Le journal de Lady Ariciaa
Texte tiré d'un forum bdsm "ledojo.ca" :
"Je vous livre ici un petit texte de conclusion générale d'une étude des chercheurs de l'Université de la Santé Publique de Nouvelle Galles du Sud (Australie) menée auprès de plus de 20000
personnes, conduite par Juliet Richters et publiée dans le « Journal of Sexual Medicine » en Août 2008.
L'étude portait sur le "sexe insolite". Elle conclu que ceux qui éprouvent du plaisir dans les pratiques de bondage et de discipline ne sont ni déviants ni dangereux, ils pourraient même
être plus heureux que ceux qui ont des rapports sexuels « normaux ».
Elle indique que 2% d’adultes australiens prennent part à des jeux sexuels liés au sadomasochisme, à la domination ou la soumission. Je pense quant à moi que ce faible pourcentage ne représente
que le nombre de ceux qui osent le déclarer. D'où certains doutes sur la méthodologie employée car ces chiffres sont sans rapport avec ceux publiés en Amerique du Nord ou en Europe.
Et contrairement aux stéréotypes connus à leur sujet, ils ne le font pas par réaction à des abus et des maltraitances subis dans le passé ou parce qu'ils ont, d’une façon ou d’une autre, des
problèmes sexuels.
Les résultats confirment que le bondage, la discipline et le sadomasochisme representent tout simplement un intérêt sexuel ou une culture minoritaire. Selon l'enquête, les pratiquants BDSM sont
plus fréquents chez les gays, lesbiennes et bisexuels mais tend à s'élargir de plus en plus auprès des couples traditionnels, et ces participants ont plus de probabilités d'avoir une vie sexuelle
variée et ciblée aussi sur d’autres centres d’attraction.
Ils n’ont pas plus tendance que le reste de la population à être (ou à avoir été) contraints à des rapports sexuels et n'ont pas davantage de prédispositions à être anxieux ou malheureux. En
fait, ces gens se montrent plutôt plus heureux, vu qu’ils atteignent significativement des taux de symptômes dépressifs ou la détresse psychologique plus bas que le reste de la population.
Les chercheurs n’en ont pas étudié les raisons, mais leur hypothèse est que ces pratiquants BDSM sont plus en paix avec eux-mêmes parce qu'ils parviennent à dépasser le conformisme pour réaliser
quelque chose d'inhabituel et qu’ils y trouvent leur harmonie.
Juliet Richters souligne que ces résultats contredisent l'opinion prépondérante sur les pratiquants BDSM. « Ces personnes ont été longtemps considérées par la médecine et le droit comme des
malades ayant besoin d’une thérapie, alors qu’elles ne présentent aucun danger et n’ont pas besoin de restrictions juridiques », écrit-elle, en ajoutant espérer que l'étude faite dans son
Université contribuera à changer ces stéréotypes.
Le caractère synthétique de cet article, la rédaction sommaire et le manque de démonstration méthodologique, ne sont pas de nature à nous permettre de croire absolument à un certain nombre de
points. Convenons au moins que nous pouvons nous réjouir de ce type de publication."