handicapées et encore moins sur le bdsm pour ces personnes handicapées. Pourquoi car déjà dans la vie de tous les jours, cela nous gène. Quand une personne est en fauteuil roulant et qu’on ne la connaît et qu’une personne pousse ce fauteuil roulant, on a tendance à ne regarder que la personne à notre hauteur et on ne pense pas à regarder la personne qui est elle aussi à peut être envie de prendre part à la discussion et qui est dans le fauteuil. C’est quelque chose qui nous dérange le handicap alors on l’occulte en ne le regardant pas comme si c’était une maladie contagieuse, transmissible. Mais non, c’est des personnes tous comme nous juste avec un handicap qui fait leurs différences.
Comme par exemple, je m’intéresse à la langue des signes. Je trouve cette langue très intéressante. Cette façon de parler avec les mains, elle est riche et je la trouve vivante. Mais pour l’apprendre cela coûte cher, je ne trouve pas cela normal. Je m’étais renseigné, il y a deux ans pour l’apprendre car j’avais du temps devant moi. Le prix m’a paru prohibitif => 12 000 francs ! ! ! C’est dommage, car peu d’entendant parlent cette langue. Oui, je connais la dactylographie de la langue des signes qui est l’alphabet de la langue des signes mais c’est comme si je parlais en épelant chaque lettre. C’est bien pour quelques mots mais pas pour une conversation.
Je discutais hier avec une Domina que je connais (en réel), elle me disait qu’il avait beaucoup de consommateurs mais surtout des goujats sans éducation.
Voilà une définition qui me plaît bien même si elle est au féminin. Car pour moi un
soumis et un esclave cela n'a pas le même sens à mon regard.
La Soumise
La soumise est celle qui se soumet aurait dit Monsieur de La Palisse. En se soumettant, elle donne le pouvoir a celui qu’elle s’est choisi en confiance comme son Dom/Maître et se place dans un
rapport de dépendance vis à vis de lui. Si elle accepte son pouvoir c’est pour qu’il la guide dans ses désirs et la révèle à elle-même, non pour qu’il l’utilise pour satisfaire ses propres
lubies.
La soumise se confie à l’autre dans un cadre et des limites précises connues et acceptées des deux, certains ont pu ainsi dire non sans humour que « la soumise trace les limites du pré dans
lequel gambade le Maître ». En se soumettant, elle s’engage à veiller au plaisir de son Maître et à suivre les règles qu’il lui impose, pour autant que celles–ci correspondent à ses attentes
profondes et contribuent à son évolution, elle a le droit (le devoir de refuser toute chose qui sortirait du cadre fixé, ou qui serait contraire à ses aspirations.
On est loin du fantasme de certains qui s’imaginent qu’une fois le collier passé au cou de la soumise, ils peuvent tout exiger d’elle, même si cela va à l’encontre de ses envies ou heurte ses
sentiments. Elle n’est pas là pour obéir servilement à celui qui abusant de sa confiance et de sa méconnaissance de ce monde tenterait de lui faire croire qu’il y a des choses qu’une « bonne
soumise » doit subir sans discuter, elle ne ferait alors que servir l’ego dilaté d’une « bite en fleur », au risque de se déstabiliser.
La soumise, contrairement a ce qu’imaginent certains, n’est nullement une potiche passive se tenant béatement aux pieds de son Maître, au contraire elle est acteur de la relation, s’investissant
dans celle-ci tout autant que lui. Si elle se plie aux consignes et aux règles qu’il édicte pour elle, ce n’est pas par peur d’une quelconque punition mais par envie de se dépasser, par volonté
de progresser, tant pour le plaisir qu’offrir sa soumission à son Maître lui procure, que pour le plaisir qu’il a la recevoir. C’est en étant active qu’elle assume ses choix, ses désirs et
affirme ainsi sa liberté.
A la différence de la masochiste qui ne met aucun affect dans la relation, son partenaire n’étant qu’un vecteur de plaisir interchangeable, la soumise ne peut vivre sa relation sans éprouver des
sentiments pour son Maître. En se confiant à lui, certes, elle lui offre son corps mais, surtout, elle lui donne aussi les clefs de son cœur. Si en tant que soumise, elle l’a choisi comme guide
pour ses compétences et la confiance qu’elle place en lui, en tant que femme c’est son cœur qu’elle a laissé parler en le choisissant comme compagnon de route. La soumise se confie au Maître, la
femme se donne à l’amant.
