Un ami soumis m’avait parlé d’un film qui parlait de sm avec Gerard Depardieu.
(celui que j’ai accompagné à Cannes). Il n’est pas très reluisant pour le sm, je trouve. C’est un film qui pourrait se qualifié de grand public mais de grand public averti. Car les scènes sont
quand même explicite pour certaines et voir crues dans les mots parfois.
On voit une Domina qui est finalement en quelque sorte un peu « malade »,
une personne pas tout à fait net mentalement, une personne ayant finalement assez trouble, je dirais presque fragile psychologiquement. Assez flou son personnage. Disons que cela se laisse
regarder mais sans plus, ce n’est pas un grand film.
D’ailleurs en parlant de sm pour grand public. Il y a quelques jours, je viens rendre visite à ma voisine du dessous qui m’avait demandé de passer pour l’aider pour des documents. On papote, la télévision marchait. D’un seul coup, il me semblait entendre parler de sm à la télévision. Je regarde discrètement ce qui passe à la télévision et je vois le feuilleton « plus belle la vie ». Alors je me dis que je me suis trompé et je repars dans la discussion. Puis cela revient. Eh oui, il parlait bel et bien de sm dans ce feuilleton pour tous âges confondus, de la gamine de 10 à la mamie de 70 ans. D’après les bribes vues et entendues, en gros une des mamans du feuilleton avait jouer au sm en étant la Maîtresse avec le papa des garçons du feuilleton. Oh le fils offusqué qu’il se passe cela et puis la maman dit que ce n’était qu’un cours de gym en fait. Le garçon rassurait qui dit que le sm c’est grade et pour des gens anormaux en gros. Ce qui m’a fait sourire c’est qu’il a dit le baratin habituel qu’on entend. Enfin, on en parle de plus en plus mais ce n’est pas pour cela que les mentalités avancent.
Un bon jeu SM avec
ou sans accessoire, avec ou sans douleur, est un jeu psychologiquement et physiquement sain, sur, consentit et négocié (SSCN). La tendance actuelle est de séparer les jeux SM sains des jeux
pathologiques par leur dose de risque.
Les facteurs de risques qui peuvent altérer et dévier
les jeux SM vers des jeux pathologiques ont en général les origines suivantes :
1 – Abus
L’abus est rare mais peut arriver quand l’échange de pouvoir fait perdre le contrôle
et de savoir doser, d’une façon adéquate, le pouvoir consenti. Quand un jeu SM dépasse les critères (SSCN), il devient pathologique. Oublier un captif ligoté, laisser un captif seul, ne pas
détacher rapidement. Dans d’autres cas, l’abus vient d’un problème psychologique, quand par exemple un soumis désire être battu parce qu'il a une mauvaise estime de soi, qu’il pense qu’il mérite
d’être humilié, il peut consentir au delà du simple jeu. Quand une fille réclame une mise en scène de viol et accepte d’être violée réellement, le jeu n’est plus sain, il devient
pathologique.
L’image des SM dans les médias est malheureusement confuse, mettant en lumière les
cas pathologiques et non pas la majorité des cas, ce qui continue à cultiver l’image de jeux SM comme dangereux, pathologiques, et déviants
2- Limites
Une minorité des pratiquants peuvent menacer leur intégrité physique ou leur vie
dans des jeux SM excessifs ou mal négociés. La plupart des pratiquants S & M sont dominants ou soumis dans des situations spécifiques, mais dans leur vie ordinaire, ils ne sont pas soumis ni
dominants. Une personne devrait comprendre que la domination pendant un jeu SM est une mise en scène qui s’arrête dès la fin de jeu, la vie réelle avec ses règles, ses hiérarchies reprend. Dès la
fin de la séance, les pratiquants retrouvent leur mode de vie, à la façon de nombreuses pratiques intimes, dès la fin du rapport sexuel, le couple redevient une entité sociale. On n’humilie pas
hors séance, on n’inflige pas la douleur hors contexte. Si le jeu SM continue hors contexte, il devient pathologique. Si la personne pense que les rapports sadomasochistes sont les seuls moyens
pour nier des liens avec les autres, il y a probablement un problème psychologique profond. Le jeu peut devenir dangereux.
Les sadiques ne sont pas des pratiquants des jeux SM mais des gens qui peuvent
mettre l’intégrité physique ou mentale des autres en danger.
Une idée répandue dans certains milieux Sadomasochistes. Certaines personnes pensent
que ces jeux sont un moyen de régler leurs problèmes psychologiques ou sexuels. La pratique des SM dans ces cas devient une sorte de fausse thérapie. Il s’agit en vérité de répondre à des besoins
psychologiques incohérents ou de nature pathologique.
Il ne faut pas confondre le sentiment de bien être que les pratiquants décrivent
après une séance de BDSM avec l'idée que ces jeux peuvent jouer le rôle d’une thérapie car ces jeux n’ont pas d’effet réel durable sur la santé mentale ou physique de la personne, mais un effet
apaisant provisoire.
