Le journal de Lady Ariciaa
Je viens de regarder ce soir un téléfilm sur Noël qui a obtenu une élogieuse
critique de la part du magazine télé que je consulte (Télérama). C’est vrai qu’il n’avait rien à avoir avec les habituels téléfilms de Noël. Il était magique, invraisemblable et rocambolesque.
Car c’est la mort qui a remplacé le Père Noël suite à un sort jeté sur ce dernier. Il y avait un univers farfelu mêlant la fée des dents, le gnome mangeur de chaussettes, le dieu de la gueule de
bois, le gnome des verrues aux pieds… à l’univers de Noël. La petite fille de la mort, qui travaillait en tant que nurse dans une famille plutôt bourgeoise, a dit que les humains ont besoin
d’imaginaire car c’est essentiel à leurs vies. Le Père Noël, la fée des dents (plus connu comme étant le petite souris) existent juste parce qu’on y croit. C’est pareil pour la Maîtresse et le
soumis. On est Domina ou soumis car on y croit et se sent en tant que tel mais aussi parce que l’autre nous voit aussi ainsi. Les fantasmes ne sont qu'une part de notre imaginaire. L’imagination
rend notre vie plus folle, l’épice en quelque sorte. Cela permet de s’évader de notre vie quotidienne et de rentrer dans un autre rôle que celui tenu en société. Le patron, le responsable ou tout
simplement l’étudiant (mais généralement faisant des études poussées) se retrouvent sous les ordres de sa Maîtresses et doit assouvir ses plaisirs et envies.
J’ai remarqué que la grande majorité des soumis sont des personnes ayant des postes
à responsabilité ou alors étudiant mais faisant des études poussés (beaucoup de futurs ingénieurs => bac + 5 ) Comme me faisait remarquer un soumis, finalement la d/s est en quelque sorte un
sport de « riche ». Je trouve cela vraiment appréciable que la plus grande majorité soit cultivée. Je trouve cela important car ainsi les discussions sont beaucoup plus riches et
intéressantes et surtout diverses car touchant plusieurs thèmes. Par contre concernant les Maîtresses toutes les classes sociales sont touchées en passant par la secrétaire à la fleuriste à
l’étudiante ou encore à la responsable d’un service.