Esclave
Le terme esclave a, dans la bouche de certains, une connotation très péjorative, souvenir de l’époque pas si éloignée de la traite des esclaves, oubliant par la même que le philosophe grec,
Ésope, était un esclave. Ceux-ci voient dans l’esclave une sous espèce a mi-chemin entre la chienne et la carpette, qui a perdu toute capacité de réflexion et n’est plus bonne qu’à ânonner
servilement les inepties qu’un tyran névrotique lui a inculqué. On est bien loin du SS&C (« sur, sain, consensuel ») et par la même hors du champ du BDSM, on entre de plein pied dans le
domaine de la psychopathologie.
Il convient de se débarrasser de la connotation péjorative que certains ont, a tort, donné à l’esclave dans le monde BDSM, pour revenir a une définition plus proche de celle de la langue
française.
L’esclave est avant tout celle qui se donne totalement et sans limites à son Maître. Là réside la grande différence avec l’esclave « classique » où l’esclave est soit fait prisonnier soit acheté
par le maître. Dans le monde BDSM, c’est l’esclave qui, de sa propre initiative décide librement de se donner à celui qu’elle a choisi comme Maître. C’est à lui et à lui seul qu’elle se donne,
même esclave elle reste une femme non une marchandise échangeable, il ne peut ni la prêter ni la donner (la louer ou la vendre serait du proxénétisme non du BDSM ).
Qu’on ne s’y trompe pas, même si ce don est a priori « pour la vie », que le Maître se montre indigne du présent qui lui est fait et c’est avec autant de fougue qu’elle reprendra sa liberté.
Ce don n’est pas un abandon d’elle-même, une négation de soi, au contraire c’est affirmer sa volonté d’appartenance, assumer totalement ses désirs d’obéissance. Ce passage de la soumise à
l’esclave est l’aboutissement de la longue maturation qui l’a conduit à une acceptation sans réserves de soi, de la relation, de l’autre. La femme a accepté la soumise qui était en elle, la
soumise a été conquise par l’amant. C’est cette double acceptation qui permet que le don devienne total, absolu.
C’est la connaissance que chacun a de l’autre qui permet de s’affranchir des limites, d’explicites, celles-ci sont devenues implicites, il n’y a plus de consensus à rechercher, la relation est
consensus. Ce n’est donc pas un blanc seing que l’esclave donne au Maître, porte ouverte à toutes les dérives, au contraire, c’est la preuve ultime de la confiance qu’elle a en lui, elle a acquis
la conviction qu’il tiendra la barre d’une main assurée.
Pour reprendre l’analogie du pré chère à certains on peut dire « l’esclave a enlevé les barrières, ils sont libre d’explorer tous les territoires, elle sait que le maître n’ira pas les perdre
dans des ornières ».
Acmé de l’évolution de la soumise, l’esclave est aux yeux de certains une utopie, un rêve ultime pour d’autres ; mais peut-on parler de l’esclave sans parler du Maître ? L’esclave n’existe que
par et pour son Maître de même qu’il n’existe que par et pour elle, ce ne sont plus deux individus mais la fusion de deux être, dans une entité qui les transcende, le couple Maître/esclave.
source : http://bdsm.alternative-sex.fr/blogs/entry/difference-soumise-esclave
S’il ne surprendra personne qu’en matière de sexualité, les hommes préfèrent souvent ' avoir le dessus" contrôler les échanges voir même exercer une domination sur leur partenaire, il n’est pas rare de voir aussi certains hommes rejeter ce côté dominant pour se montrer plus abandonné, voir soumis au lit. Mais oui, ils sont plus nombreux que vous le croyez, ces hommes qui aiment que leur femme soit sur eux pendant l’amour, qu’elle maîtrise les débats, qu’elle soit aux commandes ! Certains aoment qu'on les baillone, qu'on les attache. D’autres encore aiment qu’on les gronde, qu’on les punisse, et plus si affinités. Sans aller jusqu’à la pratique SM, cette "inversion des rôles" (si l’on prend comme norme le cliché du mâle dominant…) peut prendre une tournure dominant / dominé. L’important étant que chacun s’épanouisse dans ce modèle.
En parcourant plusieurs articles de mes consœurs, je
m’aperçois que nous sommes toutes d’accord sur certaines vérités.
Les hommes nous considèrent souvent comme des
: je cite, « Produits de consommation » et se servent de nous pour assouvir leurs fantasmes. Dans leurs annonces ils déballent les pratiques qu’ils veulent
consommer.
Mais pour qui nous prennent-ils ????
Messieurs ! Arrêtez de nous considérer comme
telles ! ! !
Je me tue à vous répéter que nous sommes des femmes
avant tout. Que nous avons une vie sociale comme les autres, que nous ne sommes pas avec le fouet à la main en longueur de journée.
Autour de moi, comme personnellement, nous constatons
que, si nous n’allons pas à l’encontre de vos pulsions, votre attitude est la plus décevante.
Soit, à vos yeux, nous ne sommes pas Dominatrices,
soit vous nous prenez pour des femmes sans cœur.
