Le journal de Lady Ariciaa
D'après une dominatrice avec qui j’ai discuté sur le forum du blog d'un site, la même que dans un précédent article. D’après elle, je suis trop
gentille, j’essaye de prendre en considération les envies de l’autre dans le domaine du possible et de mes envies Mais elle me dit que dans ce cas là, je deviens l’esclave des fantasmes de mon
soumis
Deux autres soumis également connectés au forum lui ont donné raison en me disant qu’il ne fallait pas que je prête attention aux envies, désirs, fantasmes de l’autre mais uniquement les miens
qui vont devenir les siens. Car le plaisir d’un soumis vient dans le fait qu’on lui inflige, oblige à faire des choses qu’il n’a pas forcement envie. Cependant comme c’est nous qui commandons, il
s’exécutera avec plaisir dans l’optique de nous servir le mieux qu’il peut.
Je suis peut être si permissive car je suis novice et que je suis devenue
dominatrice du jour au lendemain. Peut être qu’avec le temps, je m’endurcirais et je comprendrais mieux leurs points de vue. Car cette dominatrice l’est depuis 20 ans donc elle a de l’expérience
derrière elle et elle sait ce qu’elle dit lorsqu’elles parlent des hommes et des soumis plus particulièrement. De même pour les soumis, l’un des soumis à passer la
soixantaine.
Donc on verra bien si je sais éduquer, me faire respecter et servir par mon soumis.
Pour l’instant le mot « esclave » m’écorne un peu les oreilles mais très certainement car étant au collège je me suis intéressé de très près à la traite des noirs et plus particulièrement à
l’esclavagisme en général. Donc tous ceci fait que je ne me vois pas appeler mon soumis, mon esclave du moins pour le moment. Car je suis sensible à ce sujet et à ce que ces personnes ont pu
vivre et subir durant leur captivité.
Maintenant je ne suis plus vraiment novice, mais je l'étais de quelques mois àen octobre. maintenant je sortis dans diverses soirées bdsm, j'ai mon soumis. Enfin j'ai bien progresser depuis tout ce temps.
Mais cela n'a pas changé je n'aime toujours pas ce mot !
il ne faut pas pratiquer la Domination selon le point de vue des autres. Chacun(e) a sa façon de fonctionner.
Pour ma part, je pense qu'il ne faut pas tout imposer de force au soumis. Il ne faut pas le dégouter. Car lui aussi doit avoir une certaine forme de plaisir (reste a définir laquelle) mais tout ceci se fait grace au dialogue, en échangeant les divers points de vue sur telle ou telle pratique, sur telle ou telle façon de faire.
Oui chacun à sa vision, c'est ce qui fait la richesse de ces relations.
Quand je dis "imposer", j'entends par là qu'il y a eu préalablement un échange sur ses freins et limites afin de pouvoir conduite le soumis.
Le tout est de l'amener en douceur là on va, tout comme un cheval qu'on ne veut pas qui se braque. La patience est le mot maitre en d/s pour arriver à ses fins.