A distinguer aussi les corrections que les jeux BDSM peuvent apporter dans la vie
sexuelle ou mentale des gens et une thérapie. Quand une femme décrit que le fait d’être ligotée peut améliorer sa sexualité en l’aidant à s’abandonner et en allégent ses contrôles, elle exprime
un problème sexologique. Le ligotage est un moyen, comme l’alcool pour désinhiber. Il est utile occasionnellement, avec une personne précise, et sans abus. Le ligotage ne peut pas être
thérapeutique comme l’alcool ne peut pas traiter la timidité ou l’anxiété.
Un homme souffrant de mauvaise estime de soi. Il peut
trouver dans les jeux SM un apaisement. En étant dominateur, il exprime durant une séance ce qu’il lui manque dans la vie réelle, mais cette expression ne peut pas servir hors de contexte de jeu.
Il peut trouver un apaisement en étant soumis ce qui risque d’intensifier sa mauvaise estime de soi ou de la cultiver.
On peut dire tout simplement que les jeux BDSM, et les SM en particulier ne changent
rien, n’améliorent pas un problème psychologique, n’aggravent pas un problème psychologique sauf en cas d’abus ou de jeux pathologique.
Tiré du site "pathol08.com"
J’ai été contacté via mon mail par une personne me disant travailler dans une maison
d’édition et qu’il était dommage qu’il n’est pas découvert mon blog avant car la maison d’édition veut s’éloigner du bdsm pour se tourner plus vers l’érotique, enfin l’érotique
« correct ».
Quand j’habitais dans le Nord, j’allais faire mes achats bdsm dans un grand sexe
shop sur Lille, la grande rue commerçante de Lille, celle de la gare. Il y avait tout un espace réservé au bdsm et même un présentoir pour les cravaches, fouets, menottes en cuir et autres. Il
était bien fourni, j’aimais parfois juste y aller pour regarder les accessoires. J’y suis allée cette semaine car j’étais de retourné dans le Nord et à ma grande surprise, il n’y avait plus grand
chose. Le magasin a été racheté par une autre marque. Avant c’était Beate Uhse maintenant il
s’appelle Adam & Eve, beaucoup plus évocateur pour certains ;-) Ils ont donc décidé de recentrer le magasin sur l’érotique avec les gadgets et la lingerie sexy mais pas provocante. La
lingerie exposé, il est vrai qu’elle est belle et parfois un brin aguichante car elle montre juste ce qu’il faut pour attiser la curiosité et l’envie de ces messieurs.
J’aimais aussi me rendre à la Fnac de Lille car il y avait un petit pan de mur
réservé à la littérature érotique dont une étagère réservé aux activités bdsm (bondage, fessées, gode ceinture, domination…) J’y suis retournée cette semaine maintenant la littérature érotique
est sur deux étagères et je n’ai trouvé qu’un livre sur la fessée, le reste c’était sur d’autres choses.
J’ai donc constaté que le bdsm reculait, est ce que les gens s’en écartent, est ce que comment c’est plus mis en avant c’est moins un fantasme personnel (présent dans la publicité, aux émissions télévisés, dans les séries…), est ce que cela devient trop « commun » et que les gens s’en éloignent donc…
Je ne sais pas mais je constate que les endroits où il y avait du bdsm s’en éloignent et mettent une distance entre eux et ceci.
Finalement qu'est ce que la soumission, c'est baisser les armes. C'est s'offrir à
l'autre, c'est accepter de devenir vulnérable, de ne plus avoir le choix sauf celui d'obeïr. C'est accepter de faire ce que l'autre a envie, ce que l'autre ordonne. C'est laisser ses envies, ses
choix, parfois son égo de coté, ne faire obeïr qu'aux désiratas de la Dominante ou du Dominant.
La soumission c'est accepté de s'oublier, de ne plus penser et d'obeïr, de penser au plaisir de l'autre avant les siens, de mettre son égo dans sa poche et de l'oublier un temps.
C'est se sentir vulnérable, sans défense, etre en position "d'infériorité"
C'est en autre pour cela que je dis aux soumis novices de faire attention à leus choix. Car une fois attaché leurs forces physiques ne leurs sert à plus rien si la Domina s'est bien s'y prendre
pour les attacher; les bondager. Car ils ont accepter de se soumettre mais il faut faire attention dans quels conditions. Car il y a des articles de presse sur des séances qui tournent mal. Vous
avez beau être plus fort, une fois attaché...
Ne vous précipitez pas sur la première venue, réfléchissez d'abord à votre soumission, à ce que cela implique pour vous, à ce que vous recherchez, à vos limites, au fait que vous allez passer du
fantasme à la réalité et si c'est bien ce que vous désirez car entre réalité et fantasme il y a bien souvent un gouffre.