Le comble est que vous puissiez penser que nous nous
servons de vous pour être admirées ou pour combler un vide affectif.
Vous êtes heureux quand vous trouvez l’attention de
l’une d’entre nous, vous êtes prêts à vivre cette belle relation, puis, pour une raison ou une autre, vous cherchez des excuses pour nous accabler. Un jour, vous vous apercevez que finalement
nous avons plein de défauts, que nous ne sommes pas assez ceci ou cela.
Quelle belle découverte ! !
!
Le pire est évidemment si vous disparaissez comme des
lâches sans donner d’explications.
Pensez-vous vraiment que vous êtes soumis ? Ne
seriez-vous pas ce que j’appelle vulgairement : des consommateurs ?
Il est évident qu’il ne faut jamais généraliser mais,
compte tenu des doléances de mes consœurs, il faut croire que vous êtes légion quand même. Alors ne vous étonnez plus si vous vous trouvez, voir retrouvez, sans collier ! !
!
Ne venez pas vous plaindre et ayez le courage de nous
dire ce que vous cherchez vraiment, au lieu de nous raconter des histoires.
Article tiré du blog de Mylady
Messieurs,
Vous êtes des
consommateurs ? ou des consommateurs ? car nous ne voulons
ni l'un ni l'autre juste un homme qui se soumet à nous et qui de ce fait se soumet à notre domination et nos envies & désirs.
L’alliance est dans le monde vanille l’objet symbolique du lien qui unit les deux
époux. Le nom donné à ce simple anneau de métal précieux est en lui-même significatif. Dans la relation BDSM, la notion d’appartenance, qui est au premier plan, est signifiée par un collier
portant un anneau, symbole du lien qui attache le soumis à sa Maîtresse.
Le collier est le signe de cette relation, à la fois le signifiant et signifié, il ne doit donc pas être pris à la légère, ce n’est pas qu’une simple parure décorative. Pour la Maîtresse offrir
son collier c’est reconnaître le soumis comme sien, mais c’est aussi affirmer les devoirs qu’Elle a envers lui. Recevoir le collier de sa Maîtresse, c’est pour le soumis l’acceptation de son
appartenance, mais c’est aussi l’affirmation de sa soumission.
Certains choisiront de passer un collier au cou du soumis dès l’acceptation par celui-ci de la relation. Par ce geste ils affirment symboliquement leur « prise de pouvoir » alors que les liens
sont encore faibles. Le collier apparaît alors comme le signifiant de la relation, il agit presque comme une amulette, garant de la fidélité de chacun à ses engagements. Déjà signifiant, il n’est
pas encore signifié : tout reste à construire, il en sera le fil conducteur afin d’en devenir le signe.
A l’opposé d’autres préféreront offrir, dans un premier temps un autre objet symbolique, souvent une « bague ». Celle-ci a une signification proche de la bague de fiançailles, la mise en route
d’une dynamique, la promesse d’un avenir à construire ensemble. La Maîtresse ne passera le collier au cou de son soumis que lorsqu’il estimera que les liens sont déjà forts, celui-ci pouvant
alors prendre toute sa valeur de signe à la fois signifiant et signifié.
Signe fort de la relation la Maîtresse, sera tenté de choisir un collier fortement connoté, mais quasiment impossible à porter dans la majorité des situations de la vie quotidienne, alors même
que le soumis désirera sentir en permanence la présence réconfortante du collier à son cou.
Certains préféreront opter pour la permanence et choisiront un collier acheté dans une bijouterie classique mais qui à leurs yeux aura une forte valeur symbolique, d’autant que certaines
collections proposent des modèles aux limites du BDSM.
D’autres opteront pour un collier acheté dans un magasin spécialisé ou sur Internet a la symbolique évidente que le soumis ne portera qu’en privé ou lors de sorties dans des soirées BDSM.
Rien n’interdit de combiner ces deux stratégies et d’offrir un collier très fortement connoté qui sera le collier « secret » que le soumis ne portera qu’à l’intérieur du couple lors des temps
fort de la relation et un collier plus symbolique qui sera le collier « public » possible à porter en toutes circonstances. Il est alors possible de décidé que le changement de collier se ferra
sur l’initiative de la Maîtresse qui l’utilisera alors comme annonce d’un temps fort.
Quel que soit le type de collier choisi, quel que soit le moment choisi pour le passer au cou du soumis c’est un des temps les plus fort de la relation, on peut même considérer que cela en est le
« T0 », l’instant où tout commence. C’est un moment qui restera gravé tant dans la mémoire du soumis que dans celle de la Maîtresse, à vous d’en imaginer le cérémonial pour en faire un moment
magique.
Tiré du forum : dominationsoumission.forumactif.net
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