Une fois que vous vous soumettez vous n'êtes plus maître de vous même, vous appartenez pendant un laps de temps à une personne, vous vous appartenez plus, vous devenez son jouet , son animal, sa
chose. Tous cela peut faire rêver. Waouh, devenir sa chose ou son jouet mais réfléchissez bien à ce que cela implique, au fait que vous allez être rabaissé, humilié, bailloné, que on ne va pas
demander votre avis sur les choses que on va vous ordonner...
Oui cela peut faire rêver, cela peut faire fantasmer mais dans la réalité, vous ne menez plus le jeu, vous ne menez plus la danse. Vous êtes emporté par la danse sans autre choix que obeïr ou de
reconnaitre que vous vous êtes trompé et que finalement vous n'êtes pas prêt ou alors vous vous taisez et vous subisez et donc vous ne prenez pas de plaisir.
Je ne dis pas cela dans le vent, j'ai eu un soumis que je ne sentais pas près pourtant il m'assurait l'être. résultat au bout de trente minutes, il m'a demandé si on pouvait s'arrêter là.
Finalement effectivement, il n'était pas prêt.
Réfléchissez donc bien avant de vous jetter dans la gueule du loup !
Parfois, je me dis que je possède un peu comme le droit de vie ou de mort sur
mes (anciens soumis) car je connais pour la plupart leurs noms de famille, leurs boulots, leurs adresses et parfois même des photos ou vidéos. D’un seul petit doigt, je pourrais mettre en péril
leur vie professionnelle ou privée (amicale).
Car ce genre de révélation quand ce n’est pas un fait volontaire de la
personne est assez déroutant pour l’entourage familiale et encore pire coté professionnelle surtout lorsqu’on a des responsabilités et des personnes sous ses
ordres.
Par exemple, je connais deux soumis dont je me suis occupé qui travaillent
dans la même entreprise, peut être se connaissent-ils, peut être ils sont collègues de travail… et tous les deux sont soumis ! Je trouve que c’est finalement une grande responsabilité que de
s’occuper d’un être humain mais eux se rendent-ils compte qu’ils remettent bien plus que leurs corps et esprits pour un laps de temps ?
J’ai eu un de mes anciens soumis qui m’a fait souffrir, eh oui j’ai eu la
mauvaise idée de m’attacher à lui. Je connaissais son adresse de chez lui (en colocation) et de chez ses parents, son téléphone personnel et chez lui… Donc j’aurais pu me venger assez facilement
mais je pense que le devoir d’une Domina ou d’un Dominant est de garder un peu comme dans le monde médical le secret professionnel. Là on se doit de garder les informations des personnes que ce
soit des photos, le lieu professionnel, familiale… exclusivement pour nous.
La seule exception que j’ai faite et la photo de mon premier soumis. Car il me
la proposait puis surtout j’ai bien voulu car il ne vit pas en France et qu’on a pas d’amis en commun.
La d/s attire beaucoup mais peu se rendre compte des implications que cela
génère aussi bien dans la vie privée que extérieure.
A réfléchir avant de se lancer à l’aveuglette….
J’ai lu beaucoup de post sur divers forums où les soumis pensent à avoir à faire à des Mac Dom qu’ils soient en couple ou juste pour des séances
Je dis Mac Dom car il trouve que leur compagne ne les domine pas assez à leurs goûts ou alors que leur découverte de ce monde n’est pas assez rapide. La plupart sont assez impatient et veulent être dominé selon leurs idées, leurs fantasmes. Ca ne peut pas se faire ainsi.
Par exemple, je sais que j’ai des soumis que j’ai eu trouvé que ma domination n’était pas assez faite d’ordres mais juste de bâillon, de bondages, de cire… C’est simple cela je ne les ai pas revu. Il est vrai que j’ai un peu de mal avec les ordres. D’ailleurs, j’ai pu constater que c’était assez fréquent chez les jeunes Maîtresses comme moi. Je préfère une domination faite de moments où l’autre ne s’appartient plus car il est attaché ou avec des bondages ou qu’il a un bâillon. Les ordres, je pense que c’est plus possible dans une relation 100 % d/s ou sur plusieurs jours de d/s mais pas sur une séance. A moins qu’on veut un homme de ménage en lui ordonnant le ménage comme certaines par exemple. Lorsque je m’occupe de mon chéri, j’aime prendre possession de son corps, de sa bouche, de son sexe, de ses fesses….d’en faire ce que je désire, de le bâillonner, d’utiliser des bondages, un plug ou autres…
Je dis à ces Maîtresses soit de laisser tomber les soumis consommateurs car ils ne pourront pas leurs apporter ce qu’elles recherchent car ils recherchent avant tous que leurs fantasmes soient réalisés et non de les servir. Ou alors de leurs expliquer qu’elles avancent à leurs convenances, à leurs rythmes et que si ils continuent c’est une punition à la clef, si elles tiennent à ces consommateurs.
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